Livre:Bernardin, Un précurseur de Racine - 1895.djvu

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TitreUn précurseur de Racine : Tristan Lhermite, sieur du Solier (1601-1655) - Sa famille, sa vie, ses oeuvres
AuteurNapoléon-Maurice Bernardin Voir l'entité sur Wikidata
ÉcoleThèse pour le doctorat présentée à la facultée de lettres de Paris
Maison d’éditionAlphonse Picard et fils
Lieu d’éditionParis
Année d’édition1895
BibliothèqueBibliothèque nationale de France
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TABLE DES MATIÈRES


Avant-Propos 
 ix
PREMIÈRE PARTIE
La Famille de Tristan. — Le château du Solier au pays de la Marche. — François L’Hermite, dit Tristan, descendait-il de Pierre L’Hermite ? — Il se croyait à tort de la même famille que Tristan L’Hermite. — Personnages illustres dont on le disait parent. — Véritable généalogie des L’Hermite du Solier, du xive au xviie siècle : 1° Jean L’Hermite ; 2° Gaussier ; 3° Jacques ; 4° Jean II ; 5° Jacques II ; 6° Jean III ; 7° Pierre, père de Tristan. — Assassinat de Jacques Voisin, vice-sénéchal de Guéret (1591) ; arrestation de Pierre L’Hermite et de ses oncles Claude et Louis : mort de Claude ; condamnation à mort de Pierre et de Louis (1595) ; Henri IV leur fait grâce. — Mariage de Pierre L’Hermite avec Elisabeth Miron ; grandes alliances de la famille maternelle de Tristan. — Pierre L’Hermite est obligé, pour y rentrer, de prendre d’assaut le château du Solier, dont s’est emparée la femme de Louis L’Hermite (1597) 
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DEUXIÈME PARTIE
VIE DE TRISTAN
Chap. I. — L’enfance et l’adolescence de Tristan. — Naissance de Tristan. — Ses frères. — Tristan est élevé à Paris dans la famille Miron. — Henri IV l’attache à la personne du fils qu’il a eu de la marquise de Verneuil. — Tristan grandit à côté des enfants du roi. — Son précepteur Claude du Pont. — Espiègleries du jeune page. — Il se lie avec les comédiens de l’Hôtel de Bourgogne et leur poète, qui était sans doute alors Théophile. — Tristan s’enfuit une première fois de la cour. — Dans un transport de colère il blesse grièvement un homme, et s’enfuit une seconde fois. — Sa rencontre avec le philosophe. — Tristan passe en Angleterre. — Il entre au service d’une jeune Anglaise. — Idylle. — Accusé par un rival d’avoir voulu empoisonner sa maitresse, Tristan passe en Écosse, puis en Norvège. — Il rentre en France, et perd au jeu tout son argent. — Pourquoi il se dirige vers l’Espagne. — Tristan à Poitiers. — Tristan à Loudun ; Scévole de Sainte-Marthe et sa famille. — Tristan au Grand Pressigny, secrétaire du marquis de Villars. — Tristan à Bordeaux, secrétaire du duc de Mayenne. — Louis XIII pardonne à Tristan à Blaye (28 octobre 1620) et le ramène à Paris 
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Chap. II. — La jeunesse de Tristan. — Tristan gentilhomme à la suite du roi (1621). — Il accompagne Louis XIII dans son expédition contre les protestants du Midi. — Siège de Clérac. — Siège de Montauban ; terrible épidémie ; Tristan n’est pas épargné par le mal ; un reçu de lui ; il revient à Paris. — Tristan entre dans la maison de Monsieur, frère du roi. — Les amis de Tristan. — $es vers pour Suévole de Sainte-Marthe et pour Alexandre Hardy. — Ses amours avec Idalie. — Disgrâce de Tristan (1625) ; Ode à M. de Chaudebonne ; lettre de Théophile. — Mme de Puisieux et la Maison d’Astrée. — Tristan rentre dans la maison de Monsieur (1626). — Caractère du duc d’Orléans. — Le conseil de vauriennerie et Neufgermain. — Tristan au siège de La Rochelle ; la drôlerie de Monsieur ; la Mer (1627). — Un second reçu de Tristan. — Ses amours avec Philis. — La Consolation à Mme la Princesse Marie. — Monsieur passe en Lorraine après avoir congédié sa maison (1629) ; Tristan le suit cependant. — Il est de nouveau à Nancy en 1631. — Mariage de Monsieur avec la princesse Marguerite. — Tristan suit Gaston en Flandre. — L’Infante Isabelle et sa cour. — Bataille de Castelnaudary ; mort du comte de Moret ; soumission de Monsieur. — Tristan repasse en Flandre avec Monsieur (1632). — La succession de Pierre L’Hermite ; sa veuve fait saisir le château du Solier ; nombreux procès ; Tristan se résigne à un accommodement qui lui enlève le château de ses ancêtres. — Les Plaintes d’Acante à l’honneur de Mlle d’Arschot (1633). — Madame s’évade de Nancy ; stances de Tristan sur cette évasion (1633). — La Peinture de l’Infante imprimée par la célèbre imprimerie Plantinienne, avec un frontispice de Rubens. — Admirable mort et funérailles de cette princesse. — La Peinture du trépas de S. A. S., imprimée à la suite de la Peinture (1634). — Madame envoie Tristan en Lorraine. — Amours de Tristan avec Climène. — Tristan à la cour de Charles Ier, roi d’Angleterre. — Monsieur rentre en France, et Tristan à sa suite (1634) 
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Chap. III. — Vie de Tristan depuis son retour en France à la fin de 1634 jusqu’à sa réception à l’académie. — Curieuse réimpression à Paris des Plaintes d’Acante (1634). — Tristan se réconcilie avec le cardinal de Richelieu (le Sacrifice des Muses :

madrigal à Mme de Combalet ; épigramme sur la Didon de Cochet). — Vains efforts de Tristan pour rentrer dans la maison de Monsieur. — Sa liaison avec M. et Mme de Modène ; Mlle de Lavardin ; les Principes de Cosmographie et les Amours du prince d’Ethiopie. — Les protecteurs de Tristan : le comte de Nançay, le comte de Saint-Aignan, Roger de Rabutin, l’archevêque de Reims. — La Marianne (1636) au théâtre de Mondory. — Manuscrit de cette pièce offert au duc d’Orléans ; vers à la gloire de ce prince. — Maladies de Tristan ; ses médecins : Félis, Ranchin, Boujonnier, le célèbre de Lorme ; vers en leur honneur. — Attaque d’apoplexie de Mondory.- La Panthée (1638). — Jugement de l’abbé d’Aubignac écrit d’après l’ordre du cardinal. — Les Amours (1638). — La Chute de Phaéton, par le frère cadet de Tristan, J.-B. L’Hermite de Vauselle (1639), parent, par sa femme, de Madeleine Béjart. — Vers de Tristan pour des poètes, des soldats, des dames, pour les ballets de la cour ; le ballet du Triomphe de la Beauté. — Tristan est repris par Monsieur en qualité de gentilhomme ordinaire (1640). — L’Orphée (1641) et Berthod l’incommodé ; vers de Scudéry et de Colletet sur l’Orphée. — Conspiration de Sedan ; rôle odieux Joué par J.-B. L’Hermite dans cette affaire ; le duc de Guise passe en Flandre, où il épouse la comtesse de Bossu. — La Lyre, dédiée au financier Montauron (1641) ; Mme Tallemant et Mlle de Souscarrière. — L’Ode à Mgr. le Grand. — Les Lettres mêlées, dédiées à Mme Du Plessis-Guénegaud (1642). — Tristan est de nouveau mis hors de la maison de Monsieur (1642). — Le Page disgracié (1642). — Les Plaidoyers historiques (1643). — Mort de Louis XIII ; le duc de Guise rentre en France. — Stances de Tristan à Monsieur sur la prise de Gravelines (1644). — La Folie du Sage (1644) et l’Ode sur les premières couches de Madame (1645). — La Mort de Sénèque jouée par l’Illusire Théätre (1644). — La Mort de Crispe (1645). — Tristan chevalier d’honneur de la duchesse de Chaulnes. — Tristan gentilhomme de Ia maison du duc de Guise (1646).

— Henri de Lorraine se rend à Rome pour faire annuler son mariage avec la comtesse de

Bossu, afin d’épouser Suzanne de Pons. — Le logis de Tristan rue Neuve Saint-Claude aux Marais du Temple : ses livres ; ses tableaux. — L’Office de la sainte Vierge (1646) ;

Tristan le présente à la reine (1647). — La Mort du grand Osman (1647) ; M. de Cézy. — L’expédition de Naples ; nombreuses poésies de Tristan pour le duc de Guise et pour Suzanne de Pons. — Les Vers héroïques (1648), — Arrestation de M. de Modène ; le duc de Guise prisonnier des Espagnols. — Le chancelier Séguier. protecteur de Tristan ; vers de Tristan en son honneur ; élection du poëte à l’Académie {1649).,..,........ p. 175-278

Cuap.IV.-— LES DERNIÈRES ANNÉES DE TRisTAN.— Les Triomphes de Louis le Juste, ’Elite des Bouts-rimés de ce temps (1649), et l’Ovide er belle humeur (1650). — Amour platonique de Monsieur pour Anne de Saujon ; poësies manuscrites présentées par Tristan à la favorite : il est probable qu’elle obtint le rétablissement de Tristan dans la maison de Monsieur. — J.-B. L’Hermite, sa femme et sa fille, engagés dans la troupe de Madeleine Béjart et de Molière. — Les Lettres du président Maynard et le duc de Joyeuse. — Tristan souhaite d’être appelé en Suëde à la cour de Christine (le baron de Spar à l’Académie ; vers pour Mie de La Barre ; lettre de Chevreau à Tristan). — Fin de la Fronde ; retour du roi à Paris : Tristan le salue par des vers, que récite la petite Faret. — Mise en liberté du duc de Guise : il intente un procès pour vol à Suzanne de Pons, tandis que ia comtesse de Bossu s’enfuit avec le comte de Vandy. — Tristan rentre dans la maison du duc de Guise. — L’Amaryllis (1652). — Les Rivales du jeune Quinault, disciple de Tristan, et l’origine des droits d’auteur (1653). — Le mariage de Tristan, la mort de sa femme et de son jeune fils, paraissent des inventions intéressées de Quinault ; Quinault a dû être d’abord le petit valet de Tristan, et non le camarade de son fils. — Le Parasite (1653). — La Coromène. — La Carte du royaume d’Amour. — Ode à M. Conrart sur la mort de Balzac (1654). — Sonnet au jeune roi sur la prise de Stenay et la levée du siège d’Arras (1654). — La Renommée à S. A. de Guise, ode sur la seconde expédition de Naples (1654). — Tristan gravement malade. — Les Coups de l’Amour et de la Fortune sont-ils bien de Quinault, ou le produit de la collaboration de Mme de Beauchâteau, de M. de Prade, de Tristan et de Scarron ? — Fin chrétienne de Tristan, le mardi 7 septembre 1655. — Son enterrement. — Sa prétendue épitaphe. — Sa succession ; ce qu’il faut penser de l’épigramme d’Habert de Montmort. — Le corps de Tristan fut déposé dans l’église Saint-Jean-en-Grève, qui a été démolie pendant la Révolution, — La réputation

du poète lui a survécu cinquante ans 
 p. 279-313

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UN PRÉCURSEUR DE RACINE

TRISTAN L’HERMITE

SIEUR DU SOLIER

(1601-1655)

5A FAMILLE, SA VIE. SES ŒUVRES

THÈSE POUR LE DOCTORAT

PRÉSENTÉE A LA FACULTÉ DES LETTRES DE PARIS

PAR

N.-M. BERNARDIN

Ancien élève de l'École Normale Supérieure Agrégé de Lettres Professeur de rhétorique an Lycée Charlemagne

PARIS

ALPHONSE PICARD ET FILS, ÉDITEURS 82, rue bonaparte, 82

1895

À MA MÈRE
JE DÉDIE CE LIVRE