Livre:Bertrand - La religion des Gaulois.djvu

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TitreLa religion des Gaulois Voir l'entité sur Wikidata
AuteurAlexandre Bertrand Voir l'entité sur Wikidata
Maison d’éditionErnest Leroux
Lieu d’éditionParis
Année d’édition1897
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TABLE DES MATIÈRES


Pages.
Préface 
 vii-xi
INTRODUCTION
Ire Leçon. — Leçon d’ouverture 
 1-15
La religion des Gaulois a traversé trois phases ou périodes distinctes, correspondant à trois groupes sociaux bien caractérisés : le mégalithique, p. 3 ; — le celtique, p. 8 ; — le galatique ou kimrique, p. 11 ; — avant de subir l’influence gréco-romaine à la suite de la conquête. — A chacune de ces périodes la religion a varié, p. 13.
IIe Leçon. — Les sources, la méthode 
 16-24
Difficulté du sujet, p. 16 ; — insuffisance des textes pour résoudre le problème, p. 17. — Nouvelles sources d’information : le Musée des Antiquités nationales et les monuments figurés, p. 18 ; — la Revue des traditions populaires et les légendes, p. 19 ; — les survivances, p. 20. — Questions à résoudre, p. 24.


PREMIÈRE PARTIE
LA GAULE AVANT LES DRUIDES
IIIe Leçon. — Le groupe mégalithique 
 27-41
La distribution des monuments mégalithiques indique un mouvement de migration du nord-est au sud-ouest ; probabilité d’un contact de nos populations primitives avec les nations touraniennes. La civilisation touranienne. Son unité linguistique et religieuse. La magie et les sorciers, p. 28-36. — Les Finnois et les Scythes, p. 38. — Les Hyperboréens, p. 39. — Ouvrages à consulter, p. 41.
IVe Leçon. — Le culte des pierres 
 42-54
Minéraux précieux déposés dans les chambres sépulcrales mégalithiques, p. 45 ; — traces de cérémonies magiques pratiquées dans ces sépultures, p. 45. — Le tumulus de Gavr’Inis et la chiromancie, p. 46. — Le Mané Lud, p. 49. — Le Mané er-H’oeck, p. 52.
IVe Leçon. — Superstitions relatives aux pierres précieuses. — Pierres à bassins. — Pierres trouées 
 53-67
La croyance aux vertus des pierres est une très ancienne tradition. Le Pseudo-Orphée et Pline, p. 57. — Survivances de ces superstitions. Les pierres de foudre, p. 62. — Pierres à cupules, à bassins et à cercles avec fusées : pierres trouées, en Gaule, en Irlande, en Écosse, en Angleterre et en Scandinavie, p. 63 ; — dans l’Inde ; les Mahadeos, p. 64-66.
VIe Leçon. — Les sacrifices humains. 
  
Ces pratiques ne sont point d’origine druidique, mais une survivance du culte chamanique, p. 70. — Les sacrifices humains en Grèce et à Rome, p. 73 ; — témoignages de Platon et de Théophraste p. 76. — L’origine doit en être cherchée chez les Touraniens, p. 80.
VIIe Leçon. — Superstitions et croyances des populations du nord de l’Europe et de l’Asie en rapport avec les superstitions et croyances des Gaulois 
 82-95
Populations de l’Empire russe. — Enquête de 1776, p. 83. — Persistance de rites païens chez ces populations, même après leur conversion au christianisme. — Les keremet, p. 86 ; — croyances à un Dieu suprême et à l’immortalité de l’âme, p. 87 ; — rapprochements avec les croyances des Gaulois, p. 88-89. — Les chamans finnois et sibériens ; un sacrifice humain chez des Tschouktas, p. 91 ; — Le chamanisme chez les Tartares d’après le P. Hue, p. 92 ; un lama médecin et magicien, p. 93.
VIIIe Leçon. — Les influences aryennes 
 95-108
Les influences aryennes succèdent aux influences chamaniques, p. 97 ; — les feux de la Saint-Jean, survivances des vieilles cérémonies solsticiales. — Ovide et les Palilies, p. 98 ; — Ovide ignorait déjà l’origine et le sens de ces cérémonies auxquelles il avait pris part dans son enfance, p. 100. — Importance sociale des fêtes religieuses dans l’antiquité, p. 103. — Le feu sacré en Irlande et en Écosse, p. 105 ; — comment on produisait le feu sacré, p. 107.
IXe Leçon. — Le feu de la Saint-Jean 
 109-121
Exemples remarquables de survivances. — La roue enflammée, la bûche de Noël, bénédiction du feu, p. 111. — L’Église amenée à tolérer, puis à christianiser les cérémonies après les avoir interdites comme diaboliques, p. 112. — Institution de la fête de la Saint-Jean. — Bossuet et le feu ecclésiastique, p. 115. — Les feux de la Saint-Jean dans nos diverses provinces, p. 116 et suiv.
Xe Leçon. — Les herbes de la Saint-Jean 
 127-139
La croyance à leurs vertus se lie aux pratiques de la magie et remonte à la plus haute antiquité ; témoignage de Pline, p. 123 ; — cueillette des herbes de la Saint-Jean à Marseille et dans le Perche, p. 124 ; — la camomille, p. 125 ; — l’armoise, 126 ; — le chiendent, p. 128 ; le lierre terrestre, p. 129 ; — le mille-pertuis ou chasse diable, p. 10 ; — la bardane ou grateron, le samole et le selago, p. 180 ; — l’orchis, p. 131 ; — la verveine, p. 138. — La cueillette du gui, opinion de M. Gaidoz, p. 134. — La cueillette des herbes médicinales dans les lamaseries du Thibet, p. 136.
XIe Leçon. — Le swastika ou croix gammée 
 140-158
Nouvel exemple de survivances. — La croix gammée ou swastika primitivement signe solaire ; son extension dans le monde, p. 142 ; — se montre en Gaule dès le viiie siècle pour le moins dans les stations lacustres de la Savoie et des cimetières du haut Rhin remontant au premier âge du fer, p. 144 ; — sur les bords de la Méditerranée et dans les vallées pyrénéennes aux environs de l’ère chrétienne, p. 145. — Les statues de Vélaux, p. 149. — La pierre de Robernier, p. 152. — Le swastika sur des monnaies gauloises, p. 153 ; — sur des coffrets cinéraires et des fibules d’époque romaine, p. 134 ; — sur des boucles mérovingiennes, p. 156.
XIIe Leçon. — Le swastika (suite) 
 159-172
Le swastika accepté par les chrétiens comme équivalent de la croix. Inscriptions funéraires des catacombes. — Le Diogenes fossor, p. 160. — Le Bon Pasteur et l’ange Gabriel, p. 161 ; — rapprochement avec une peinture de vase grec, id. — Le swastika sur des croix chrétiennes irlandaises, p. 162 ; — se trouve en Asie Mineure et en Grèce dès le xve siècle au moins avant notre ère : 1o  à Hissarlik ; 2o  à Mycènes, p. 164 ; — puis au viiie siècle à Chypre, p. 165 ; — à Athènes (vases du Dipylon), en Béotie, p. 165-166 ; — en Italie chez les Ombriens et chez les Samnites (viie et iiie siècles av. J.-C), dans l’Italie méridionale (ive siècle av. J.-C.), p. 170-171 ; — sur la poitrine d’Hélios comme sur la poitrine de Buddha (cratère du Musée de Vienne), p. 172.
XIIIe Leçon. — Le swastika (suite) 
 173-184
Le swastika en Scandinavie, p. 174 ; — dans l’Inde sur des monuments buddhiques et jainas des premiers siècles avant et après notre ère, p. 176. — Le swastika associé à la rouelle ou roue solaire, p. 177 ; — en tête des édits du roi buddhiste Piyadasi-Açoka (iiie siècle avant notre ère), p. 178. — Origines des symboles, opinions de Ludwig Müller, Goblet d’Alviella et Salomon Reinach, p. 182.
XIVe Leçon. — Autres signes solaires 
 185-190
Le swastika n’est pas le seul signe solaire dont les traces se retrouvent en Gaule. Les rouelles gauloises sont des amulettes solsticiales, p. 185 ; — la roue solaire dans l’Inde, p. 186 ; — le Jupiter gaulois à la roue, p. 188 ; — la rouelle à six rayons, prototype du chrisme, p. 189.
Pages.
XVe Leçon. — Le culte des eaux 
 191-212
Le culte des fontaines est une survivance de l’époque celtique, p. 192 ; — les divinités des sources thermales ; Greppo, Chabouillet et Charles Robert, p. 193. — Les fontaines saintes, p. 197 ; — dans le département d’Eure-et-Loir, p. 198 ; — dans l’Aisne, p. 203 ; — dans le pays Éduen, p. 205 ; — en Armorique, p. 208, etc. — Le culte des fontaines semble avoir été régularisé par les druides. Les abbés des grandes abbayes ont continué la tradition, p. 210-213.


DEUXIÈME PARTIE
LA GAULE APRÈS LES DRUIDES
XVIe Leçon. — Résumé de la première partie 
 215-227
XVIIe Leçon. — Les symboles religieux sur les monnaies gauloises 
 228-244
L’influence des druides commence à se faire sentir. — Valeur des symboles gravés sur les médailles armoricaines, trop méconnue aujourd’hui. Duchalais, Lambert, Hucher avaient vu plus juste. Il faut reprendre leur tradition, sans tenir compte des exagérations de Fillioux, p. 230 et suiv. — Symboles ayant une signification certaine : le swastika, p. 237 ; — le triskèle, p. 239 ; — le foudre, p. 241 ; — le signe de l’esse §, p. 242. — Les druides ont dû présider à ce monnayage, p. 243-244.
XVIIIe Leçon. — Les « oppida » du type d’Avaricum 
 245-231
Caractère de ces oppida construits tous sur un même modèle, p. 246 ; — oppidum de Murcens, p. 248 ; — statistique avec carte des oppida de ce type, p. 249. — Une école d’architectes devait exister à cette époque dans les communautés druidiques, p. 250.
XIXe Leçon. — Les druides 
 252-276
Les druides d’après les textes. Du peu de valeur des renseignements donnés par César touchant les dieux gaulois, p. 255. — Origine et organisation des druides, p. 256 ; — leur enseignement, p. 262 ; — leur doctrine, p. 265. — Dis pater et Ésus, p. 267. — L’éternité des âmes, p. 270. — Rôle politique des druides, 273 ; — leur disparition de Gaule, p. 274.
XXe Leçon. — L’Irlande druidique 
 277-296
L’Irlande est restée en grande partie druidique, même après son entière conversion au christianisme, p. 178 ; — la constitution politique et les lois civiles, œuvre des druides, n’ont reçu que des modifications légères, p. 280. — Le Senchus-mor, les lois des Brehous (Ollamhs, c’est-à-dire druides de second rang), est resté la loi du pays jusqu’au xiiie siècle, à côté des lois anglaises. Ces lois nous donnent une idée suffisamment juste de l’ancien état social du pays, p. 284. — De la prépondérance des druides dans la société irlandaise à l’époque celtique. Des connaissances exigées des membres d’un rang élevé dans la corporation, p. 287. — Les druides de haut rang avaient le pas sur les rois, exemple tiré de l’épopée irlandaise, p. 290. — Communautés analogues aux communautés druidiques signalées chez les Gètes, p. 294. — Les lamaseries du Thibet peuvent donner une idée assez exacte de ce qu’étaient les communautés druidiques, p. 296.
XXIe Leçon. — Les lamaseries 
 297-312
Les collegia ou communautés religieuses dans l’antiquité, p. 298. — La cité religieuse de Comana (Cappadoce) avec ses dix mille hiérodules, p. 299. — Les lamaseries du Thibet peuvent être considérées comme une survivance de ces antiques institutions, p. 300. — Description des lamaseries de la Mongolie et du Thibet, par le P. Huc, p. 302-309 ; — rapprochements avec les communautés druidiques, p. 310.
XXIIe Leçon. — La religion après les invasions galatiques et la conquête romaine 
 313-340
Représentations figurées étrangères aux types classiques et dont les textes ne parlent pas, p. 314 ; — le dieu cornu, le dragon à tête de bélier, p. 313 ; — les tricéphales, p. 316 ; — le dieu au maillet, p. 318 ; — le dieu à la roue, p. 319 ; — les divinités assimilées, p. 320 ; — Mercure, p. 322 ; — Apollon, p. 327 ; — Mars, p. 329 ; — Jupiter et Minerve, p. 331, sont des divinités gréco-romaines, non des divinités celtiques ou gauloises. — Divinités topiques, p. 332. — Divinités kimro-belges, p. 335. — Rôle des druides vis-à-vis des divinités étrangères importées, p. 338.
XXIIIe Leçon. — Les triades et les divinités à symboles 
 341-362
La triade de l’autel de Reims, p. 341-344 ; — symboles des triades, p. 343 ; — origine de la triade, p. 347; — la Triade de Lucain, p. 330 ; — l’autel de Paris : Ésus, Cernunnos et le Tarvos Trigaranos, p. 331 ; — l’autel de Trêves aux trois grues et le dieu bûcheron, p. 233 ; — le Dis pater gaulois de César représenté sous la figure de Jupiter Sérapis, p. 334. — Le comput du temps par nuits et non par jours, p. 335.
XXIVe Leçon. — Le chaudron de Gunuestrup 
 363-380
Découvert dans le Jutland (presqu’île cimbrique). Couvert de bas-reliefs où se retrouvent les principaux symboles de la triade kimrique ; paraît l’œuvre d’un collège de prêtres cimbres ; — du rôle des communautés comme propagatrices des langues et de la civilisation indo-européenne (voir Annexe I). — Opinions de Sophus Muller sur les bas-reliefs du vase, p. 365. — Le chaudron n’est une œuvre ni gauloise, ni scandinave, elle appartient à un pays intermédiaire, p. 372 ; — et à une période voisine de l’ère chrétienne, p. 273. — Les conclusions de Sophus Muller paraissent légitimes ; — improbabilité d’une date postérieure, p. 374 ; — preuves à l’appui de son caractère cimbrique, tirées de l’examen des deniers romains des familles Fundania. Cloulia, Egnatuleia et Julia, ainsi que des bas-reliefs de l’arc d’Orange dont les trophées représentent, comme les bas-reliefs du chaudron, des armes cimbriques. 
 376-379
XXVe Leçon. Conclusions 
 381-389
(Voir la préface).

ANNEXES
A. Observations sur la religion des Gaulois et sur celle des Germains, par Fréret 
 391
B. Le chamanisme 
 394
C. Les cupules 
 397
D. Les superstitions 
 400
E. Les feux de la Saint-Jean 
 406
F. Opinions de J.-B. de Rossi sur la signification de la croix gammée dans les catacombes 
 412
G. Extrait du mémoire de M. Deloche sur Le jour civil et les modes de computation des délais légaux en Gaule 
 413
H. De la propagation et de l'altération des langues indo-européennes en Occident 
 415
I. Les abbayes chrétiennes d’Irlande et d'Écosse héritières des communautés druidiques 
 417