Livre:Brunot - Histoire de la langue française, des origines à 1900 — Tome 3, Première partie.pdf
Titre | Histoire de la langue française, des origines à 1900 — Tome 3, Première partie |
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Sous-titre | La Formation de la Langue classique (1600-1660) |
Volume | 3.1 |
Auteur | Ferdinand Brunot |
Maison d’édition | Armand Colin |
Lieu d’édition | Paris |
Année d’édition | 1909 |
Bibliothèque | Bibliothèque nationale de France |
Fac-similés | |
Avancement | À corriger |
Série | vol.3.1 : La Formation de la Langue classique (1600-1660)
vol.3.2 : La Formation de la Langue classique (1600-1660) vol.4.1 : La Langue classique (1660-1715) vol.4.2 : La Langue classique (1660-1715) vol.5 : Le français en France et hors de France au xviie siècle vol.6.2, fasc.1 : La grammaire et les grammairiens. L’orthographe. La prononciation. Le vocabulaire vol.7 : La propagation du français en France jusqu’à la fin de l’Ancien Régime |
Pages
LES INSTITUTIONS. — LES ŒUVRES
L’opinion au moment de l’arrivée de Malherbe à Paris, 1. — Le réformateur, 2-3. — Épuration du vocabulaire, 3-6. — Réglementation de la langue, 6-9.
Les satiriques. — Camus, 10. — Mlle de Gournay, 11-14.
Les disciples de Malherbe, 15. — Deimier, 16. — La grammaire et le monde, 16-18.
Le langage « pédant», 19-21. — Le langage du Palais, 21-27. — Le langage de la ville et l’usage de la Cour, 27-28. — Un témoin : Anthoine Oudin, 28-30.
Fondation de l’Académie, 31-35. — Travail de l’Académie, 35-36. — Les Sentiments sur le Cid, 36-39. — Le premier projet du Dictionnaire, 39-42.
Sa vie et son œuvre, 46-51. — Valeur des Remarques, 51-56.
La Mothe Le Vayer. Les lettres à Naudé, 57-60. — Scipion Dupleix. La Liberté de la Langue françoise dans sa pureté, 60-63. — Triomphe de Vaugelas. Les Remarques entrent dans les manuels de grammaire et dans la pratique des écrivains, 63-65.
La préciosité est ancienne, 66-69. — Les créations des précieux. Les mots, 69-72. — Les phrases, 72-74.
Ses éléments linguistiques. Le burlesque est la négation des règles nouvelles, 75-78. — Succès et décadence du genre, 78-80.
Indications sommaires sur les diverses séries de Lexiques. Dictionnaires français latins, 83-84. — Français-flamands, 84. — Français-espagnols, 84. — Français-italiens, 84. — Français-anglais, 85. — Français-allemands, 85. — Nicot, 86. — Cotgrave, 87. — Monet, 88. — Anthoine Oudin, 89. — Les lexiques et la langue, 90-94.
Fin de l’archaïsme volontaire, 95. — Dédain des vieux mots, 96. — Résistance de Mlle de Gournay, 96-97. À la poursuite de l’archaïsme, 97-99. — Vaugelas et ses contradicteurs, — 99-101. — Les pamphlets et les parodies, 101-104. — Mots considérés comme vieux par les théoriciens, 104-123. — Réflexions sur ces proscriptions, 123-124. Mots qui vieillissent sans être condamnés, 124-144. — Mots qui perdent un sens ancien, 145. — Le sens ancien est condamné par un théoricien, 146-147. — Le sens ancien tombe en désuétude sans être condamné, 147-150.
Progrès de la délicatesse sous l’influence du « Père Luxure », 151. — Développement parallèle de la pruderie, 151-153. Plaisants scrupules, — 153-156. — Chose ou poitrine devenus suspects, 156-157. — Mots condamnés comme indécents, 157. — Mots condamnés comme réalistes, 158.
Il y a toujours eu des mots « bas », 161. — Malherbe donne l’exemple du dégoût. Les mots « parqués en castes », 162-165. — Les mots bourgeois, 165. — Les mots peuple, 166. — Liste de mots déclarés bas, 167-173. — Comment on peut augmenter cette liste, 174. — Le style se purifie, 175-179.
Malherbe dégasconne la Cour, 180-181. — On fuit les moindres traces des barbarismes des provinces, 182-183.
Les mots du palais, 184-185. — Les mots des divers métiers, 185-188. — Les mots des sciences, 188-193.
Plus de mots nouveaux, 194. — Le néologisme et Vaugelas. Explication de quelques concessions apparentes, 196-198. — La Mothe Le Vayer défend les droits de l’écrivain, 198-199. — Théorie de Dupleix, 199. — Mots nouveaux : 1o Dérivation impropre, 200-206. — 2o Dérivation propre. Diminutifs, 206-208. — Substantifs, 208-211. — Adjectifs, 211-212. — Verbes, 212-214. — Adverbes, 214-215. — 3o Composition par particules, 215-216. — 4o Composés proprement dits, 216. — 5o Mots d’emprunt latins et grecs, 217-220. — Italiens, 220-222. — Espagnols, 222-223. — Emprunts aux autres langues, 223. — Mots d’origine incertaine, 223-225. — Nouveautés de sens, 225-226.
Les simples distingués des dérivés et des composés, 225-228. — Fixa- tion du sens de divers mots, 228-229. — Un exemple des analyses du temps, le sens de galant, 237-240.
Malherbe et Vaugelas ne sont pas pour la libre création « des phrases », 241-242. — Abus du style figuré. Nervèze. Des Escuteaux et leurs semblables, 243-245. — Malherbe et les expressions figurées, 245-247. — Protestations, 247. — Sorel et le Berger extravagant, 249-250. — La mode continue. Précieux et précieuses, 250-251. — Essai de classement de ces images, 251. — Où on les prend ? 253. — La mode et les termes de guerre, 253-255. — Les distractions mondaines. La chasse, les jeux, les arts, la vie, 255-259. — Cyrano parodie ce style. Chevreau censure jusqu’aux censeurs, 260-261.
1re série. Français — langues mortes, 262-264. — 2e série. Français-langues vivantes, 264-267. — 3e série. Dictionnaires polyglottes, 267-269. — 4e série. Dictionnaires techniques, 269. — 5e série. Dictionnaires partiels (ib.). 6e série. Dictionnaires étymologiques, 270. — 7e série. Dictionnaires de proverbes 270. — Lexiques modernes à consulter pour cette période, 270-271.
Disparition de Es, 273.
Grand, 277. — Féminins en e, 278. — Féminins en esse, eresse, ib. — Féminins en euse, 279. — Féminins en trice, ib. — Attribution d’un rôle spécial aux vieilles formes bel, nouvel, vieil, 281.
Pluriel des mots en l et t, 281-283.
Comparatifs, synthétiques, 283. — Les superlatifs en issime, 283-281. Substantifs mis au comparatif ou au superlatif, 284-285. — Les adverbes du superlatif, 285.
Huitante, septante, nonante, 286. — Mil, Milliard, 286. — Et entre deux noms de nombre, 287. — Ordinaux, 287-288.
Personnels, il et y, t-il, lui et y, 289. — Possessifs, 289-290. — Démonstratifs, cil, 290. — Cestui, 290. — Cestui-ci, cestui-la, 291-292. — Icelui, 292. — Cet homme-ci, cet homme ici, 293. — Relatifs, Qui et qu’il, 293-294. — Dont et d’où, 294. — Interrogatifs, Les formes périphrastiques, Comme et comment, comme quoi, 294-295. — Indéfinis, Autre, aucuns, un chacun, certain, 296-297. — On et l’on, 297. — Maint, nul, part, 298. — que que, qui qui, 298-299. — Quel, quelque, trestout, 299-300.
Conjugaison pronominale des verbes intransitifs, 301-302. — Verbes pronominaux et verbes transitifs, 302-303. — Substituts du passif, 303.
Vessir et vesser, toussir et tousser, 304. — vestir, 304. — departir, 304. — haïr, 304-305. — uir, abhorrir, recouvrir et recouvrer, 305-306. — despenser et despendre, 306.
Aimé-je et perdé-je, 306-307.
Alternance A-E, paroir, 307. — Alternance E-IE, ferir, gesir, seoir, cheoir, 307-309. — Alternance OU-EU, mouvoir, pleuvoir, trouver, éprouver, souloir, fleurir, 309-310. — Radicaux atones en yod : attraire, braire, ouïr, raire, 310-311. — Introduction d’un s ou d’un z dans le radical atone ou tonique ; bruire, frire, occire, dire, benir, 311. — Radicaux atones en z, 312. — Radicaux des verbes en dre, tre : peindre, pondre, semondre, prendre, soudre, moudre, sourdre, ardre, espardre, istre, tistre, toldre, 312-314. — Introduction d’un r dans des radicaux atones : recourre, secourre, 314. — Radicaux en l : chaloir, 314. Radicaux atones ou toniques en l mouillée : bouillir, cueillir, tressaillir, faillir, vouloir, valoir, douloir, 314-315. — Pouvoir, 315-316. — Arraisonner, pertuiser, 316. — Radicaux particuliers du subjonctif, 316-317. — Épanouir, évanouir, 317. — Aller, 311.
La désinence es, 318. — La désinence s, ib.
Prononciation de s, 319. — S, désinence écrite, à la première personne, 319-320. — S à l’impératif, 320. — S à l’imparfait de l’indicatif et au conditionnel, 320. — S au passé simple, 321. — La désinence ent, 321. — Les désinences ions, iez, 321-322.
Je prins, 322. — Passés en is et en us, 322-323.
Le présent : je sois et je soye, qu’il aye et qu’il ait, 323. — L’imparfait, 323-324.
Tixtre et tisser. Benistre et benir. Courre et courir, 324-325.
Mors et mordu. Tins. Résolu et résout. Tolli et tollu. Bouilli et boulu. Failli et fallu. Benit, benite. Cheu, cheut, 325-326.
Gérondif et participe en ancien français. La théorie de Malherbe, 326-327. — Oudin et Vaugelas réservent l’accord à l’adjectif verbal, 328-331. — Gérondif avec en, 331.
Futurs contractes ; 1re conjugaison : donrai-lairrai, 333-334. — Autres conjugaisons. Futurs refaits sur l’infinitif : bouillirai, cueillirai, faillirai, boirai, fairai, 334. — Futurs refaits sur le présent : oirai, 335. — Futur de choir et de seoir, 335-336. — Orthographe des futurs : loueray et lourai, 336.
Être suivi d’un participe présent, 336. — Aller suivi d’un participe présent, 337-338. — Rendre suivi d’un participe passé ou présent, 339-340. — S’en aller suivi d’un participe passé, 340. — Devenir, se rendre, cuider, 341. — Savoir, 341-342.
Théories d’Oudin et de Vaugelas, 343-344. — Indécision de la langue, 344-345. — Les temps composés du verbe être, 345.
Adverbes en ment tirés d’adjectifs en ant, ent, 346. — Adverbes tirés d’adjectifs en ie, ue, ée, 346. — Adverbes tirés d’adjectifs où le e est précédé de consonne, 346-347.
Guère, naguère, jusque, presque, 347.
Illec, illecques. Onc, oncques. Avec, avecques. Donc, donques, 347349.
Puis après, encore derechef, 349. Adverbes proscrits, 349-374. Formes de diverses locutions adverbiales, 374-375.
Prépositions suivies de de : près, après, hors, 376-377.
Prépositions proscrites, 377-383.
Réunion des éléments conjonctifs, 384.
Conjonctions proscrites, 384-397.
Conjonctions nouvelles, 397-398.
Index lexicologique, 399-412.
- ↑ Par suite d’une erreur typographique, le chapitre VII et le chapitre VIII ont été numérotés VI et VII dans le texte.