Livre:Swift - Le Conte du tonneau - tome 1 - Scheurleer 1732.djvu

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TitreLe Conte du tonneau Voir l'entité sur Wikidata
Sous-titrecontenant tout ce que les arts, & les sciences ont de plus sublime et de plus mystérieux ; avec plusieurs autres pièces très curieuses.
VolumeTome premier
AuteurJonathan Swift Voir l'entité sur Wikidata
Maison d’éditionHenri Scheurleer
Lieu d’éditionLa Haye
Année d’édition1732
Publication originale1704
BibliothèqueInternet Archive
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AvancementTerminé
Série tome 1er,  tome 2d

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TABLE
DES
 MATIERES.

(Les trois entrées qui suivent ne font pas partie de l’ouvrage original.)
Dedicace pretendue du Libraire à Mylord Sommers. De quelle maniere il a découvert, que c’eſt à ce Seigneur que l’Auteur a trouvé bon que l’Ouvrage fût dedié....pag. 7. 8. & 9
pag. 5. 7. 8. & 9.
Le Ridicule des Faiſeurs de Dedicaces, qui donnent à leurs patrons des Eloges, qui ne conviennent pas à leur Caractere. ...10. 11.
10. 11.
Avertiſſement du Libraire. Il rend compte au Public du tems qu’il a gardé ces Ouvrages chez lui ; de l’année, où, selon lui, ils ont été compoſez ; & des raiſons, qui le déterminent à les donner au Public. ...14.
Epitre Dedicatoire à S. A. R. le Prince Posterite.
L’Auteur, craignant que le Tems, Gouverneur de ce Prince, ne détruiſe bientôt toutes les productions du Siecle, ſe plaint de la Malignité de ce Pedagogue, qui fait paſſer les Ouvrages les plus eſtimez comme des éclairs. ...17. juſques 22.
17. juſques 22.
Il s’efforce à perſuader à S. Alteſſe, qu’en dépit de ſon Gouverneur, il y a aſſeurement dans le ſiécle preſent de l’Eſprit, du Savoir, &des Auteurs ; & il proteſte, qu’il en a vu plusieurs de ſes propres yeux. ...25. & ſuivant.
25 & ſuivant.
Projet pour donner de l’Employ aux Beaux-Eſprits Petits-Maîtres, afin de les détourner d’attaquer la Religion & le Gouvernement. …32.
Delicateſſe des Traits d’Eſprit modernes, qui ne ſoufrent pas le tranſport. ...34.
Méthode pour pénétrer ſans peine dans les Penſées les plus miſterieuſes d’un Auteur. ...36.
Juſtes Plaintes de la multitude des Auteurs, faite par la multitude même des Auteurs. Echantillons de ces Plaintes. ... 37. 38
37. 38.
Ce Sujet eſt éclairci par le Conte d’un homme à groſſe bedaine preſque étouffé dans une foule. ...39.
L’Auteur prétend ſe prévaloir des Prérogatives accordées à tous les Ecrivains Modernes : ſavoir, de dire quelque choſe de beau & de ſublime, quand on ne le comprend pas, & de ſe louer ſoi-même ſans façon. ...40. 41.
40. 41.
La raiſon pourquoi aucun Trait, Satyrique n’entre dans tout cet Ouvrage, contre la louable coutume des Livres modernes. ...42. 43.
42. 43.
Raiſon veritable & nouvelle pourquoi la Satyre eſt plus goutée que le Panegyrique. ...44. 45. 46.
44. 45. 46.
La Difference qu’il y a entre la République d’Athenes, & la Grande-Bretagne, par rapport à la Satyre generale qui regarde tout un Peuple, & la Satyre qui a pour objet quelque Particulier. ...47. 48. 49.
47. 48. 49.
Deſſein de l’Auteur de donner au Public un Panegyrique du Genre-Humain & une Defenſe modeſte du procédé de la Populace dans tous les âges. ...50.
I. SECT. Introduction au Conte du Tonneau. Diſſertation Phyſico-Mythologique, ſur les Machines Oratoires. Il y en a trois ſortes, la Chaire, l’Echelle, & les Théâtres des Charlatans. ...52. 53. 54.
52. 53. 54.
Tendreſſe de l’Auteur pour le nombre trois, dont il promet le Panegyrique. ...56. 57.
56. 57.
Des Chaires, la matiere & la forme les plus convenables. ...57. 58.
57. 58.
De l’Echelle, Machine Oratoire, ſur laquelle les Orateurs Anglois effacent ceux de toutes les autres Nations dans le même genre. ...58.
Du Théâtre ambulant, Séminaire des deux autres Machines Oratoires. ...59.
Ménagement délicat & judicieux de l’Architecture dont on ſe ſert dans les Theatres Dramatiques. ...61. 62. 63.
61. 62. 63.
Les Machines Oratoires repreſentent emblematiquement les differens tours d’eſprit de ceux qui y montent, & même de toutes ſortes d’Auteurs & d’Ouvrages. ...64. 65.
64. 65.
Apologie des Auteurs de Grubſtreet contre les Societez revoltées de Gresham & du Caffé de Guillaume. ...66. 67. 68.
66. 67. 68.
Les Lecteurs ſuperficiels ne ſauroient déterrer la Sageſſe, qui reſſemble à un Renard, à un Fromage, & à beaucoup d'autres choſes qu’on ne ſonge gueres à y comparer. ...69.
L’Auteur promet des Commentaires pour éclaircir pluſieurs Ouvrages miſterieux de l’Academie de Grubſtreet, comme Docteur Fauſtus, petit Pouſſet, &c. ...70. 71. 72. 73.
La perſonne & la plume de l’Auteur uſées au ſervice du public. ...74. 75.
74. 75.
Utilité de pluſieurs Titres & de pluſieurs Dedicaces devant le même Ouvrage. ...76. 77.
76. 77.
II. SECT. Commencement du Conte du Tonneau. Diſcours d’un Pere mourant à ſes trois Fils, il leur donne des Habits, & un Teſtament. ...78. 79.
78. 79.
De la conduite de ces trois Cavaliers dans leur premiere jeuneſſe, & des belles qualitez qu’ils acquirent en frequentant les petits maîtres & les coquetes de la Ville. ...80. 81. 82.
80. 81. 82.
Deſcription d’une Secte, qui reconnoiſſoit un Tailleur pour le Createur & leur Divinité tutelaire ; du culte de ces Sectaires & de leur Syſtème de Religion. ...83. & suivant.
83. & suivant.
Comme les trois Freres ſuivent les modes, & mettent des Nœuds d’épaules, contre le Teſtament de leur Pere, qu’ils ſe rendent favorables par la ſubtilité de quelques diſtinctions Scolaſtiques. ...89. 90. 91.
89. 90. 91.
Ils couvrent leurs habits de Galons d’or, en ſe fondant contre ledit Teſtament sur la Tradition. ...92. 93. 94.
92. 93. 94.
Ils y mettent des doublures de Satin couleur de feu, s’autorisant d’un Codicille, qui n’eſt pas de la façon de leur Pere. ...95. 96. 97.
95. 96. 97.
Ils les chargent de franges d’argent, en ſe prevalant de la fineſſe d’une interpretation Critique dudit Teſtament. ...98. 99.
98. 99.
Ils y ajoutent une broderie Chinoiſe, en éludant le ſens naturel & literal du Teſtament. ...100.
Le plus habile des Freres, nommé Pierre, s’introduit adroitement dans la maiſon d’un grand Seigneur pour élever ſes Enfans ; apres la mort de ce Seigneur il chaſſe les Fils & donne leurs appartemens à ſes Frères. ...102.
Trois eſpeces de Critiques, dont les deux premieres ſont éteintes. ...104. 105.
104. 105.
Son antiquité. Les Auteurs les plus anciens en ont parlé d’une maniere Emblematique. ...110. 111.
110. 111.
Pauſanias en parle ſous le type d’un Ane qui broute les vignes. ...112.
Herodote ſous celui des Anes qui ont des cornes, & d’un autre Ane dont le braire mit en déroute toute une Armée de Scythes. ...113.
Diodore ſe ſert de l’Emblème d’une herbe empoiſonnée. ...114.
Et Cteſias de celui d’un Serpent qui vomit du poiſon & qui n’a point de dents. ...115.
Garçons-Critiques indiquez par Terence ſous le nom de Malevoli. ...116. 117.
116. 117.
Le veritable Critique comparé à un Tailleur, & à un Mendiant. ...118. 119.
118. 119.
Trois marques Characteriſtiques du vrai Critique Moderne. ...120. 121.
120. 121.
Pierre fait le gros dos, ſe donne des titres, & pour pouvoir ſoutenir ſes grands airs, il s’érige en Inventeur de Projets. ...124.
L’Auteur ſe flatte d’être bientôt traduit dans toutes langues étrangeres. ...125.
Pierre achete pour une somme modique la Terre Australe ; il la vend en détail à plusieurs gens ſans les en mettre en poſſeſſion. Il débite un remède contre les Vers. ...126.
Il établit un Bureau en faveur des Hypocondriaques & des gens tourmentez des vents. ...127.
Il nourrit une race de Taureaux, deſcendus de ceux de Colchos, mais dont les pieds étoient de plomb, au lieu que leurs Ancêtres les avoient d’airain. ...130. 131. 132. 133.
130. 131. 132. 133.
Il vend des pardons à des criminels, qui ne laiſſent pas d’être pendus. ...134. 135.
134. 135.
Il reçoit un coup de hache à la tête, donne dans les plus grandes chimeres, & dans les friponneries les plus infames. ...136. 137.
136. 137.
Il chaſſe de la maison ſa femme & celles de ſes Frères. ...138.
Il leur donne du pain pour du mouton & pour du vin. ...139. 140. 141. 142.
139. 140. 141. 142.
Il débite les plus horribles menſonges, & prétend avoir vu une Vache, qui donnoit aſſez de lait pour en remplir 3000. Egliſes, un Poteau aſſez grand pour en faire ſix Vaiſſeaux de Guerre, & une Maiſon qui faiſoit un Voiage par mer & par terre de plus de 2000. lieuës d’Allemagne. ...143. 144.
143. 144.
Les deux Frères s’emparent par fineſſe d’une Copie du Teſtament, forcent la cave, boivent un doit de vin pour ſe fortifier le cœur, & ſont chaſſez par Pierre à grands coups de pied. ...145. 146. 147.
145. 146. 147.
V. SECT. Digression à la Moderne. ...139. 140. 141. 142.
L’Auteur s’étend fort au large ſur les peines qu’il ſe donne pour rendre ſervice au public en l’inſtruiſant, & ſur-tout en le divertiſſant. ...149. 150.
149. 150.
Il donne aux modernes une recepte pour enfermer dans un petit volume de poche, le Syſtème de tous les Arts, & de toutes les Sciences. ...151. 152.
151. 152.
Defectuoſitez d’Homere, & ſa craſſe ingnorance par raport aux inventions des modernes. ...154. 155.
154. 155.
L’Auteur n’écrit que pour ſuppléer à ce qui manque aux Œuvres de cet ancien. ...156. 157.
156. 157.
Il excuſe les louanges qu’il ſe donne par l’exemple des plus fameux Modernes. ...158. 159. 160.
158. 159. 160.
Les deux Frères chaſſez prennent unanimement la reſolution de réformer leurs habits & leur conduite. Ils prennent l’un le nom de Martin, l’autre celui de Jean, & bien-tôt ils font voir qu’ils ont des Inclinations fort differentes. ...164. 165.
164. 165.
Martin, ayant commencé la réforme de ſon habit d’une manière trop rude & trop impetueuſe, ſe reſoud de s’y prendre avec plus de précaution. ...166. 167. 168.
166. 167. 168.
Jean, emporté par ſon zèle, tire, arrache, & met tout ſon habit en Lambeaux. ...169. 170.
169. 170.
Il emploïe toute ſon éloquence pour porter Martin à la même fougue, mais n’y aïant pas réüſſi, il ſe ſepare de lui. ...171. 172. 173. 174.
171. 172. 173. 174.
Jean devient fou a lier, il s’attire un grand nombre de ſobriquets, & invente la Secte des Æoliſtes. ...175. 176. 177.
175. 176. 177.
VII. SECT. Digreſſion à la louange des Digreſſions. Rien n’eſt plus fort dans le gout moderne que les Digreſſions. Le gout moderne en matiere d’eſprit comparé au gout moderne en matières de ragouts & de fricaſſées. ...178. 179.
178. 179.
Digreſſions abſolument neceſſaires dans le genre d’écrire des Modernes. ...180.
Deux méthodes d’acquérir l’érudition, qui ont à préſent la vogue, la Lecture des Titres, & celle des Index. Les avantages conſiderable de la derniere de ces methodes. ...181.
L’utilité des Syſtémes & des Abregez ; le nombre des Auteurs ſurpaſſent de beaucoup celui des ſujets propres à être traitez dans un Livre, rend abſolument neceſſaires les Abrégez & les Recueils. ...182. 183.
182. 183.
Réponſe à une objection tirée de l’infinité de la matiere. L’obſcenité eſt la ſeule ſource de bel eſprit, ſur laquelle l’invention des modernes ſe ſignale ; elle ne laiſſe pourtant pas de s’épuiſer & de ſe perdre peu à peu. ...184. 185.
184. 185.
Moïens faciles de ſe rendre capable d’écrire ſur toute ſorte des ſujets. ...186. 187.
186. 187.
Si le Lecteur ne trouve pas cette Digreſſion bien placée, il eſt Maître de la réleguer dans quelque autre coin du Livre. ...188.
VIII. SECT. Continuation du Conte du Tonneau. Syſtème des Æoliſtes. Ils ſoutiennent que le Vent ou le ſoufle eſt l’origine de toutes choſes, & qu’il domine dans la compoſition de tous les êtres. ...189. 190.
189. 190.
Borée eſt leur plus grande Divinité. Ils reçoivent leurs inſpirations du meilleur Acabit d’un païs apelé Σηστια. ...195.
Inſpirations communiquées au public par le canal des femmes, & pourquoi. ...198. 199.
198. 199.
canal des femmes, & pourquoi. ...198. 199.
198. 199.
Les notions la plus oppoſées aux attributs Divins font les plus propres à former l’idée d’un Diable. Il n’y a point de Secte qui puiſſe s’en paſſer. ...200. 201.
200. 201.
Les Diables des Æoliſtes font le Cameleon, & un Geant nommé Moulin-à-vent. Les Lapons ſont étroitement liez avec les Æoliſtes Britanniques. ...202. 203.
202. 203.
IX. SECT. Diſſertation ſur l’origine & ſur l’utilité de la Folie ; on lui eſt redevable des conquerans, & des chefs de Secte, tant par raport à la Religion, qu’a Philoſophie. ...205. 206.
205. 206.
La moindre vapeur qui monte dans le cerveau eſt capable de cauſer les entrepriſes, les revolutions, & les Cataſtrophes les plus merveilleuſes. ...207.
Cette vérité eſt confirmée par l’exemple de Henry le Grand qui fit les plus grands préparatifs pour la guerre à cauſe de l’abſence de ſa Maîtreſſe. ...208. 209. 210.
208. 209. 210.
Elle eſt confirmée encore par l’exemple de Louis XIV, dont les vapeurs, qui avoient été la cauſe des plus vaſtes deſſeins, aboutirent à la fin à une fiſtule. ...211. 212.
211. 212.
213. 214. 215. 216.
Il faut à l’homme un gout fin, beaucoup de diſcernement, & des occaſions très-heureuſes pour faire paſſer ſon extravagance pour force d’eſprit. M. Wotton a groſſierement manqué de ce côté-là. ...217. 218.
217. 218.
L’abondance des vapeurs eſt l’unique ſource de toutes ſortes d’extravagances, & les differentes eſpeces ne dependent que de la manière dont le cerveau en eſt touché. ...226. 226. 228.
226. 227. 228.
Projet de nommer des gens habiles pour aller viſiter l’Hôpital des Foux, afin d’apliquer chaque eſpece de folie à ſon propre objet, & de la rendre utile au public. ...228. jufques 234.
228. jusques 234.
L’Auteur fait par ſa propre experience que ce projet eſt très-praticable. Extrait de ce qui ſuit dans le Munuſcript après la Section IX. Contenant differentes Avantures des trois Freres arrivées dans la Paroiſſe d’Albion ſous pluſieurs differens Seigneurs de ladite Paroiſſe. ...236. jusques 243.
236. jusques 243.
Sommaire d’une Digreſſion ſur la nature, l’utilité, & la neceſſité des Guerres, & des Querelles. ...244. 245. 246.
244. 245. 246.
250. 251. 252.
X. SECT. Compliment de l’Auteur au Public. La grande civilité qui regne entre les Auteurs, & les Lecteurs, & remercimens du nôtre adreſſez à tout le corps de la Nation. ...253. 254.
253. 254.
Plaintes de l’Auteur contre un certain Barbouilleur de papier apellé Auteur des ſecondes parties ; il implore contre ce miſerable la Protection du Docteur Bentley, le grand Redreſſeur des torts de la Republique des Lettres. ...257.
L’Auteur en veritable prodigue regale ſes convives en dépenſant tout ſon bien à un ſeul repas. ...256.
Uſages que peuvent tirer de ce Traité toutes les differentes eſpeces de Lecteurs. Les ſuperficiels, les ignorans, & les ſavans. ...259.
Quelques idées très-utiles à ceux qui voudront entreprendre de commenter ce Livre merveilleux. ...262. 263.
262. 263.
XI. SECT. Continuation du Conte du Tonneau. L’Auteur ſe delecte à faire encore quelques tours de promenade avant que de gagner le gite. Difference entre un Voïageur fatigué qui ſe preſſe de revenir chez lui, & un Voïageur qui ne voïage que pour ſon plaiſir. ...264. 265. 266.
264. 265. 266.
La ſuite des Avantures de Jean. Son reſpect ſuperſtitieux pour l’exterieur de la Bible, & les uſages burleſques qu’il en fait. ...267. 268. 269. 270.
267. 268. 269. 270.
Il ne ſe ſert jamais que de phrazes tirées des Livres ſacrez. Avanture plaiſante qui lui arrive à cette occaſion. ...271.
273. 274. 275.
Il cache des tours ſcelerats ſous un extérieur de devotion, & affecte une grande ſingularité dans ſes manieres, & dans ſes diſcours. ...276. 277. 278. 279.
276. 277. 278. 279.
Il invente un ſoporifique propre à être donné par les oreilles ; ſes Jeremiades, & ſon affectation de vouloir ſouffrir pour la bonne cauſe. ...281. 282. 283.
281. 282. 283.
L’averſion prodigieuſe qui regne entre Jean & Pierre les fait ſe rencontrer ſouvent à force de s’éloigner l’un de l’autre. ...284.
Jean reſſemble extrémement à Pierre, malgré tous les ſoins qu’il prend pour ne lui reſſembler en rien. ...285. 286.
285. 286.
Les oreilles abatardies de ce ſiécle ne fourniſſent pas une anſe ſuſſiſante à ceux qui veulent retenir les hommes par-là. ...287.
Grandeur & Sainteté emblématique des oreilles des ſiécles paſſez. ...288. 289. 290.
288. 289. 290.
Les paſſions & les ſens ſont d’autres anſes par où l’on peut arrêter les hommes avec ſuccès. C’eſt par la curioſité, que l’Auteur a trouvé à propos d’arrêter le public. ...291. 292.
291. 292.
Sommaire du reſte de cette Hiſtoire, qui s’eſt malheureuſement perdu. ...293.
Recueil de Fleurs de Rhetorique, qui n’eſt venu à propos à l’Auteur qu’en compoſant ſon Livre dans lequel il l’a entièrement épuiſé. ...301. 302.
301. 302.
Fin du Tome premier.

LE CONTE DU TONNEAU

LE CONTE
DU
TONNEAU,

Contenant tout ce que les

ARTS, & les SCIENCES

Ont de plus SUBLIME,

Et de plus MYSTERIEUX ;

Avec pluſieurs autres Pieces très-curieuſes.

Par Jonathan Swift,

Doïen de St. Patrick en Irlande.

Traduit de l’Anglois.

TOME PREMIER.
À LA HAYE,
Chez HENRI SCHEURLEER.
M. DCC. XXXII.