Lotus de la bonne loi/Chapitre 9

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Lotus de la bonne loi
Version du soûtra du Lotus traduite directement à partir de l’original indien en sanscrit.
Traduction par Eugène Burnouf.
Librairie orientale et américaine (p. 130-135).
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CHAPITRE IX.

PRÉDICTION RELATIVE À ÂNANDA, À RÂHULA, ET AUX DEUX MILLE RELIGIEUX.

Alors le respectable Ânanda fit en ce moment cette réflexion : Puissions-nous aussi être nous-mêmes l’objet d’une prédiction de cette espèce ! Et après avoir ainsi réfléchi, éprouvant un désir conforme à sa pensée, il se leva de son siége et se jeta aux pieds de Bhagavat. Le respectable Râhula, ayant aussi fait la même réflexion, après s’être jeté aux pieds de Bhagavat, parla ainsi : Fais, ô Bhagavat, fais, ô Sugata, que l’instant [de la prédiction] soit aussi venu pour nous. Bhagavat est pour nous aussi un père ; c’est à lui que nous devons la vie ; c’est notre appui, notre protection. Nous aussi, ô Bhagavat, dans ce monde formé de la réunion des Dêvas, des hommes et des Asuras, nous sommes l’image parfaite des fils de Bhagavat, des serviteurs de Bhagavat, des gardiens du trésor de la loi. Qu’en nous prédisant, ô Bhagavat, que nous parviendrons à l’état suprême de Buddha parfaitement accompli, Bhagavat fasse que la réalité s’accorde avec cette apparence.

Deux mille autres Religieux, avec d’autres Auditeurs, dont les uns étaient Maîtres et les autres ne l’étaient pas(117 a), s’étant aussi levés de leurs siéges, après avoir rejeté sur leur épaule leur vêtement supérieur, et réuni les mains en signe de respect en présence de Bhagavat, se tinrent debout, les yeux fixés sur lui, réfléchissant également à cette science même de Buddha : f. 117 b.Puissions-nous aussi être nous-mêmes l’objet d’une prédiction qui nous annonce que nous parviendrons un jour à l’état suprême de Buddha parfaitement accompli !

Alors Bhagavat s’adressa en ces termes au respectable Ânanda : Tu seras, ô Ânanda, dans un temps à venir, le Tathâgata nommé Sâgaravara­dharabuddhivikrîḍitâbhidjña, vénérable, etc., doué de science et de conduite, etc. Après avoir honoré, vénéré, adoré, servi soixante-deux centaines de mille de myriades de kôṭis de Buddhas, après avoir reçu la bonne loi de ces bienheureux Buddhas, et après avoir compris leur enseignement, tu obtiendras l’état suprême de Buddha parfaitement accompli, et tu feras mûrir pour l’état suprême de Buddha parfaitement accompli, des centaines de mille de myriades de kôṭis de Bôdhisattvas en nombre égal à celui des sables de vingt fleuves du Gange. La terre de Buddha, qui t’est destinée, sera abondante en toute espèce de biens et reposant sur un fond de lapis-lazuli. L’univers [où tu paraîtras] se nommera Anavanâmitavâidjayanta, et ton Kalpa aura le nom de Manôdjñaça­bdâbhigardjita. f. 118 a.La durée de l’existence de ce bienheureux Tathâgata, vénérable, etc., sera d’un nombre immense de Kalpas, de ces Kalpas dont aucun calcul ne pourrait atteindre le terme. Ainsi seront incalculables les centaines de mille de myriades de kôṭis de Kalpas formant la durée de l’existence de ce Bienheureux. Et autant aura duré, ô Ânanda, l’existence de ce bienheureux Tathâgata, vénérable, etc., autant et une fois autant encore subsistera sa bonne loi, après qu’il sera entré dans le Nirvâṇa complet ; et autant aura subsisté la bonne loi de ce Bienheureux, autant et une fois autant encore subsistera l’image de cette bonne loi. De plus, ô Ânanda, plusieurs centaines de mille de myriades de kôṭis de Buddhas, en nombre égal aux sables du Gange, chanteront dans les dix points de l’espace l’éloge de ce Tathâgata, vénérable, etc.

Ensuite Bhagavat prononça dans cette occasion les stances suivantes :

1. Je vais, ô Religieux assemblés, vous témoigner mon affection(118 a) : oui, le vertueux Ânanda, l’interprète de ma loi, sera dans l’avenir un Djina, après qu’il aura rendu un culte à soixante fois dix millions de Sugatas.

f. 118 b.2. Le nom sous lequel il sera célèbre en ce monde sera Sâgarabuddhidhârî Abhidjñâprâpta ; il paraîtra dans une terre très-pure et parfaitement belle, dans l’univers dont le nom signifie : « Celui où les étendards ne sont pas abattus. »

3. Là il mûrira parfaitement des Bôdhisattvas aussi nombreux que les sables du Gange et de plus nombreux encore ; ce Djina sera doué des grandes facultés surnaturelles, et son nom retentira dans les dix points de l’univers.

4. La durée de son existence sera sans mesure ; il habitera dans le monde, plein de bonté et de compassion ; lorsque ce Djina, ce Protecteur sera entré dans le Nirvâṇa complet, sa bonne loi durera deux fois autant [que lui].

5. L’image de cette loi durera encore deux fois autant de temps sous l’empire de ce Djina ; alors des êtres, en nombre égal à celui des sables du Gange, produiront en ce monde la cause qui conduit à l’état de Buddha.

En ce moment, cette pensée vint à l’esprit de mille Bôdhisattvas de l’assemblée, qui étaient entrés dans le nouveau véhicule : Nous n’avons jamais entendu, avant ce jour, l’annonce d’aussi nobles destinées faite même à des Bôdhisattvas à plus forte raison à des Çrâvakas. Quelle est donc ici la cause de cela ? Quel en est le motif ? Alors Bhagavat, connaissant avec sa pensée la réflexion qui s’élevait dans l’esprit de ces Bôdhisattvas, leur adressa la parole en ces termes : C’est, ô fils de famille, que la pensée de l’état suprême de Buddha parfaitement accompli, f. 119 a.a été conçue par moi et par Ânanda au même temps et dans le même instant, en présence du Tathâgata Dharmagahanâbhyudgatarâdja, vénérable, etc. Alors Ânanda, ô fils de famille, était toujours et sans relâche appliqué à beaucoup entendre, et moi j’étais appliqué au développement de l’énergie. C’est à cause de cela que je parvins rapidement à l’état suprême de Buddha parfaitement accompli, tandis que ce vertueux Ânanda fut le gardien du trésor de la bonne loi des bienheureux Buddhas, c’est-à-dire que ce fils de famille demanda dans la prière qu’il fit, d’être capable de former complètement les Bôdhisattvas.

Alors le respectable Ânanda, ayant appris de la bouche de Bhagavat qu’il devait parvenir un jour à l’état suprême de Buddha parfaitement accompli, ayant entendu l’énumération des qualités de la terre de Buddha qui lui était destinée, ainsi que sa prière et sa conduite d’autrefois, se sentit content, satisfait, joyeux, l’esprit transporté, plein de joie, de satisfaction et de plaisir. Et en ce moment, il se rappela la bonne loi de plusieurs centaines de mille de myriades de kôṭis de Buddhas ; il se rappela l’ancienne prière qu’il avait adressée autrefois [à ces Buddhas].

Ensuite le respectable Ânanda prononça dans cette occasion les stances suivantes :

6. Ils sont merveilleux, infinis, les Djinas, qui rappellent à ma mémoire l’enseignement de la loi fait par les Djinas protecteurs qui sont entrés dans le Nirvâṇa complet ; car je m’en souviens, comme si c’était aujourd’hui ou demain.

7. Je suis délivré de tous mes doutes ; je suis établi dans l’état de Bôdhi ; c’est là l’effet de mon habileté dans l’emploi des moyens dont je dispose, [que] je sois un serviteur du Sugata, f. 119 b.et que je possède la bonne loi en vue d’acquérir l’état de Bôdhi.

Ensuite Bhagavat s’adressa en ces termes au respectable Râhulabhadra : Tu seras, ô Râhulabhadra, dans un temps à venir, le Tathâgata nommé Saptaratnapadmavikrâmin, vénérable, etc., doué de science et de conduite, etc. Après que tu auras honoré, vénéré, adoré, servi des Tathâgatas, vénérables, etc., en nombre égal à la poussière des atomes dont se composent dix univers, tu seras toujours le fils aîné de ces bienheureux Buddhas, de même que tu es ici mon fils aîné(119 b). La durée de l’existence, ô Râhulabhadra, de ce bienheureux Tathâgata Saptaratnapadmavikrâmin, vénérable, etc., ainsi que la perfection des qualités de toute espèce [qui le distingueront], seront les mêmes que celles du bienheureux Sâgaravaradharabuddhivikrîditâbhidjña, vénérable, etc. ; et la masse des qualités de la terre de Buddha, [qui lui est destinée,] sera également douée de perfections de toute espèce. Tu seras aussi, ô Râhula, le fils aîné de ce bienheureux Tathâgata Sâgaravaradharabuddhivikrîditâbhidjna, vénérable, etc. f. 120 a.Après cela tu parviendras à obtenir l’état suprême de Buddha parfaitement accompli.

Ensuite Bhagavat prononça dans cette occasion les stances suivantes :

8. Ce Râhula, mon fils aîné, qui, au temps où j’étais Kumâra, était mon fils chéri, l’est encore aujourd’hui même que j’ai obtenu l’état de Bôdhi ; c’est un grand Rĭchi, qui possède sa part de l’héritage de la loi.

9. Il paraîtra dans l’avenir plusieurs fois dix millions de Buddhas, dont il n’existe pas de mesure, et qu’il verra ; occupé à rechercher l’état de Bôdhi, il sera le fils de tous ces Buddhas.

10. Râhula ne connaît pas sa conduite [ancienne] ; moi je sais quelle fut autrefois sa prière ; il a chanté les louanges des amis du monde en disant : Certes je suis le fils du Tathâgata.

11. Ce Râhula, qui est ici mon fils chéri, possède d’innombrables myriades de kôṭis de qualités dont la mesure n’existe nulle part ; car c’est ainsi qu’il existe à cause de l’état de Bôdhi.

Ensuite Bhagavat regarda de nouveau ces deux mille Çrâvakas, dont les uns étaient Maîtres et les autres ne l’étaient pas(120 a), qui contemplaient Bhagavat face à face, l’esprit calme, paisible et plein de douceur. En ce moment Bhagavat s’adressa en ces termes au respectable Ânanda : Vois-tu, ô Ânanda, ces deux mille Çrâvakas, dont les uns sont Maîtres et les autres ne le sont pas ? Ânanda répondit : Je les vois, ô Bhagavat ; je les vois, ô Sugata. Bhagavat reprit : f. 120 b.Eh bien, Ânanda, ces deux mille Religieux rempliront ensemble dans l’avenir les devoirs de la conduite imposée aux Bôdhisattvas. Après avoir honoré, etc., des Buddhas bienheureux en nombre égal à la poussière des atomes contenus dans cinquante univers, et après avoir compris la bonne loi de ces Buddhas, tous parvenus à leur dernière existence, dans le même temps, dans le même moment, dans le même instant, du même coup, ils atteindront à l’état suprême de Buddha parfaitement accompli, dans les dix points de l’espace, chacun dans des univers et dans des terres différentes. Ils paraîtront dans le monde, comme Tathâgatas, vénérables, etc., sous le nom de Ratnakêturâdja. La durée de leur existence sera celle d’un Kalpa complet. La masse des qualités de leurs terres de Buddha sera la même pour tous ; égal sera le nombre de leurs Çrâvakas et de leurs Bôdhisattvas ; égal aussi sera pour eux tous le Nirvâṇa complet ; et leur loi subsistera un même espace de temps.

Ensuite Bhagavat prononça dans cette occasion les stances suivantes :

12. Ces deux milliers de Çrâvakas, ô Ânanda, qui sont ici réunis en ma présence, et qui sont sages, je leur prédis aujourd’hui que, dans un temps à venir, ils seront des Tathâgatas.

13. Après avoir rendu aux Buddhas un culte éminent, au moyen de comparaisons et d’éclaircissements infinis, f. 121 a.parvenus à leur dernière existence, ils atteindront à l’état suprême de Bôdhi, qui est le mien.

14. Tous portant le même nom dans les dix points de l’espace, tous au même instant et dans le même moment, assis auprès du roi des meilleurs des arbres, ils deviendront des Buddhas, après avoir touché à la science.

15. Tous auront un seul et même nom, celui de Ratnakêtu, sous lequel ils seront célèbres ici dans le monde, leurs excellentes terres seront semblables ; semblables aussi seront les troupes de leurs Çrâvakas et de leurs Bôdhisattvas.

16. Exerçant également leurs facultés surnaturelles, ici dans la totalité de l’univers, dans les dix points de l’espace, tous, après avoir expliqué la loi, ils arriveront également au Nirvâṇa, et leur bonne loi aura une égale durée.

Alors ces Çrâvakas, dont les uns étaient Maîtres et les autres ne l’étaient pas, ayant entendu, en présence de Bhagavat et de sa bouche, la prédiction des destinées futures réservées à chacun d’eux, se sentant contents, satisfaits, joyeux, l’esprit transporté, pleins de joie, de satisfaction et de plaisir, adressèrent à Bhagavat les deux stances suivantes :

17. Nous sommes satisfaits, ô lumière du monde, d’avoir entendu cette prédiction ; nous sommes aussi heureux, ô Tathâgata, que si nous étions aspergés d’ambroisie.

18. Il n’y a plus en nous ni doute, ni perplexité, [et nous ne disons plus :] Nous ne deviendrons pas les Meilleurs des hommes ; aujourd’hui nous avons obtenu le bonheur, après avoir entendu cette prédiction.


Notes du chapitre IX

CHAPITRE IX.

f. 117 a.Dont les uns étaient Maîtres et les autres ne l’étaient pas.] Voyez, pour cette expression, la note relative au chap. i, f. 2 a, p. 295.

f. 118 a.St. 1. Je vais vous témoigner mon affection.] Lisez, « je vais vous instruire, ô Religieux assemblés. »

f. 119 b.De même que tu es ici mon fils aîné.] Les Buddhistes croient que les parents de Çâkyamuni, et en général tous ceux qui l’ont approché, s’étaient déjà, pendant le cours de leurs existences antérieures, rencontrés avec lui dans les mêmes rapports, et qu’ils devaient conserver pendant leurs existences futures ces mêmes relations, ou tout au moins des relations analogues ; le Lalita vistara l’affirme positivement pour le père et pour la mère du jeune Siddhârtha[1]. Le compilateur du Saddharma puṇḍarîka se conforme à cette donnée qui repose sur la croyance à la transmigration, en annonçant que Râhula bhadra, qui était le fils mortel de Çâkyamuni, sera également dans l’avenir le fils d’un nombre incalculable de Buddhas, avant de parvenir à en être un lui-même. Je suppose, quoique je n’en aie pas la preuve directe, que le nom de Râhula bhadra, avec cette addition de bhadra, est le nom religieux de celui qui passe pour le fils du Buddha Çâkyamuni, et qu’en cette dernière qualité il se nommait seulement Râhula. Selon l’Abhinichkramaṇa sûtra, dont M. Foucaux a traduit un fragment d’après la version tibétaine du Bkah hgyur, Râhula aurait été ainsi nommé parce qu’il était venu au monde au moment d’une éclipse de lune[2]. La légende elle-même rapporte les doutes qu’on avait conçus touchant la légitimité de cet enfant, doutes qu’un miracle seul put dissiper. Les Buddhistes de toutes les écoles n’en admettent pas moins universellement que Çâkya a eu un fils, et que ce fils est Râhula. Ceux du Nord affirment que Râhula fut le chef d’une des premières sectes qui se formèrent dès la mort de Çâkyamuni, et qui se développèrent dans le cours des temps ; c’est à Csoma de Cörös que l’on doit ce renseignement curieux dont j’ai fait usage ailleurs[3]. Depuis j’ai cru retrouver la confirmation de ce fait dans l’inscription de Bhabra : on verra le résultat de mes recherches à cet égard, à l’Appendice no X, sur le mot Anyatra. Quoi qu’il en soit, et tout en admettant l’exactitude des renseignements qui assignent à un personnage nommé Râhula une influence réelle sur la formation d’une des premières sectes du Buddhisme, il est permis de concevoir des doutes sur l’existence même d’un fils de Çâkyamuni, nommé Râhula. Ce nom par lui-même m’est déjà suspect, à cause de la grande ressemblance qu’il offre avec celui de Gôtama Râhûgaṇa, un des chefs des anciennes familles brahmaniques, auquel sont attribués un certain nombre d’hymnes du Rĭgvêda[4]. Les textes qui sont à ma disposition écrivent diversement ce nom de Râhûgaṇa, tantôt avec une première longue, comme je viens de le reproduire, tantôt avec une première brève, Râhûgaṇa ; mais il résulte clairement de la glose de Sâyaṇa que Râhûgaṇa est le nom du Rĭchi, père de Gôtama et chef de la famille des Râhûgaṇas, ou « descendants de Râhûgaṇa. » Or si l’on se rappelle que Çâkyamuni se nommait le Gâutamide, et que son fils, s’il en a eu un, a dû avoir également ce nom patronymique, parce que c’était le nom religieux de la race des Çâkyas, que le Buddha appelait Gâutamides, quand il leur adressait la parole[5], n’a-t-on pas lieu d’être surpris de voir ce fils porter un nom qui se rapproche tellement de la première partie du nom du vieux Rĭchi, auteur de la race des Gâutamides ? Et n’est-on pas conduit à supposer qu’un membre de cette race, dont le nom Râhula rappelait par sa partie radicale celui de son primitif ancêtre Râhûgaṇa, a pu être rattaché après coup au fondateur du Buddhisme par une descendance que la légende elle-même qui la donne, rend extrêmement suspecte ?

f. 120 a.Dont les uns étaient Maîtres et les autres ne l’étaient pas.] Voyez, pour cette expression, la note relative au chap. i, f. 2 a, p. 296. Ce renvoi doit être également appliqué à la même expression qui est employée plus bas, f. 121 a.

  1. Lalita vistara, f. 19 a de mon manuscrit A ; Rgya tch’er rol pa, t. II, p. 34.
  2. Rgya tch’er rol pa, t. II, p. 389, note 1.
  3. Asiat. Res t. XX, p. 298 ; Introd. à l’hist. du Buddh. indien, t. I, p. 446 ; Journ. asiat. soc. of Bengal, t. VII, p. 143.
  4. Weber, Ind. Studien, t. I, p. 179, 180 et 272 ; Rĭgvêda, I, 13, 78, st. 5, Rosen, p. 153 ; Langlois, Rĭgvêda, t. I, p. 148 ; et surtout Max Müller, Rĭgvêda, t. I, p. 645, comp. avec p. 682 init.
  5. Csoma, Analysis of the Dulva, dans Asiat. Res. t. XX, p. 74.