Modèle:Trad/documentation

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Remarque
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Syntaxe
{{Trad|Texte original|Texte traduit|Auteur|Titre|Lien du chapitre précédent|Lien du chapitre suivant}}


Exemple

Texte original[modifier]

{{trad|}}
Panis ematur, olus, vini sextarius : adde,
Queis humana sibi doleat natura negatis.
An vigilare metu exanimem, noctesque, diesque,
Formidare malos fures, incendia, servos,
Ne te compilent fugientes, hoc juvat ? Horum
Semper ego optarim pauperrimus esse bonorum.
At si condoluit tentatum frigore corpus,
Aut alius casus lecto te affixit ; habes, qui
Assideat, fomenta paret, medicum roget, ut te
Suscitet, ac reddat gnatis, charisque propinquis.
Non uxor salvum te vult, non filius ; omnes
Vicini oderunt, noti, pueri, atque puellæ.
Miraris, cum tu argento post omnia ponas,
Si nemo præstet, quem non merearis, amorem ?
At si cognatos nullo natura labore
Quos tibi dat retinere velis, servareque amicos,
Infelix operam perdas : ut si quis asellum
In campo doceat parentem currere frenis.
Denique sit finis quærendi : cumque habeas plus,
Pauperiem metuas minus, et finire laborem
|


La traduction modifiable[1] :

Traduction modifiable[modifier]


Achètes-en du pain, des fruits, une mesure
De falerne ; en un mot, tout ce qu'à la nature,
Sans la faire souffrir, on ne peut refuser ?
Veiller le jour, passer la nuit sans reposer,
Être sans cesse en proie à des frayeurs mortelles,
Ne rêver qu'incendie, esclaves infidèles,
Que voleurs emportant ton trésor avec eux,
Est-ce là, selon toi, ce qu'on nomme être heureux ?
Ah ! ces fragiles biens, supplice de leur maître,
Puissé-je, juste ciel! ne les jamais connaître !…
— Mais si quelqu'accident, quelque léger frisson,
Quelque rhume vous force à garder la maison,
À vous tenir au lit, on s'empresse à votre aide;
L'un court au médecin, l'autre apprête un remède ;
Tous sont aux petits soins ; tous veillent tour à tour
Pour vous rendre à des fils dont vous êtes l'amour ?
À de tendres parents. — À quel point tu te leurres !
Ton épouse, tes fils désirent que tu meures ;
Étranger ou voisin, commensal ou valet,
Tout le monde te fuit, tout le monde te haït.
Malheureux ! quand tu mets l'or avant tout le reste,
Faut-il être surpris que chacun te déteste,
Et que nul n'ait pour toi cette tendre pitié,
Qu'obtient seule en retour une égale amitié ?
Vouloir, sans s'imposer le moindre sacrifice,
Qu'un fils à notre sort, qu'un ami compatisse,
C’est perdre le bon sens; c'est d'un âne mutin
Vouloir faire un coursier obéissant au frein.
Sache donc modérer cette soif de richesse ;
Au milieu des trésors, ne crains plus la détresse ;
|Horace|Satires (Horace, Raoul)|||}}



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Traduction modifiable


Achètes-en du pain, des fruits, une mesure
De falerne ; en un mot, tout ce qu'à la nature,
Sans la faire souffrir, on ne peut refuser ?
Veiller le jour, passer la nuit sans reposer,
Être sans cesse en proie à des frayeurs mortelles,
Ne rêver qu'incendie, esclaves infidèles,
Que voleurs emportant ton trésor avec eux,
Est-ce là, selon toi, ce qu'on nomme être heureux ?
Ah ! ces fragiles biens, supplice de leur maître,
Puissé-je, juste ciel! ne les jamais connaître !…
— Mais si quelqu'accident, quelque léger frisson,
Quelque rhume vous force à garder la maison,
À vous tenir au lit, on s'empresse à votre aide;
L'un court au médecin, l'autre apprête un remède ;
Tous sont aux petits soins ; tous veillent tour à tour
Pour vous rendre à des fils dont vous êtes l'amour ?
À de tendres parents. — À quel point tu te leurres !
Ton épouse, tes fils désirent que tu meures ;
Étranger ou voisin, commensal ou valet,
Tout le monde te fuit, tout le monde te hait.
Malheureux ! quand tu mets l'or avant tout le reste,
Faut-il être surpris que chacun te déteste,
Et que nul n'ait pour toi cette tendre pitié,
Qu'obtient seule en retour une égale amitié ?
Vouloir, sans s'imposer le moindre sacrifice,
Qu'un fils à notre sort, qu'un ami compatisse,
C’est perdre le bon sens; c'est d'un âne mutin
Vouloir faire un coursier obéissant au frein.
Sache donc modérer cette soif de richesse ;
Au milieu des trésors, ne crains plus la détresse ;

Texte original


Panis ematur, olus, vini sextarius : adde,
Queis humana sibi doleat natura negatis.
An vigilare metu exanimem, noctesque, diesque,
Formidare malos fures, incendia, servos,
Ne te compilent fugientes, hoc juvat ? Horum
Semper ego optarim pauperrimus esse bonorum.
At si condoluit tentatum frigore corpus,
Aut alius casus lecto te affixit ; habes, qui
Assideat, fomenta paret, medicum roget, ut te
Suscitet, ac reddat gnatis, charisque propinquis.
Non uxor salvum te vult, non filius ; omnes
Vicini oderunt, noti, pueri, atque puellæ.
Miraris, cum tu argento post omnia ponas,
Si nemo præstet, quem non merearis, amorem ?
At si cognatos nullo natura labore
Quos tibi dat retinere velis, servareque amicos,
Infelix operam perdas : ut si quis asellum
In campo doceat parentem currere frenis.
Denique sit finis quærendi : cumque habeas plus,
Pauperiem metuas minus, et finire laborem


  1. La traduction donnée dans l'exemple n'est pas une traduction Wikisource mais celle de Raoul.



Voir aussi