Nouvelles études de littérature canadienne française/Avis au Lecteur

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Avis au Lecteur

Nous prions le lecteur de ne pas nous reprocher des omissions que nous réparerons bientôt. Nous eussions volontiers consacré une étude à Edmond de Nevers, au Frontenac de M. Myrand, à Marmette, à Philippe de Gaspé le fils, aux deux Garneau, à M. Th. Chapais et à bien d’autres encore. Nous attendons le prochain ouvrage de M. Alphonse Gagnon sur la préhistoire américaine pour payer à cet homme de lettres toute une dette de reconnaissance, et si nous ne disons pas ici à M. l’abbé Auclair tout le bien que nous pensons de ses Études, à M. l’abbé Huard tout le plaisir que nous avons pris à lire ses Impressions d’un passant, ce sont des lacunes provisoires, dont il faut accuser la nécessité de ne pas grossir démesurément le présent volume.

Nous tenons à remercier ici nos correspondants fidèles, à l’obligeance desquels nous avons eu vingt fois recours : Mme Gleason-Huguenin, Mlle R. Barry, MM. Ernest et Alphonse Gagnon, Ernest Myrand, Édouard Lemoine, A. de Celles, P. G. Roy, Adjutor Rivard, l’abbé Camille Roy, E. Z. Massicotte, et maint autre que nous n’oublions pas, M. le sénateur L. O. David, avec sa haute autorité, sa connaissance de l’histoire canadienne, et son inépuisable bienveillance, a rendu les plus grands services à l’auteur de ce livre.

Nous tenons surtout à signaler dans cette note l’importance chaque jour croissante du Bulletin du Parler Français, l’organe des philologues de l’Université Laval de Québec et le Bulletin des Recherches Historiques, de M. P. G. Roy, qui sont deux instruments de travail dont nul canadianisant ne peut se désintéresser[1].


  1. On trouverait dans la Revue d’Europe (1906 et 1907), F. R. de Rudeval, Paris, quelques études que nous n’avons pas reproduites dans le présent volume (Papineau, Françoise, M. Poisson, etc.)