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Œillades et Soupirs


Je franchirai le seuil de ta chambre, en extase,
Devant ta robe neuve aux volants de satin,
Pour glisser sous les plis de ton voile de gaze
Le cadeau que la fièvre aura mis dans ma main.


Ce sera le dernier d’une flamme mourante ;
Et quand tu briseras ce coffret pour le voir,
Mon cœur — que ta lame aura blessé, méchante ! —

Tombera tout saignant de son papier en noir.