C’est possible ! mais on ne l’aura pas assez naturalisé.
Ah ! dame, le sang du Midi bouillonne dans les veines.
Hein ! quand il va voir sa pendule en bringue, va-t-il bouillonner ?
Que comptez-vous faire ?
Quitter cette maison.
Mais cela se raccommode, une pendule…
Vous l’avez entendue, elle sonne des heures folles, surnaturelles, impossibles ! vingt-sept heures !… il n’y a que moi pour m’attirer des heures comme celles-là !
Y a-t-il d’autres choses brisées ? les colombes, les Amours, la femme ?…
La femme en or est solide, elle n’a rien… il y a seulement un petit Amour qui a les jambes tordues, mais avec un bon coup de marteau cela peut s’arranger… Il y a aussi ces deux pauvres colombes qui se becquetaient… eh bien, dans la chute, elles ont été séparées, elles ne se becquètent plus ; mais avec un bon coup de marteau on peut les faire se becqueter encore et rétablir le baiser que le cousin Rodrigues admire tant. — Tout cela est peu de chose ; mais la pendule, le balancier, la sonnerie !… Oh ! n’en parlons pas… Adieu, mademoiselle Henriette ; vous pouvez vous vanter d’être dans une maison que je regretterai toute ma vie… Quant à vous, je vous passe sous silence !… mais… vous savez bien, mademoiselle, que vous étiez ce qui me plaisait le plus de tout mon service…
Allons, Amédée…
Ah ! malheureux ! pourquoi ai-je eu l’idée de laver la cheminée du salon… je devais bien m’attendre à cela… Je le