Page:Œuvres complètes de Delphine de Girardin, tome 6.djvu/448

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L’Horloger.

Alors ce n’est pas vous…

Amédée.

Si, mais chut !… (À Henriette qui lui fait des signes.) Madame est là ?

Henriette.

Oui.

L’Horloger.

Pour quel objet ?

Amédée.

Il est là dedans l’objet ; soyez prudent. Mon sort va se décider ; mademoiselle Henriette, priez pour moi !

(Amédée entraîne l’horloger dans le salon.)
Henriette les suivant.

Il faut que j’entende sa condamnation. — Oh ! madame !…

(Elle revient vers la fenêtre.)

Scène XII.

HENRIETTE, STÉPHANIE habillée pour sortir.
Stéphanie.

Cet échantillon est trop petit, on ne juge pas bien de l’ensemble.

Henriette.

Je vais chercher un morceau plus grand.

(Elle prend son panier, le pose sur la table du milieu et cherche.)
Stéphanie.

Monsieur ne rentrera qu’à cinq heures, nous aurons bien le temps d’essayer la mantille !

Amédée dans le salon.

Oh !

Stéphanie.

Qu’est-ce que cela ?

Henriette à part, écoutant.

Amédée qui se lamente.

Stéphanie.

J’entends gémir… il y a quelqu’un dans le salon ?

Henriette.

Ce n’est rien, madame, c’est Amédée… qui chante.

Stéphanie.

Quelle triste chanson !