Page:Œuvres complètes de Frédéric Bastiat, Guillaumin, 1.djvu/384

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avons dit à ce sujet (p. 286), on reconnaîtra qu’il n’y a certes pas exagération à évaluer le préjudice fait aux vignes à 10 p. 100.

Pour les résines, on a établi le prix de 2 fr. 50 les 50 kil.

— En le portant à 3 fr. 50 c. on serait encore resté au-dessous de la vérité. Les pins ont donc été favorisés dans la proportion de 40 p. 100.

Rectifiant le revenu des trois cultures selon ces bases, ils sont entre eux comme :

582 — 141 — 252.

D’un autre côté, si l’intérêt à 3 p. 100 pour les labourables et les vignes, et 4 p. 100 pour les pins, eût prévalu sur le taux uniforme de 3 1/2 p. 100, le revenu des deux premières cultures eût été évalué à 16 2/3 p. 100 de moins, et celui de la troisième à 16 2/3 p. 100 de plus ; et leurs forces contributives se seraient trouvées proportionnelles aux nombres :

553 — 131 — 210.

La moyenne entre ces deux bases d’opération est de :

567 — 136 — 231.

Et par conséquent le contingent de 422 008 fr. se serait réparti comme suit :

Pour les labourables 256 189 fr. au lieu de 279 724
Pour les vignes 61 448 66 396
Pour les pins 104 371 75 888
Totaux …… 422 008 fr. 422 008 fr.

Telle eût dû être la répartition originaire, en supposant qu’il n’a pas été commis, sur les quantités produites, des erreurs analogues à celles que nous avons relevées sur les prix moyens et le taux de l’intérêt.

Telle elle devrait être encore, s’il n’était survenu aucun changement dans la valeur productive des trois natures de cultures.