Page:Œuvres complètes de H. de Balzac, III.djvu/289

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Au moment où Paul de Manerville achevait cette lettre dont chaque phrase était comme un coup de marteau donné sur l’édifice de ses espérances, de ses illusions, de son amour, il se trouvait au delà des Açores. Au milieu de ces décombres, il fut saisi par une rage froide, une rage impuissante.

— Que leur ai-je fait ? se demanda-t-il. Le mot des niais, le mot des gens faibles qui ne savent rien voir et ne peuvent rien prévoir. Il cria : — Henri, Henri ! à l’ami fidèle. Bien des gens seraient devenus fous ; Paul alla se coucher, il dormit de ce profond sommeil qui suit les immenses désastres, et qui saisit Napoléon après la bataille de Waterloo.

Paris, septembre-octobre 1835.

FIN.