Page:Œuvres complètes de Maximilien de Robespierre, tome 1.djvu/204

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pirés par les Grâces, tantôt à les enlacer des guirlandes de roses que nous aurons composées avec elles dans les rians détours d’un bocage enchanté ou dans le doux azile d’une grotte tapissée d’une éternelle verdure. Que dis-je, la déesse elle-même viendra souvent se communiquer à nous et sa présence nous rendra les ravissemens ineffables qui pensèrent jadis nous faire expirer de plaisir, mais dans cet état de gloire et de félicité nos sens auront acquis une vigueur nouvelle qui nous rendra capables de soutenir de sa part de plus longs entretiens et un commerce plus intime.

C’est le bonheur que je vous souhaite. Tel est le bonheur qui vous attend si, fidèle à la grâce de votre vocation, vous vous montrez toujours zélé à remplir les engagements sacrés qu’elle vous impose : en deux mots aimez la rose, aimez vos frères ; ces deux préceptes renferment toute la loi… In his duobus tota lex est.