Page:Œuvres de Blaise Pascal, I.djvu/351

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

LETTRE DÉDIGATOIRE A MGR LE CHANCELIER 297

dans sa Rhabdologie (Edinburgh, 1617), sous le nom de promptuaria, furent perfectionnés, au cours du xvii® siècle, par divers savants, en particulier par Gaspard Schott, Grillet et Petit 1 (Voir la nomenclature donnée parRoth : Bulletin de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale, i843, p. 4.5)].

Une machine à additionner, qui rappelle un peu celle de Pascal, mais paraît avoir été conçue indépendamment, fut construite par Samuel Moreland en 1678 (voir la notice de Roth, citée ci-dessus). En revanche, Grillet (Voir les Curio- sités Mathématiques du sieur Grillet) et Leibniz, tous deux in- venteurs de machines à additionner, connurent la machine de Pascal et s'en inspirèrent.

Il est d'ailleurs possible que l'on ait construit, au xvii® siè- cle, d'autres machines arithmétiques dont l'histoire ne nous est pas connue. Le Conservatoire National des Arts et Mé- tiers possède deux machines, sans noms d'auteurs, qui se rap- prochent de la machine de Pascal, tout en en étant distinctes. D'autre part, on trouve parmi les papiers de Roberval (Biblio- thèque Nationale: Nouvelles acquisitions françaises, 6175) la description (assez obscure) d'une machine arithmétique qui n'est pas non plus celle de Pascal.

��I , Sur l'instrument de Petit, voir la Dissertation académique, du jS"" Petit avec un discours sur la construction d'un cylindre arithméti- que inventé par le même auteur, 1671 (cité par Jovy, Pascal inédit ^ 1908).

�� �