Page:Œuvres de Blaise Pascal, I.djvu/445

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RÉCIT DE DEUX CONFÉRENCES 389

SorbonneS qu'ils lurent saluer, et luy dirent qu'ils s'estoicnt mis en chemin à dessein d'aller voir le S' de S* Ange, qui avoit pris la peine % le vendredy de venir veoir le S' du Mesnil et où ils s'estoient trouvez. Le dit S' de S*« Helleyne tesmoigna grande envie de le cognoistre à cause des choses extraordinaires qu'il avoit entendues et des louanges que quelques uns luy donnoient. On luy dit que l'on venoit de le rencontrer dans la rue, et qu'il s'estoit offert de passer par le logis de M. de Monflaines sur les quatre heures, que s'il voulloit prendre la peyne de s'y rendre, il auroit le contentement de l'entendre ; ce qu'il accepta très volontiers. On se trouva donc à l'heure donnée chez M^ de Monflaines, et après avoir longtemps attendu le S' de S^ Ange, 11=^ envoya sur le soir un homme à M' du Mesnil luy dire qu'il n'avoit peu venir, et que le lendemain il ne manqueroit pas de venir à la sortye de disner. On le pria qu'il n'en prist pas la peyne, et que l'on seroit chez luy aussy tost après midy.

Le mardy * cinquiesme febvrier, ledit sieur de S^« Helaine voulut estre de la partie, et les sieurs du Mesnil, Pascal et Auzoult furent chez M"^ le procureur generaP, où ils

��I M. le Cornier de Sainte-Hélène était, ditM. Urbain, le fils de Jac- ques le Cornier de Sainte-Hélène, conseiller au parlement de Pans ; il venait d'obtenir dans la promotion de i646 le sixième rang sur la liste des i5 licenciés de la faculté de théologie. Il fut plus tard chanoine, trésorier de la cathédrale, vicaire général et grand archidiacre de Rouen. Le P. Rapin le signale dans ses Mémoires (Ed Aubineau, 1865, t. m, p. 90 et 177) comme ayant pris à Rouen e parti des jansénistes. Cf. Godefroi Hermant. Mémoires Ed.Gazier, t. H, p. 20b.

2. [samedy].

3. ii en surcharge.

4. [guatriesme]. Correction d'une main étrangère.

5. Louis Courtin, vide supra, p. 35i.

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