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ŒUVRES

tesmoignoit l’envie que Mr Descartes avoit de le voir, et l’instrument aussy. Mais nous prenions tout cela pour civilité….

Dis à M. Duménil[1], si tu le vois, qu’une personne qui n’est plus mathématicien, et d’autres qui ne l’ont jamais esté, baisent les mains à un qui l’est tout de nouveau. M. Ausoult t’expliquera tout cela ; je n’ay ni le temps ni la patience. Adieu, je suis, ma chère sœur, ta très humble et obéissante sœur et servante.

J. Pascal.

A Mademoiselle Perier, au logis de M. Pascal, conseiller du Roy en ses conseils, derrière les murs St Ouen, à Rouen [2].


    du vuide ou par l’attraction, ou en general par quelque autre cause plus forte que sa pesanteur. » Les principes du debvoir et des cognoissances humaines, § 25. Manuscrit de Roberval, publié par Cousin, apud Fragments de philosophie cartésienne, 1852, p. 249. Le manuscrit est actuellement à la Bibliothèque Nationale, Nouv. acq. franc., n° 5 175 ; voir le f° 50. Dans le même recueil se trouve un fragment de notes qui exprime les mêmes idées, et que nous reproduisons en Appendice.

  1. Hallé de Monflaines, vide supra, t. I, p. 370.
  2. La maison des Pascal à Rouen se trouvait donc où est aujourd’hui la place de l’Hôtel de Ville.