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qu’on ne sçauroit boire de celle cy sans devenir Poëte [p. 327].
Livre III. De l’origine des passions. Chap. I (Le Moyne raconte la fable de Prométhée et ajoute) p. 243 : Si je dis que nos Passions sont venües de ce meslange d’humeurs et de poil, que Promethée mit dans la Statuë , dont il fit le premier Homme ; je ne craindray point qu’on m’accuse d’heresie: la Sorbonne n’a point de juridiction sur le Parnasse : les Erreurs de ce Pays-là ne sont sujettes ny aux Censures, ny à l’Inquisition : et il y a des Couronnes ordonnées pour ceux qui y dogmatisent, et non pas des Anathemes ny des Sanbenis. Il vous est permis de prendre pour rien, ce qui vous revient le plus en ce conte, et de laisser le reste... [p. 327].
Livre VII. De la moderation des passions. Ch. IV. De la moderation de la Honte, et de la Pudeur : de leur nature, de leurs differences, de leurs causes et de leur loüange, p. 673.
.... Et par ce qu’il y en a [d’honnestes femmes] qui voudroient guerir de cette rougeur, et qui s’en plaignent comme d’une foiblesse ; pour les obliger d’aymer leur maladie, j’en ay fait un Eloge en Vers, où j’ay monstré que toutes les belles choses sont rouges ou sujettes à rougir....
ELOGE DE LA PUDEUR 1.
Où il est montré que toutes les belles choses sont rouges, ou sujettes à rougir.
ODE.
Delphine pourquoy te plains tu.
Du beau feu qui sur ton visage.
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1. L’ode est formée de douze strophes où le poète célèbre la rougeur de l’Aube, du Soleil, des Roses, des Grenades, etc. Dans une seconde édition publiée en 1645, de nombreuses corrections ont été apportées. La phrase d’introduction est ainsi rédigée : «... Et par ce que j’en connois une [femme] que toutes ces qualitez ne peuvent consoler de la facilité qu’elle a à rougir, j’ay fait un Hymne à la
