Page:Œuvres de Blaise Pascal, XII.djvu/350

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Il y a beaucoup de personnes qui entendent le sermon de la même manière qu’ils entendent vêpres 1.

401] 9

Quand on veut reprendre avec utilité, et montrer à un autre qu’il se trompe, il faut observer par quel côté il envisage la chose, car elle est vraie ordinai rement de ce côté-là, et lui avouer cette vérité, mais lui découvrir le côté par où elle est fausse. Il se contente de cela, car il voit qu’il ne se trompait pas, et qu’il manquait seulement à voir tous les côtés ; or on ne se fâche pas de ne pas tout voir, mais on ne veut pas [s’Jêtre trompé 2 ; et peut-être que cela vient de ce que naturellement l’homme ne peut tout voir, et de ce que naturellement il ne se peut tromper dans le côt.é qu’il 3 envisage ;


vains jansénistes qu’on cite encore, dans une triste uniformité de teinte. » (Sainte-Beuve, PorL-Royal, liv. V, chap. vu, 5 e édit. t. IV, p. 411).

8

Cf. B., 3 97 ; C, 3 7 i ; Eos., I, x, 3 7 ; Faug., I, 206 ; Hav., VII, 36 ; Mol., 11, i53 ; Mich., 559.

1. Cf. fr. 8(30 : « Deux sortes de gens égalent les choses », etc

9

Cf. B., 3 7 8 ; C, 33 7 ; P. R., XXIX, a3 ; Bos., I, 11, 39 ; Faug., I, 212 ; Hav., VI, aG ; Mol., I, ia4 ; Mich., 633.

2. [Voit.]

3. Le manuscrit porte être trompé, mais une lecture attentive montre que le sens exige s’être trompé ; une lettre a été omise par Pascal et elle doit être rétablie.