Page:Œuvres de Blaise Pascal, XII.djvu/388

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251] 58

Vous avez mauvaise grâce : excusez-moi, s’il vous plaît. — Sans cette excuse, je n’eusse point aperçu qu’il y eût d’injure. Révérence parler, il n’y a rien de mauvais que leur excuse.

  • 441] 59

Éteindre le flambeau de la sédition — trop luxuriant 1.

L’inquiétude de son génie — trop de deux mots hardis 2.


autrui. Pascal donne ailleurs le développement de cette formule : ou on entraîne l’imagination à ce jugement, ou on l’irrite au contraire (fragment 105, qui dans l’autographe précède immédiatement le 57).

58

Cf. B., Aoi ; C, 376 ; Bos., I, ix, 54 ; Faug., I, aïo ; Hat., VI, 5i ; Mol., II, i5a ; Migh., 529.

59 Cf. B., 365 ; G., 3ai ; Faug., I, aSa ; Hat., XXV, a5 1er ; Mol., II, i35 ;

Mich., 753.

1. Dans le manuscrit, luxuriante a été écrit sous la dictée de Pascal.

2. Il est curieux de constater que Racine n’a pas reculé devant l’alliance de ces deux mots hardis :

Mon génie étonné tremble devant le sien.

dit Néron en parlant d’Agrippine. Le vers de Racine est très beau, la remarque de Pascal n’en est peut-être pas moins juste.