Page:Œuvres de Descartes, éd. Cousin, tome V.djvu/482

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en quelque chose. Or il n’y en a point d’autre que celle qui se rencontre dans la figure 13, savoir, par l’usage du schisme : ainsi, voulant passer par le terme 405, nous éloignerons le terme G d’un schisme, afin que 480 soit réduit à 486. Voulant aussi passer par 384, il faudra changer le terme D, et nous aurons 320 au lieu de 324, et ainsi il sera éloigné d’une tierce mineure de 384.

D’où il est évident que tous les espaces par lesquels une voix seule se peut mouvoir et changer sont compris dans la figure 13 ; car, après avoir corrigé ce qui étoit incommode en la figure 14, alors elle n’est plus différente de la première, comme il est aisé de le reconnoître.

De plus, il n’est pas moins évident, par ce que nous venons de dire, que cet ordre des tons, que les musiciens appellent vulgairement la main ou la gamme, comprend en soi toutes les manières selon lesquelles on peut disposer les degrés que nous avons prouvé ci-devant être compris dans les deux figures précédentes. Or il faut observer que cette main renferme tous les termes de l’une et de l’autre figure, comme le montre la figure 15, où nous avons mis cette gamme en rond, pour la confronter plus aisément avec les deux autres, avertissant, en passant, qu’elle commence au terme F, auquel nous avons expressément assigné le plus grand nombre, pour faire voir que ce terme est le plus