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174 FRANÇOIS VILLON

Destrictus ensis cui super impia

Cervice pendet... (Horace, O^. lib. III,l, 17 etsuiv.)

L'histoire de Denis et de l'épée « soulz menu fil branlant » est rap- portée dans VEstrifde Fortune et Vertu de Martin Le Franc, fr. 11 50, fol. 158 v°.

V. 424. — Ce confort prens, povre viellart.

Viellesse ou mort sont la fin de jeunesse, Prens reconfort toy qui viellart te sens : Considère quel proufit au jeu n'est se Vivre en plaisir conduict par petis soins.... Ballad» pour Viellesse, fr. 2206, fol. 185 vo.

V. 42<4-428. — Ce passage de Villon n'est pas sans évoquer une lointaine réminiscence de ces vers de Cecilius allégués par Cicéron dans son de Senectiite (cap. viii) :

Tum equidem in senecta hoc deputo miserrimum, Sentire ea aetate esse se odiosum alteri ^

et aussi ces vers du Songe ou Complainte de Charles d"Orléans :

Et tout ainsi qu'assez est avenant A jeunes gens en l'amoureuse voye De temps passer, c'est aussi mal séant Quant en amour un viel homme foUoye ; Chascun s'en rit, disant : Dieu, quelle joye ! Ce foui viellart veult devenir enfant ! Jeunes et vieulx du doy le vont montrant ; Mocquerie par tous lieux le convoyé... (Édit. ChampoUion, p. 145.)

XLIV. — Il est contraint (le vieillard) de mendier, et implore sa mort ; et, n'était la crainte de Dieu, il irait jusqu'à se détruire : il arrive même que cette crainte est impuissante à le retenir, et qu'il se tue.

V. 431. — Regrete huy sa mort, et hier.

= « Implore sa mort aujourd'hui et hier. » Ct. Du Cange s. v. regreta, où est cité le passage suivant d'une lettre de rémission. « Poing-

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