Page:Œuvres de Hégésippe Moreau (Garnier, 1864).djvu/147

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Que du front et du cœur on ne peut arracher.

La tempête qui m’environne
Jette au vent ta plume et ta voix,
Et ton stérile effort, au poids de ma couronne,
Sans même l’effeuiller ajoute un nouveau poids.

La fauvette comprit, et, déployant son aile,
Au perchoir épineux déchirée à moitié,
Dans son nid, que berçait la branche maternelle,
Courut ensevelir ses chants et sa pitié.

Oh ! non, je n’irai pas, sous ce toit solitaire,
Troubler ce juste en pleurs par le bruit de mes pas ;
Car il est, voyez-vous, de grands deuils sur la terre,
Devant qui l’amitié doit prier et se taire :
Oh ! non, je n’irai pas.


À UN AUTEUR HERMAPHRODITE



Fée ou démon, magicienne ou sorcier,
Je te maudis de grand cœur et pour cause :