Aller au contenu

Page:Œuvres de Hégésippe Moreau (Garnier, 1864).djvu/187

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Vous soupirez, et pourquoi ?
Riez vite, et baisez-moi.

Ces beaux jours sont envolés :
Que le souvenir en meure !
Lorsque vous me consolez,
Peut-être qu’en sa demeure,
Hélas ! son oubli m’absout
De mon plaisir infidèle :
Amours purs, croyances, tout
S’éteint… soufflez la chandelle.
Vous soupirez, et pourquoi ?
Riez vite !
Ma petite :
Vous soupirez, et pourquoi ?
Riez vite, et baisez-moi.


LES CONTES


Orphelin, sous un ciel avare,
Radcliffe m’a donné son lait ;
Puis de la reine de Navarre,