Page:Œuvres de Théophile Gautier - Poésies, Volume 1.djvu/87

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Ballade[1]



Regarder les ondes de l’air
............
Puis, admirant sur les sillons
Les ailes des gais papillons
De mille coulours parsemées,
Les croire des fleurs animées.
SAINT-AMAND.

See ! moats and bridges wals and castles rid.
CRABBE.

Sonne, sonne, ami Dampierre.
Ballade des chasseurs.


Un peu plus loin considérez cette alouette qui s’élève peu à peu du milieu des blés : en voltigeant en haut, elle chante si mélodieusement qu’il ne se peut mieux ; vous diriez qu’elle va en chantant boire dans les nuées.


Le Confiteor de l’infidèle éprouvé.




Quand à peine un nuage,
Flocon de laine, nage
Dans les champs du ciel bleu,
Et que la moisson mûre,
Sans vagues ni murmure,
Dort sous le ciel en feu ;

  1. Le sujet de cette ballade est le même que celui de la pièce intitulée : Far-niente ; mais le rythme en est si dissemblable, que j’ai cru pouvoir la conserver sans inconvenient. (Note de l’auteur, 1830.)