Page:Œuvres de Théophile Gautier - Poésies, Volume 2, Lemerre, 1890.djvu/328

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vient donc vous demander une concession de quatre-vingt-dix-neuf hectares dans la localité ci-dessus désignée.

Et au dos de cette lettre se trouvaient, sans aucune indication de titre, les vers suivants, qui révèlent la date vers laquelle cette curieuse lettre aurait été écrite (1846 très probablement). (Éd.)


Sur la montagne de la vie,
Au plateau de trente-cinq ans,
Soufflent mes coursiers, haletants,
De la Chimère poursuivie.
Je reste là quelques instants,
Brisé, mais l’âme inassouvie,
Promenant mon regard glacé
Sur l’avenir et le passé.