Page:Œuvres de Théophile Gautier - Poésies, Volume 3, Lemerre, 1890.djvu/214

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Marinette, Frontin, je vous crois l’un et l’autre ;
Et sur chacun de vous mon avis est le vôtre.
Mon choix entre vous deux hésite suspendu ;
Aussi, tout bien pesé, bien vu, bien entendu,
J’aime encor mieux Champagne, et vais à sa recherche
Dans le cabaret louche où d’ordinaire il perche.
–––––––––––––Il sort.



Scène 5

Marinette, Frontin.

Frontin. –––
Diantre ! le vieil oison s’envole effarouché !

Marinette.
Frontin, ai-je été sotte !

Frontin.
Frontin, ai-je été sotte !Ai-je eu l’esprit bouché,
Marinette !

Marinette.
Marinette !D’abord j’aurais dû te comprendre.

Frontin.
Et nous nous sommes nui, faute de nous entendre !

Marinette.