Page:Œuvres de Vauvenargues (1857).djvu/117

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

SUB DIVERS SUJETS ' Dans Pédiüon qn'il a. donnée, et dans celle qn’iI préparait, Vauvenargues Inettait en tète de ces Réflexions un petit Avertissement qui a été supprimé, on ne sait pourquoi, dans les éditions suivantes, et que nous rétablinons ' ici. — G. A AVERTISSEMENT _ Les pieces qui suivent n'ont pas une liaison nécessaire avec le petit ouvrage que l'on vient de lire; on a cru cependant qu’el|es pourraient en suppléer Pimperfection lr quelques égards. Elles ont a peu pres le meme objet; elles éclaircissent quelques-uns des sujets déja traités, et elles sont fondées sur les memes principes. Elles tendent comme le reste à. former l’esprit et -les mœurs; l’auœur n‘a jamais réüéchi ni écrit dans une antre vue. ' · 1. — sun LB Pvnntonlsls. - Qui doute a une idée de la certitude, et par conséquent reconnait quelque marque de la vérité. Mais parce que les premiers principes ne peuvent se démontrer, on s’en défie; ·on ne fait pas attention que la démonstration n'est qu’un raisonnement fondé sur Yèvidence. Or, les premiers prin- cipes ont l' évidence par eux- memes, et sans raisonnement ; ` de sorte qu'ils portent la marque de la certitude la plus invincible. Les pyrrhoniens obstinés atïectent de douter que A lévidence soit signe de vérité; mais on leur demande : _quel I Il faut remarquer que Iié)!e.zions étaient intitulées dans la première `édition : Réflezùm: el Maximes, et dans la seconde : Fragments. — G. -