Page:Œuvres mêlées 1865 III.djvu/233

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avoir trop d’assiduité ; mais qu’il y en a d’autres où il ne reste de mérite pour nous que la discrétion des absences ; et tout au plus, où il ne faut se présenter qu’aux occasions où l’on peut servir. Que je me tiendrois heureux, Madame, d’en rencontrer ! je vous ferois avouer, que personne n’a jamais été attaché à vos intérêts, avec plus de zèle, de fidélité et de persévérance, que votre, etc.


À LA MÊME.
(1688.)

Je suis trop discret, pour vous demander des approbations, et vous êtes trop judicieuse pour m’en donner : mais comme le chagrin de l’humeur se mêle à l’exactitude des jugements, je vous supplie, Madame, que je ne sois pas censuré généralement sur tout ce que je fais. Si je parle, je m’explique mal : si je me tais, j’ai une pensée malicieuse. Si je refuse de disputer, ignorance ; si je dispute, opiniâtreté ou méchante foi. Si je conviens de ce qu’on dit, on n’a que faire de ma complaisance. Si je suis