Page:Œuvres mêlées 1865 III.djvu/285

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tonne, dis-je, qu’il ait la bonté de vouloir bien que je demeure avec lui. Il faut commencer par payer toutes mes dettes, m’assurer de ma subsistance et me mettre en liberté de sortir d’Angleterre. J’attends cela de la justice de Messieurs du grand conseil ; et de la vôtre, Madame, que vous me croyiez aussi véritablement que je suis, etc.


LETTRE À MONSIEUR ***, AU NOM DE MADAME
LA DUCHESSE MAZARIN.

J’ai toujours cru ce que vous avez la bonté de m’écrire sur mes affaires, et je suis ravie que mes sentiments se trouvent conformes aux vôtres. M. Mazarin n’a jamais songé sincèrement à me ravoir. Il a voulu, comme vous le dites fort bien, me faire déchoir de mes droits, et après m’avoir rendue malheureuse durant sa vie, s’assurer chrétiennement que je serois misérable après sa mort. Voilà, Monsieur, la sainte joie qu’il a voulu se donner. Je vous conjure de me continuer vos soins et vos secours, dans la suite d’une affaire qui apparemment ne