Page:Œuvres mêlées 1865 III.djvu/289

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

semble très-bon, curieux, utile, capable de nous guérir de beaucoup d’erreurs. J’aurais souhaité que le chevalier eût fait moins de contes, que le président eût un peu plus étendu ses raisons, l’abbé resserré les siennes2.

Vous voulez, Madame, que je parle de moi, et je vous parlerai de vous. Si quelqu’un de ces messieurs avoit été en ma place, pour vous voir tous les jours, et recevoir les lumières que vous inspirez, il auroit passé les anciens et les modernes. J’en ai profité si peu que je ne mérite aucun rang parmi ces illustres.



2. Le livre de Perrault est en forme de dialogue. Le chevalier, le président et l’abbé en sont les interlocuteurs.

Un critique spirituel, enlevé aux lettres par une mort prématurée, M. Rigaud, nous a laissé une histoire savante, judicieuse, et pleine d’intérêt, de cette fameuse querelle, du mérite comparé des anciens et des modernes, qui a tant animé les esprits, vers la fin du dix-septième siècle. Voy. le 1er vol des Œuvres de M. Rigaud.