Page:Œuvres mêlées 1865 III.djvu/324

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vertu de me donner autant de santé que vous en avez,

Ah ! c’est une influence,
Bel astre de mes jours,
Dont mon expérience
Ignore le secours.
Vous voir à table et vous entendre,
A quelque chose de bien doux ;
C’est le plus grand plaisir de tous,
Au moins de ceux que je puis prendre :
Mais ayez à votre logis
Plus de vin, et moins d’eau d’anis.



À LA MÊME.

Votre lettre, Madame, vaut mieux que tout ce que je vous ai écrit. L’orthographe n’est que trop exacte : il n’est pas de la dignité d’une personne si considérable de bien orthographier ; il faut laisser cela aux auteurs, que je défie de placer une Arcabonne et un Amadis, si bien que vous avez fait. Vous pouvez être Arcabonne, un peu moins méchante, mais plus capable d’enchanter, que celle de vos Amadis. Le personnage