Page:Œuvres mêlées 1865 III.djvu/330

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Votre absence fait crier milord d’Arran1, et plaindre M. Villiers. Sir Robert Thorold, plus judicieux, après m’avoir témoigné son déplaisir de n’avoir pas l’honneur de vous avoir, m’a dit qu’il avoit un excellent jambon et de très-bon vin ; qu’il souhaiteroit que vous lui fissiez l’honneur de dîner chez lui, avec les gens que vous nommeriez, et telle cour qu’il vous plairoit. J’ai plus estimé cela que les cris et les plaintes, qui ne peuvent pas être plus grandes qu’elles sont sur votre absence ; mais cela verba et voces, voix et paroles. Sir Robert est essentiel. Hasta.


À LA MÊME.

Si vous continuez dans le dessein d’honorer votre serviteur de votre présence, mercredi, vous donnerez ordre, s’il vous plaît, que linge et assiettes soient fournis, dans une maison qui manque de tout, hormis d’affection à vous y bien recevoir. Je ne parle point de la longe de veau ; ce n’est pas simplement un épisode, pour embel-


1. Plus tard duc d’Hamilton.