Page:Œuvres mêlées 1865 III.djvu/400

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qui soutient votre vie2. Que j’envie ceux qui passent en Angleterre ! et que j’aurois de plaisir de dîner encore une fois avec vous ! N’est-ce pas une grossièreté que le souhait d’un dîner ? L’esprit a de grands avantages sur le corps : cependant ce corps fournit souvent de petits goûts qui se réitèrent et qui soulagent l’âme de ses tristes réflexions. Vous vous êtes souvent moqué de celles que je faisois : je les ai toutes bannies. Il n’est plus temps quand on est arrivé au dernier période de la vie : il faut se contenter du jour où l’on vit. Les espérances prochaines, quoi que vous en disiez, valent bien autant que celles qu’on étend plus loin : elles sont plus sûres. Voici une belle morale : portez-vous bien. Voilà à quoi tout doit aboutir.


2. La duchesse Mazarin.