Page:אמרי לב Prières D'un Cœur Israélite (Jonas Ennery, 1848).djvu/207

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combien d’iniquités crient contre moi. Hélas ! le nombre de mes fautes est si grand que je n’ose élever mes regards vers toi ; je devrais me condamner moi-même, car l’énormité des péchés qui se dresxent devant moi m’accable.

Ô Roi suprême, toi que ni l’immensité des espaces, ni celle des temps ne peuvent contenir, pardonne à la créature périssable ! Que ses méfaits ne montent pas jusqu’à toi ; car tu l’as dit par la bouche de tes saints : tu ne veux pas la mort du pécheur, mais qu’il revienne vers toi par LA PÉNITENCE, LA PRIÈRE ET LA CHARITÉ et tu effaceras l’arrêt fatal.

Seigneur, je ne me rassure que par mon espoir en ta miséricorde, que par ma foi dans ton iné-puisable patience qui attend la conversion du pécheur jusqu’à sa dernière heure. Créateur de l’homme, tu connais sa fragilité, tu sais qu’il n’est que de chair et de sang, que de terre et de poussière, et qu’il retournera à la poussière. Oui, semblable à l’herbe desséchée, à la fleur flétrie, à l’ombre fugitive, il s’évanouit comme un songe, MAIS TOI, ROI DE L’UNIVERRS, TU ES TOUT-PUISSANT ET ÉTERNEL ! TA VIE EST SANS FIN ET TA GLOIRE SANS BORNES.

On dit ici la kedouscha ; voir Office du sabbat (p.98).