Page:אמרי לב Prières D'un Cœur Israélite (Jonas Ennery, 1848).djvu/295

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vait pas proclamé la morale la plus pure, la cha-rité universelle; le respect humain, le respect des vanités du monde, voilà son Dieu et sa re-ligion.

Nous croyons tous avoir la foi, nous la con-fessons hautement aujourd’hui. Mais que le jour de l’épreuve arrive, que le malheur frappe à notre porte, que le deuil visite notre maison, où est notre résignation, où est notre confiance inébranlable dans le salut qui vient d’en haut? Ne nous livrons-nous pas alors à une désolation, à une défaillance qui prouvent que la foi n’a pas de racines dans notre cœur ?

Hélas, mon Dieu, plus je continuerais ce triste examen de mon cœur et plus j’acquerrais la conviction de ses faiblesses; le flambeau de ma conscience n’éclaire que les plus tristes infirmi-tés; il dissipe mes illusions et fait évanouir ma sécurité. O Seigneur, puisqu’il n’est point sur la terre de juste qui fasse toujours le bien et ne pèche jamais, combien je dois trembler moi-même devant le cortège des iniquités qui char-gent ma vie. Mon Dieu, ne viens pas en juge-ment avec moi, car je ne puis me sauver que par ta miséricorde et mon repentir.

On dit: HAIOM TEAMZENOU, voir Office du