Page:אמרי לב Prières D'un Cœur Israélite (Jonas Ennery, 1848).djvu/481

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songe ; que tous les. biens et les trésors du monde ne soient que poussière à nos yeux devant la crainte d’offenser, par un mensonge, le Juge suprême de l’univers ! Amen. LE DIXIÈME COMMANDEMENT.

a Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ^ ni rien de ce qui lui appartient. » Ce touchant précepte prouve à quel point le bonheur de l’homme est cher au Seigneur, et combien ce bonheur est lié à la vertu. Homme faible et léger, ne te laisse pas entraîner à dédaigner ton bonheur pour envier celui du pro־ chain ; contente-toi de ce que la bonté paternelle du Seigneur a daigné t’accorder ! Le bonheur n’est point dans la richesse, il n’est point dans la possession de tel ou tel objet convoité ; mais dans la modération des désirs , dans le contentement du cœur, dans la sérénité de l’âme. Heureux l’homme qui est content de son sort et qui élève vers l’Étérael un regard reconnaissant !

heureux’l’homme qui ne désire que ce

qu’il peut sans honte demander à Dieu ! Si c’est un crime aux yeux du Seigneur de ne pas faire k nos semblables roui le bien que nous pouvons , quel crime plus odieux n’est־ce pas d’envier ce que Dieu lui a donné. Malheur à