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LE FIGARO

SAMEDI

17 MARS 1S83 La police fut aussitôt prévenue, et un agent sempara de Charles Richard, qui avait passé toute la journée en observation devant la maison. Quelques jours plus tard, le jeune homme écrivait de Mazas à la comtesse du Maisnrel cette lettre, dang laquelle il renouvelait encore une fois ses menaces et ses accusations.

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8�HAD

Le Sénat a terminé la discussion du des projet de loi portant sur l'augmentation des fonds de la caisse des écoles. Il se borna à modifier la loi votée par la Chambre, en adoptant un amendement de M. Labiche qui traite des conditions dans lesquels la subvention pourra être accordée aux communes. L’ensemble du projet a été voté par 190 voix contre 73. La caisse des chemins vicinaux est vide comme la caisse des écoles et le gouvernement veut la remplir. Aussi demande-t-il vingt millions dont il a besoin à-cet effet.. Après quelques observations de M.. Henry Fournier (Cher) la Chambre-haute a voté le crédit à l’unanimité de 241 votants. p H. � -�

MORT DE KARl MARX

Karl Le fondateur de V Internationale, à l’âge Marx, est mort jeudi à Londres, à l'âge de soixante-neuf ans. Chef du mouvement Socialiste Il est derne, il mérite une biographie né dans la Prusse rhénane, à Trier (Trêves) en 1814. Son père qui était avocat, lui fit faire ses études à Bonn, puis à Berlin. Karl Marx n’avait pas vingt et un ans quand il fonda avec ses amis Heine, Mess, Strauss et Engels, la Gazette rhénane, qui, menaçante pour le gouvernement, ne tarda, pas: a être supprimée. Exilé de Cologne, Karl Marx vint à Paris, en 1843, avec sa jeune femme et ses de Wesiphalen Bcrthe-Caroline deux amis Arnold Ruge et Heine. avec ces derniers, il En collaboration franco-allemandes, fonda les annales i�eutsch-flranzoesisclien Jahrbmher. De cette �poque, datent ses relations avec frantous les chefs de la d�mocratie baise. II r�vait d�j� d’asseoir sur la philosophie pratique les passions et lea besoins si�cle. Il publia divers du dix-neuvi�me contre l’id�alisme allemand, ouvrages entre autres, en 1847, la Mis�re de la philosophie. ? Cet ouvrage fit prendre peur au gouvernement qui demanda son prussien, expulsion de France. Il s’exila � Bcuxeiles, o� il 6t para�tra le Manifeste, des. e�trw>w?iiste$. On peut dire de cet ouvrage qu’il est le du socialisme moderne* cat�chisme Eclata la r�volution w 24 f�vrier, qui eut des contre-coups erFAHemagne. Aussit�t Karl Ma^x"partit pour Golorh�nane. ane o� il ressuscHa’fapa.seMe et" fortune de sa �)O!i patrimoine cette nouvelle femme lui permettaient, tentative. D�s tes premier�. jcufc�ro9t il eut un proc�s. Appel� deVii* la Cour d’assises, il se d�fendit lui-m�me.. Le ,j;ury l’acquitta. Le gouvernement prit sa revanche en son journal et en le proscrisupprimant vant. il passa en France,, au. De nouveau, cUibs le Morbihan. on voulut l’interner Il se r�fugia � Londres o� il se, fixa. Vint 18fe. Il pubjia le 18 Brumaire, puis le Proc�s- des communistes :�e Cologne, enfin la Critique- de F�conomie poliiique. sa maison dftvintle refuge A Londres, le rendes exil�s, de: 18.52..Ses ouvrages dirent populaire^ En septembre. 18S4,, il fonda l’assoeiades travailleurs, tiorr internationala plus connue sous le nom, de A’InternaUana,le, comma une. faveur d’�tre. demandant de la section, alleHomme secr�taire fait. mande, ce qui fut naturellement Cinq ans apr�s, en 1809, Karl Marx publia la premi�re partie de sqh grand quVrage, le Capital. Cette premi�re partie, avait pour sousLa production des’ richesses. titre La deuxi�me,, qui est enti�rement achev�e, et que son vieil ami Engels doit faire prochainement, para�tre, s’appeldes richesses. lera %a Circulation La troisi�me; partie, qui vraisemblablement. n^ para�tra jamafe, se f�t. apHistoire du la �lworier. pel�e Il y a treize mois, Karl Marx perdait ’sa femme. d’est, au chevet d^ii lit de la maladie- de celle-ci qu’il contractai et poitrine: � laquelle il a suceomM qu’aggrava encore, il y a quelques- mois, la perte de- sa fitte q-u-’il: avait. mari�e � M. Charles Longuet. en. Alg�rie, Les m�decins l’envoy�rent puis’� Nice. Depuis quoique temps, U vir yait � Ventnor. dans l’�le, de WiglxtR- o� le climat est tr�s. ctoux. Il se croyait gu�ri quand il revint � Londres, o� il est mort quelques jours son retour.. apr�s la p�re du Bien qu’il soit r�ellement socialisme moderne, Karl’ Marx, qui n’a jamais fait que- tEajva�lte�: �- sott bureau et qui �tait fortun�,, nte�t cerfcai s�ment pas tard� � passer pour r�actiouaaire-. Il est mort assez tut pour n’�tre- pas: d�daign�, coinme l’tinf �t�, et le: seront to,u� � tour tous ceux qu’on appelle, aujourd’hui les4�a�?�M^A�#i�e�iR. Henri Hamoise.

vantage du nouveau proc�d� sur l’ancien est dans ceci, que la couleur vient s’ajouter � la math�matique des traits. Au lieu d’une image noire et blanche et toujours noire et blanche, presque fun�bre, on a, par la coloration artistiquement gradu�e du visage, des v�tements, des ombres diverses, une tonalit� puissante, digne des portraitistes les plus en renom, A coup s�r, tout le monde peut r�ver d’avoir son portrait peint par Bonnat ou ce r�ve par Carolus Duran. Mais comme n’est pas r�alisable, comme l’arm�e des peintres qui font le portrait � Paris est restreinte, et que ses prix sont bien souvent tr�s �lev�s, la masse du public va se trouver avec la photonature en face d’une r�alisation imm�diate et peu co�teuse de son r�ve. Ce portrait vivant, plus qu’un pastel, presque un tableau de ma�tre, plus qu’un tableau de peintre quelconque, car il y aura toujours dans le portrait par la photonature l’exacte v�rit� qui a fait le succ�s de la photographie. Plusieurs de nos amis ont demand� leur portrait � la Soci�t� qui se fonde pour exploiter le brevet de la photonature. Ils ont �t� servis � souhait et ont obtenu des portraits vraiment merveilleux. On en trouvera plusieurs expos�s dans notre Salle des d�p�ches. La Soci�t� du boulevard des Capucines fait aussi de la Phototypie, proc�d� qui permet,de reproduire les dessins d’architecture des grands ma�tres, les manuscrits, les documents historiques, les autographes, toutes les merveilles de l’art ancien et de l’histoire que le gouvernement ne peut faire photographier � cause de la chert� et du pou de dur�e de la photographie. Quelle source de copies: pour les mus�es d�partementaux, que la Biblioth�que nationale ferm�e aujourd’hui � toute reproduction m�canique de ses inestimables tr�sors. Et les bronzes Et les meubles l Et les objets d’art, que la phototypie reproduit admirablement pour les catace que la photogralogues illustr�s, phie fait trop ch�rement et trop lentement. Elle s’occupe encore �$%photQplyplle, i de la photogravure, Mais son clou, c’est �a photonature dans tout l’�clat de sa primeur. Pour asseoir le proc�d� sur une base solide, la Soci�t� s’est assur� le concours de M. Bisson, le photographe bien connu dont les travaux ont obtenu les premi�res r�compenses aux expositions de Paris, de Londres et de Berlin. M. Bisson est le photographe que le gouvernement fran�ais a plusieurs fois charg� d’une missio.i au Mont-Blanc, puis en Asie et en Afrique. Tout le monde a vu aux vitrines des marchands de Paris et du monde entier ses admirables vues de J�rusalem, des Lieux-Saints, des ruines de Palmyre, etc. Ainsi va la science, toujours de plus en plus audacieuse, renversant aujourd’hui ce qui triomphait hier. Apr�s la photographie, la photonature va courir le monde 1 Paul Bernier.

�ieureusement il n’est pas possible d’ex�cuter mm�diatement tous les travaux, m�me ceux lout l’Urgence s’impose. L’�tude soumise en 1880, au Conseil municipal comportait un levis de 700 millions 11 faut donc n�cessa�ement faire un choix. La priorit� doit �tre accord�e � ceux qui sont indispensables pour assurer la libert� de a circulation et faire dispara�tre les dangers lue pr�sente, pour le public, l’affluence des r�hicules de toute nature dans certaines voies r�s passag�res. Il faut donc d’abord ouvrir les voies les )lus instamment r�clam�es par le voeu g�n�:al. En second lieu seulement viendront les .ravaux, non moins importants cependant, lui n’ont qu’un int�r�t local. La Ville de Paris s’est engag�e � terminer ivant la fin de 1884 la fin de la rue aux Ours ’devenue rue Etienne-Marcel). C’est une d�pense de dix millions. Elle doit aussi �watribuer pour un tiers � la d�pense n�cessit�e par la suppression des dangereux passages �i aiveau du chemin de Ceinture entre la Seine et Belleville. Elle doit enfin, de compte � demi avec l’Etat, �largir le pont d’Austerlitz, devenu insuffisant. C’est pour elle une affaire de treize millions. Passant aux op�rations de voirie proprement dite, M. Alphand est d’avis qu’il y a lieu de donner la priorit� Dans les premier et deuxi�me arrondissements, � l’ach�vement de la rue R�aumur, qui viendra assainir la butte Bonne-Nouvelle, si d�pourvue d’air et de lumi�re et fera cesser l’encombrement de la rue d’Aboukir, ainsi qu’une partie de celui des grands boulevards.

pour nous demander o� elles peuvent se pro curer la MovAardo anglaise Colman. Cette excellente farine de moutarde, si hysi parfaite saveur, se trouva gi�nique et d et grascfs marchands chez tous les �pic�e. de comesiibles. Nos lectrices .auront soin de j demander de pr�f�rence les boites recouvertes d’une �tiquette jaune qui contiennent la qualit� snperfine de la Moutarde anglaise Colman, sur les tables celle qui figure exclusivement de la reine Victoria, du prince de Galles et de de l’Eutoutes les notabilit�s aristocratiques rope. A l’occasion du Bal des artistes dramaa l’Op�ra, nous tiques, qui a lieu aujourd’hui avons l’honneur de pr�venir la nombreuse et �l�gante client�le du c�l�bre chapelier L�on, que ses magasins de la rue Daunou, 21 (.anresteront cienne rue Neuve-Saint-Augustin), jusouverts, comme les ann�es pr�c�dentes, une heure du matin. qu’� UN CONSEIL PAR JOUR Nous croyons faire aujourd’hui acle de philanthropie et d’humanit�, en signalant aux femmes m�res et aux nourrices le Mastophfle, topique unique d’une efficacit� incontestable pour la gu�rison des crevasseset des ger�ures du sein, et qui est � la fois d’une innocuit� absolue pour l’enfant. Ce pr�cieux rem�de, qui pr�vient les abc�s, est envoy� franco contre mandat-poste de5 francs, � qui conque en fait la demande aux auteurs du produit. MM. G�rard, pharmacien � Suresnes, ou Stroebel, pharmacien � Courbevoie. A Paris, pour le d�tail, s’adresser � la Pharmacie Normale, 19, rue Drouot, et pour le gros, � la Pharmacie Centrale, 7, rue de Jouy. Jean de Paris.

GUETTE <ai&~iM&

iMimjn~5J� DES BEOltSlitlMIIX

Une seconde �diPolice corki�c�ionnelle de tion de l’affaire Polignac. Tentative chantage contre M. le comte du Maisniel. a �t� de la t0� Chambre L’audience hier venoccup�e presque tout enti�re, dredi, par un proc�s des plus tristes et �tre une des plus �tranges, qui semble de l’affaire Polignac. seconde �dition’ un mois � Le 8 d�cembre dernier, du jeune Capeine apr�s l’arrestation de un vieillard mille de la Bretesche, soixante-dix-huit ans, M. le comte du bien connu dans le high-life Maisniel, aux plus vieilles et apparent� parisien la’ recevait de l’aristocratie, familles lettre suivante Lundi, 8 d�cembre 1882.

JXS

TRAVAUX

DE

PARIS

LA

PHOT0MATURE

11 est certain, que, la photQgTapJiie. a fait son temps,, et que tout eu cobsc�vant la faveu� gjiblique; pendant quelques ann�es; encore^ elte tend peu. �, peu nouvelles � c�der l&plae.e’auxisveBtiQns qui sont issues des m�nies origines qui; sans elle.n’eussentm�me qu’elle� ja in a�s- exist�, sans doute. ce C’est le cas de la. photanature, pi’oe�’d� nouveau dont on. a d�j� beaucoup parl�, et qui donne, aux yeux la sensation de. la peinture ella-iueme,, avec en plus ta. nelt’et’� rigoureuse- d’e; lai plio` tographie. La photonature, est en passe de- deyBr nir universelle^ et gourtetnt l’invention r i date d’hier.. Il nous a suffi: de: p�n�trer dans* l’�te^ �ior que va ouvrir la Soci�t� fran�aise de pholonalum,. au 3� du boulevard; des Capucines, pour jugeirdafed�tT�rencequi existe entre le nouveau proc�d� et la rigide, la sombre, la noire ptrotographie. La peinture, m�mei est oJllig�e: de lui c�der de ses droits-, car- pour l’a, peinture, if faut* se raprjf.’ocher ou s’�loigirer plus ou moins, se placer’ en face^� droite, � gauche, pour bien la juger dana son, en au. consembls. Dans la photonature,, traire, de pr�s ou@;. loin, sous qnelquc jour qu’il se place, Te’ spefiMeur voit la dans �e nature" elle-m�me se rsproduire sa lumi�rc el ses ombres, tableau, avec faute, son expression,. Ifoufe sa palpitante v�rit�., touta sa� -v�emxt, dis; La lui� photagEa#fi�er B&sfi,, j� ?tuiesl<pe, celles. destin�es? �. Ptasieors 4e: aciss lactefees: ncftrs ecTsiveTl^�fui dit. A%ssi= oMfe��ft-etti; pair pt pftsto- ’< sont? moi"as� ff�� seufenient’ iadimtisapas Une qpmtda� tflmfg&ne, sature, une inex&tiiai^ilteexactil.iidfe’ de Wes, mais sent eu�M** Jfes; pUjs pmmammpropos de l’a�ii�!e mm VgS�tft ##�** j^mm *� M: �staataSN i�stf�e^ fiwf�i�e^ E’�- J au� i’nt^^ts-d^l�|H�p�fert*���w�Wrfc traits, une resseo��iteee’

�crivait ainsi �tait un jeune Celui � les garanties dont j’ai parl� plus haut et homme qui vingt-neuf ans, ancien soldat, de sont n�cessaires. I qui ancien commis de banque. On trouvera lundi � la quatri�me page Comme on l’a vu, Charles Richard se de ce journal, le prospectus tr�s net, naturel du comte du Maisde cette nouvelle Compa- pr�tend le (Ils tr�s simple il a, du reste, un fr�re a�n�, Georon y remarquera qu’en raison des niel gnie � la Banque de reconnus; le* h�n�flee ges Richard, employ� duMaisnielest filons d’or d�j� le. dontle comte annuel est estim� � 2,266,875. fr., c’est- France, mais qui, lui, n’a jamais es�-dire 36 0/0 du capital souscrit. 11 faut parrain, � l’encontre du vieillard, d’aucun encore observer que sur les 250,000 ac- 1 say�f chantage ni d’aucune menace. ctions, cent mille seu-tement sont�mises, les 150,000 autres servant � payer le prix A la suite de cette lettre de Charles Rid’acquisition des: quatre mines. la Nou- chard, M. du Maisniel, tr�s effray�, se velle Cicapra, les Nienes,, k Cruz, et la rendit chez le jeune homme et lui fit soit de Mercedes, situ�esdans la Venezuela Les par lui-m�me, soit par l’interm�diaire concessionnaires intelligents pr�f�rent.� son notaire on de son banquier, diff�En r�sum�, les d�penses d’urgence propol’argent comptant. des actions; qui dou- rentes offr es de service, qui seront d�i s�es, exigent 334 millions, dont voici ta r�bleront rapidement leur prix de. vente. taill�es plus loin partition. de25 fr. 25c. sontassez s�Gesactions se rompirent, Mais les pourparlers Assainissement de Paris, Fr. 90,000,000’ ce temps de loterie, elles Charles Richard exigeant 60,000’ francs, par Assistance publique 10,000^000;duisantes Iost�uction publique�, � 51,500 JM) repr�sentent,, ea effet, un billet de loterie �, 80,000, puis 100,000, et, sur le refus � l’eur avantage, i puis 26,500,000= avec celte diff�rence Architecture d�finitif qui lui fut oppos�, le jeune billet est un homme adressa, le 6 f�vrier, non plus 150,000,000 !.qu’en la cireonstanc&chaque Viabilit� Hbillet gagnant, puisqu’il’ assure a sou au comte, mais a la comtesse du MaisTotal. Fr. 334^��GM)Q0 possesseuruns augmentation de capital 1’ niel, une nouvelle lettre de menaces, de faire appel au Pour lesquels on propose et ua revenu qui,. en moins d’une ann�e, lettre indigne dont voici les termes en y ajoutant la somma n�cessaire j remboursera le capital, primitif; cr�dit, Madame la comtesse, soit 350 pour les op�rations financi�res C’est chez M. Davillier, �Paris, rue du J’ai, pr�venu hier votre mari que je lui donmillions environ. les 4-Septembre.n� 12, qu�teront re�ues, Par le d�tail que nous venons d’en donner, j nais quarante-huit heures pour une derni�re et la d�cision. 19, 20, 21, 22 mars,, les: souscriptions, on voit que$. ) serait de ltirgent bien employ� i A l’heure actuelle, il ne lui reste plus que la viabimani�re dont s’op�rent les versements surtout si avec l’assainissement, au momeut o� lit�, la lumi�re. il nous donnait, gr�ce au est encore un attrait. On paye 2 fr. 75 dix-huit l1eu:’es � ’vivre, et, travail, la tranquillit� dont nousavons besoin en souscrivant;, 3 fr. 75 � la: r�parti- vous lirez ces lignes, seulement huit. heures. a achet� ma m�re � seize ans, plus encore que de tout autre chose. tion; 6 fr. 251e 16 avril; 6 fr. 25 le 15 etCet homme cinquante Il se l’est fait livrer il en avait Georges Grison. juin, et enfin; 6 fr. 25 le 15 octobre. Ce vierge Apr�s lui avoir fait deux enfants�, il La premi�re chose dont M. Alphand veut sont l� des �ch�ances qui ne sont inqui�- � l’a laiss�e dans la mis�re. Il a refuse 1,500 qu’on s’occupe est l’eau. Il importe de ne pas tantes pour personne. Il me semble que francs � mon fr�re, soldat par sa faute t la disette de 1881, disette voir se renouveler 1882. Il Cet homme doit mourir 1 pour le petit capitaliste-, il’ y a l� un emqu’on n’a �vit�e qu’� grand’peineen Diverses Nouvelles Je n’ai ni peur du scandale ni peur de faut de l’eau eu abondance, pour l’alimentaploi de fonds, fructueux,, et ja ne seraiss tion, pour le nettoyage, pour l’arrosage, pour pas surpris que ces modestes’ valeurs ne [rien. Ce com�dien a dit 11y a quinze jours qu’il la chaleur. Le chiffre de 400 litres combattre Un �v�nement des plus singuliers fait de- ’ finissent ar �tre tr�s recherch�es par p Qu’il le tasse je; lui par jour et par habitant doit �lue compl�t�. puis hier le sujet de toutes les conversations l’�pargne, se doublant,, se triplant m�me voulait s’empoisonner. r�clamer. Ma m�re est C’est, celui qu’on a A Lyqn. � Grenoble, � dans le quartier de l’Op�ra-Gomique. pardonnerai sans rien ainsi tr�s rapidement. Une chose est � i venue se Dans la; situation- actuelle, on ne Londres. Dans la maison portant te; n� 18 de la, rue jeter � mes pieds, me suppliant de craindre,, c’est que ce nombre de 100;000 ne pas donner suite � ma d�termination. J’ai peut l’atteindre. Qn est donc en train de cons- Favart, au second �tage au-dessus, de l’entreactions r�parti entre l’Angleterre et la �t� inflexible, j’accomplis un gran.l acte truire, a Ivry> des machines �levatoires nousol, sont �tablis, depuis-deux ans, l�s, bureaux France ne soit troo restreint, et je suis Il y a quinze jours, cependant, il pouvait de M. Davoine, banquier. -Deux employ�s velles, lesquelles, avec los travaux de canalisera i s’en tirer avec: 80,000 francs. sation qui;les compl�teront, co�teront 50 milseulement, M. L. caissier, et un gar�on de certain que la souscription g�n�rale fr. lions. Ce sera de l’argent bien employ�. Aujourd’hui c’est 2O0,O�K3 ou’ la morR Sibureau, �taient hier matin de service, lorstrop. rapidement couverte au gr� de ceux n’ai’ rienOn s’est trop plaint de la puanteur des que,, � dix henres vingt minutes, le gar�on qui ne se d�cideront pas assez prompte- demain, de quatre � cinq heures, je pour faire une ment� profiter d’une exceptionnelle occa- re�u, je me rendrai chez vous. Votre valet �gouts cet �t�, pour qu’il ne soit pas question- de bureau dut s’absenter de revolver, jetais m’ouvrira ou, d un de les am�liorer. Aussi, M. Alphand procourse dans les eavirons. Lorsqu’il revint, au sion, et j’ajoute qu’en ce moment il peut sauter la serrure. Je coup A ce bout de vingt-cinq ne donnerai au; monstre minutes, � peine, il fut pose-t-il de leur consacrer 28 millions. y avoir int�r�t � placer quelques fonds que cinq minutes, montre en main, pou� re12 millions n�ceschiffre viendront s’ajouter �tonn� en constatant que la porte du bureau saires aux travaux d’irrigation qui conduide M. L. �tait ferm�e. En m�me temps des dans les Compagnies anglaises, que l’on commander son, �me � Dieu. dans a tort de trop souvent n�gliger en France. ront les eaux d’�gout aux terrains domaniaux se faisaient entendre Pardonnez -moi, madame la comtesse, ce g missements La. lettre ci-dessous, adress�e par M. r�cit regrettable mais n�cessaire, �t croyezd’Ach�res, o� seront entrepris des travaux l’int�rieur de ce bureau. � ceux de GenneLe gar�on p�n�tra dans la pi�ce et trouva le marquis de Rojas aux directeurs d�. la moi votre respectueux, analogues d’�puration’ Gh. RrcffARD, villiers. M. L. �tendu sur le plancher et solidement Compagnie des mines d’or dont je viens* Dix millions seront consacr�s � l’Assis�- garrott�. Une forte cordelette reliait entre eux de parler, pourra appuyer d’une s�rieuse 18, boulevard Saint-Germain. �, l’ach�vement, des les membres du caissier et un tampon de tauce publique, quarante fa�on mon appr�ciation personnelle sur Le lendemain 7, en effet,. Charles Rimaisons scolaires,, � la cr�ation de gymnases dans la bouche du-malheu’ouate; enfonc� cette affaire on construira, chard, arm� d’un revolver charg� des et d’ateliers professionnels,; reux, �touffait ses cris. En outre, le paletot et avenue’ Du- avait �t� relev� sur la t�te. Le tiroir d’un buavenue de la R�publique 1883. six coups, venait r�der rue Saint-IIoParisj 37,rue de la Bienfaisance, l’i-marsf quesne, deux nouveaux lyc�es qui, avec la reau �tait ouvert et une somme de neuf mille nor�, devant la maison de. M. le comte � Messieurs, francs en billets de Banque avait disparu. part prise par la ville dans la reconsdu Maisniel. demanderont onze truction de la Sorbonne, M. L. fut bient�t d�livru": ^,ut expliquer � Pei’tnettez*inoi de vous informes, Son fr�re Georges, pr�venu par lui et et demi. On consacrera six millions millions � M. Rolly de Balu�gre, commissaire de po- pour votre propre satisfaction et � la d�sireux de mettre � l’abri la vie du les mairies du< sixi�me, du qua�- agrandir lice; que l’on avait aussit�t pr�venu, l’agresdea actions de la comte et de la comtesse du Maisniel, veille de lJ�mis&an torzi�me et! du iHx-septi�me arrondissements,. d’�tre victime. sion et le vol dont venait New Gicapra et Mercedes, monta � leur appartement, et les supplia &en construire-de.nouvelles ces d�clarations^ un individu de Compagnie pour le huiti�me, D’apr�s du de le de ma connaissance le dixi�me et le dix-huiti�ine,. et � am�liorer recevoir, mais sans succ�s. haute taille et bien v�tu s’�tait pr�sent� au qu’en raisonsans certaines� parties des autres. On donnera cinq guichet de la caisse, aussit�t apr�s le d�part pays, je consid�re le district de Cicapra Voyant son fr�re redescendre comme beaucoup plus^riehe en op que le oevoip pu obtenir une entrevue, �cart� millions et demi � l’ach�vement de l’H�tel-dedu gar�on de bureau, et pendant qu’il parleVille. Enfin- les march�s � restaurer ou � mentait avec M. L. en lui demandant un district Pi-ovideiicia, o�’ �s&situ�e la ce’ lui-m�me de la maison par le concierge, cr�er dans les quartiers qui’ en manquant abrenseignement insignifiant, deux autres per- l�bre mine du Gallao. J’ajoute que le filon Charles Richard entra chezan marchand nouvelles-casonnes entrant dans le bureau s’�taient pr�- Chimborazo, qui traverse les propri�t�s sorberont quatre millions,,et-les de vin et, de l�. il fit porter � la comseront �tasernes, de sapeura-pompiers qui sur le caissier, et l’avaient garrott� Cica- tesse une derni�re lettre, celle-ci’ de cipit�e� de New Cicapra et de <K4Ma*iz& blies rue.de Chaligny, et me d’Al�sta, onze ainsi quej nous l.’avoas racont�, apr�s avoir pravest tin des plus riches-filons d?or qui 7 f�vrier, 5 h. millions environ; enlev� le contenu d’un tiroir. d�eeuvept dans le pays, Madame� A lasuife de cette d�position, M. Rolly de ait jamais �t� les. op�r^�, la �ii�l- dont sansrei� exeepHer,fe Callaoi t "VotM concierge vient de �.’emp�cher de Nous passons avertir M. Davoine, absent Baln�gre fait tlojis, dit M; �lpllaod)- Itte* lue ae Keucoor- au montent dtt vol; et a canfeu�^ son, esq^�te. monterai Cefo ne fait riem J’attendrai. Je �Je euisy mesaie�psv veto trant pas, dans le public, les m�mes F"mpal " v. i jeste (p< p^rmanepae devant votre maison; �S^�sSmmesMgmr n’en il ta salutei sorte seca* o�-soit p .11 Amai~ fou�irosj�. qjii Qui que actuaire. �, jp&eure ��es� ;$i$$(�teMcs ’� u’ .Gbv Wm�xa*

M. A.Ipljaiiii,directotirdf-s travaux de Paris, vient de publier son rapport � M. le- pr�fet de la Seine, sur les grands travaux � ex�cuter pour les divers services de la ville de Paris, dans la p��ode. de 1883-1888. En ce moment oit Finsuffisanca du travail sert de pr�texte � des manifestations politi� examiner. ques, ce document est int�ressant en �laguant autant que. Aussi allons-nous, possible l’aride partie technique, en donner l’analyse i nos lecteurs. M. Alphand commence par exposer la n�cessit� de recourir au cr�dit pour satisfaire aux obligations de la Ville il faudrait, sans cela, y consacrer pendant plusieurs ann�es l’exc�dent des budgets et n�gliger, par cons�quent, les pressants besoins de, l’Assistance publique, des Ecoles, et laisser de c�t� certaines op�rations de voirie que r�clament les n�cessit�s de. la circulaimp�rieusement tion et de la salubrit�. < D’un autre c�te, on ne peut faire sans cesse un appel aux petits capitaux. Il est donc plus rationnel, selon lui, d’emprunter une fois pour. tputes,, peur cinq � six ans, la sonyna n�cessaire. travaux, ex�cut�s pendant la p�riode des six ann�es 18�6 � 1081, ont co�t� une somme rom�e de 71 millions par an; c’est sur ce chiffre moyen nu’�n doit se baser pour la p�riode 1883-1S88. On peut ctonc sans imprudence affecter aux grands travaux de; Paris une somme de 350: militons pendant cinq ou six ans, Le principal est de, bien employer cstle somme. Depuis de longues .ann�es on, s’est �norm�ment occupe des quartiers excentriques. Maintenant il faut penser au centre ou tout industrie, science, travail^ plaisirs. rayonne encore travailler pour les habitants des C’est de la p�riph�rie que de faire arrondissements les am�liorations n�cessaires � la partie centrale, o� forc�ment les appellent leurs int�r�ts et leurs relations. D’ailleurs, il ne faut pas oublier que le centise de Paris fournit aux quatre contributions 78,929 741 fr. 5t c. contre 20,820,196 fr. 08 c. pay�s par les arrondissements p�riph�riques, il faut un peu en donner � chacun pour son argent.

Dans les troisi�me et quatri�me, a l’�largissement des rues de l’Homme-Arm� et des Billettes, qui aura pour le quartier Rivoli des avantages analogues. On ne pourra malheureusement encoi cr�er lavoie projet�e entre le march� de l’Ave-Maria et l’�glise SaintGervais, qui rem�dierait � l’insuffisance de la tortueuse rue de Jouy. Mais on �largirait ta rue de Moussy, ce qui ferait dispara�tre le centred’infeclion et d’immoralit� au milieu duquel sont aujourd’hui les �coles. l’ach�Dans le cinqui�me arrondissement, vement de la rue Monge est indispensable, ainsi que celui de la rue des Carmes, qui reliera le Panth�on � la Cit�. Il faudra aussi rectifier la rue des Bernardins, afin de d�gager un peu l’Ecole Polytechnique. la contiDans le sixi�me arrondissement, nuation de la rue de Rennes jusqu’� la Seine, d’un nouveau pont, dans et la construction l’axe de la rue du Louvre, sont d�sirables. Mais on recule devant la d�pense trop consid�rable. On se bornera donc � la rectification du nivellement de la rue du Four. Rien dans les septi�me et huiti�me, oii le boulevard d’Enfer est ajourn�. Mais dans le neuvi�me il faut rem�dier absolument � l’enMontmartre et combrement des boulevards des Italiens. On y arriverait en terminant le boulevard Haussmann, dans la partie restant � ouvrir entre le boulevard Montmartre et la rue Taitbout. Mais cette op�ration co�terait 22 millions, c’est beaucoup. A ce sujet, la direction des travaux de Paris� pr�sent� un projet qui va �tre soumis au Conseil. Il consisterait � achever le boulevard Haussmann en lui donnant un d�bouch� par la rue Taitbout �largie, et � �difier, sur la partie de. l’ancien trac� de ce boulevard, entre la rue Taitbout et la rue Drouot, un immense et magnifique passage couvert analogue au passage Victor-Emmanuel.une des plus belles cr�ation de Milan. Ce passage de 30 m�tres de hauteur sur 20 do largeur et qui prendrait le nom de passage des Nales �trangers. Il tions, attirerait certainement se borderait rapidement de boutiques spiendides et on pourrait, gr�ce au rapport de ces att�nuer la d�boutiques, consid�rablement pense. En attendant que le Conseil ait statu�, on s’en tient A l’ach�vement pur et simple, ainsi qu’� celui de la rue Choron, qui n’est encore qu’une impasse. Dans les dixi�me, onzi�me et douzi�me, l’avenue Parmentier et t’avenue Ledru-Roltin doivent �tre termin�es. L’ouverture de l’avenue de la R�publique, bien que rencontrant peu de faveur dans la population locale, est du Lyc�e, n�cessaire pour l’�tablissement dont la cr�ation est d�cid�e. Dans le treil’assainissement t zi�me, on doit compl�ter de la BuUe-atix-Ca�Ues faire, dispara�tre marais de la Glaci�re, couvrir la l’ancie,n Bi�vre, achever la rue de Tolbiac, cr�er une rue s�parant la gare d’Orl�ans de la Salp�tri�re. Dans le dix-huiti�me, prolonger quelques rues jusqu’au haut de la butte Montmartre, exproprier la maison qui fait saillie � l’angle de la rue -des Martyrs et du boulevard Clichy, et enfin par un passage a�rien qui co�terait un million et demi, mettre fiu au pr�judice que cause � la circulation la travers�e du chemin de fer du Nord, de la rue Doudeauville � la rue de Jessa�nt. Dans le dix-neuvi�me, d�j� dot� du magnion n’a .qu’� � fique parc des Buttes-Chaumont, �largir les rues Bolivar et Secr�tnn. qui donnent acc�s � ce parc; oa songera ensuite. � une nouvelle voie allant �. la place des F�tes, Dans le vingti�me, on s’occupera surtout de l’avenue de la R�publique.

Une petite crue qui s’�tait maniMemeato. fest�e sur la Seine, � la suite du d�gel de ces jours derniers, n’aura pas de suites, aucune hausse n’�tant signal�e dans les parties sup�rieures du bassin. Farina Morton-Paris, sp�cialement recomd mand�e par les m�decins, pour l’aliment.’1.tion es enfants, 1 fr. 40 la bo�te, dans toutes les pharmacies. Maison d’�ducation pour les enfants arri�r�s, fond�e en 1847, � Gentilly, pr�s Paris. de �Location d’habitsp’ soir�e.20,passage l’Op�ra. J. de P. Z~ � AU DE L’OR

Madame la comtesse, L’infamie est consomm�e. L’enfant de votre’ mari a-rev�tu les effets port�s par les assassins. Je suis mo�t� dans la voiture des voleurs 1 C’en est trop. Si votre mari a oubli� que j’ai les �l�ments n�cessaires pour le d�shonorer, tant pis pour lui. Cet homme n’ai i plus da m�moire, ou il a perdu tout sentiment d’honneur. Je vous ai cependant assez avertie. Je voulais vous lire les lettres que je lui ai adress�es et qu’il s’est bien gard� de livrer � dans ma chamla justice. Elles smt Monsieur le comte, bre. 11 j eoa cinq. It faut les rechercher, si. Veuillez m’excuser de d�ranger la tranquilvous ne vous ne vouiez pas avoir, vous et et de jeter le trou- votre�lle.� rougir devant le tribunal, devant; lit� habituelle de votre vie, ble dans votre �me au moment o� vous y toutes les turpitudes de cet homme. Bien qu’il aitpouriuttepr�fet de police et la’ songez le moins. Cette lettre n’est pas le r�sultat dune r�somagistrature, il n’�touffera pas ma’voix. Je d’uu mouvement spontan�. lution irr�fl�chie, sortirat de l’audience comme Gambetta du; a d�j� plusieurs ann�es que le Non il y proc�s Baudin t en est n� dans mon cerveau. Mon p�re a trouv� tout naturel d’acheter germe ou plut�t laissez Vous so.uviR�it-il (retenez une jeune fille de seize ans 18,000 francs pair de votre coeur, s’il est en’ agir les battements la violer. Libre � sa conscience! Quelques accessible � ces pulsations, et lisez relicore liasses de billets de banqua ne peuvent payer vous souvient-il, dis-je, d’avoir, gieusement), cela. Je veux que le ch�timent soit � la haa~< trente ans, connu une jeune il y a plus de teur de la faute, et je vise un but moral, que belle? fille adorablement j’atteindrai parce que je suis une force. Cette jeune fille tr�s honn�te, vous en f�tes Dites-lui donc qu’il ait � m faire sortir de mille s�ductions. votre ma�tresse apr�s prison dans les quarante-huit heures, ou je’ liaison naquirent deux enfants. De cette n’accepte m�me pins les 300,000 francs que bient�t trente ans L’ain� aura j’ai demand�s. J’irai jusqu’au scandale le plus L’a�n� seul, pendant douze ou treize ans, affreux. eut vos soins mat�riels. Vous donniez plus Richard, cellule 63. lui 600 francs pour ou moins r�guli�rement Le second fut compl�tement d�laiss� P.-S. Pressez- vous, je verrai si je dois par an. par vous mais iu1 ne vous ouuua jamais. pardonner. J’ai pens�, monsieur le comte, qu’il �tait �tait moral, que C’est dans ces circonstances que Charjuste, qu’il �tait sain, qu’il hier vendredi les Richard comparaissait vous acquittiez envers lui cette dette du sang devant la 10� Chambre, pour menaces de autrement que par l’insouciance et l’onbli. de fondas t Si vous ne vous �tes jamais occup� de moi, mort et tentative d’extorsion si votre coeur n’a jamais battu, le mien a souvent �t� �pris de sentiments divers et j’ai pens� � vous. Faut-il vous rappeler que ma m�re s’appelait Richard, que, pendant quelques ann�es, vous lui f�tes une position brillante, que mon fr�re fut �lev� aux Ternes, parmi les enfants du peuple, chez sa nourrice, Mme Bispali nous garda avec elle, que plus tard ma m�re que vous continu�tes � verser irr�guli�rement les 600 francs?.. le co-nte, c’est tr�s joli d’aAh monsieur voir le plaisir de faire des enfants et de ne dans la vie, jamais penser � eux, de les jeter ils peuvent. les laissant se d�brouiller commj un milieu qui n’est pas le On les jette dans leur. Ils s’y trouvent d�plac�s comme un cheval pur-sang qui, attel� � un tombereau, ne retrouve sa place qu’apr�s s’�tre r�volt� et avoir tout bris�. Mais est-ce que cela vous regarde, vous, les s ducteurs, les hommes bien �lev�s, aux sentiments distingu�s, aux allures nobles,aux noms retentissants 1 Vous me demanderez o� je veux en venir. Vous me direz que vous ne me connaissez conpas mais, moi, j’ai l’avantage de vous na�tre. Du rest", vous ne me renierez pas la ressemblance est trop frappante l J’avais tr�s vaguement song� � jeter votre mai j’y ai nom dans un proc�s scandaleux, renonc�, de m�me qu’� m’adresser � Mme la comtesse votre �pouse, une sainte femme, parait-il. Au point de vue juridique, j’aurais perdu, la recherche de la paternit� �tant interdite. Ce que je d� ire, c’est la s�curit� pour Vous verrez s’il y a avenir, et le capital. avantage de faire un transfert � mon nom au cours de la Bourse. La somme que j’ai � vous demander est assez forte. J’ose esp�rer que vous n agirez pas en me �picier et que, pour la premi�re fois; vous donnerez le spectacle de vous voir grand. Si vous n’acceptez pas, libre � vous, mais vous n’aurez qu’� vous en prendre � vous de ma r�solution. A bon entendeur sa! ut. Charles- Auguste Benedlct Richard. 18, boulevard Saint-Germain.

PAYS

Les actions de la mine d’or de Venezuela Sosa y Mendez, r�unie an Callao de bis, sur laquelle j’ai appel� l’attention nos lecteurs, il y a environ une ann�e, �mises � 25 fr., valent actuellement 37 fr. 50 � la Bourse de Londres et vaudront 50 fr. dans peu de temps; soit en dehors du revenu, pour le souscripteur, son capital doubl� en moins de dix-huit r�sultat gracieux qui se passe de mois commentaire. Les fortunes m�diocres qui cherchent me sauront un placement avantageux, donc gr� de leur indiquer une op�ration similaire, offrant des garanties s�rieuses des fondateurs autant par l’honorabilit� charque par la capacit� des ing�nieurs et dont les g�s de diriger l’exploitation des succ�s � succ�s pass�s r�pondent venir. des mines d’or de la La Compagnie est fond�e Nouvelle CicapraelMereedes de 250,000 Uvres sterling au capital actions (6,250,000 fr.), divis� en 250,000 d’une livre sterling, soit 25 fr. 25 c. Le est pr�sident honoraire de la Compagnie M. le marquis de Rojas�ministrede Veneet dans zuela � la cour de Saint-James, se trouvent le Comit� d’administration les noms do directeurs d’autres Compaen pleine prosp�rit�. gnies mini�res sur le rapport duquel s’apL’ing�nieur M. C. C. Fitzgerald, puie la Compagnie, est le m�me qui a conduit les travaux du Callao, la mine d’or la plus riche du monde entier et dont chaqne part, pay�e � l’origine, 10,000 fr., SiC,vend maintenant � peu pr�s un million. Il est donc rliffl<ilR de r�unir, � un plus haut degr�.

Le pr�venu est un grand gar�on sec; � la figure crisp�e, � 1oeil permaigre, �ant et dur. Il se rengorge dans un paleorn� de fourtot sale, pr�tentieusement us�es. rures qui Je ne suivrai pas cet �nergum�ne, dans est dou� d’un aplomb imperturbable, S’il son verbiage incorrect et ampoul�. avait �t� pr�sent, M. Albert Wolff pourrait dire, plus encore que pour l’affaire Polignac,, qu’il a assist� l� � une repr� du Fils naturel sentation jou� par urt cabotin de Clichy-la-Garenne. Vous n’exerM. le pr�sident Delahaye. cez aucune profession depuis le 5 novembre R. J’ai �t� cinq dernier. Et auparavant? ans soldat j’ai servi de secr�taire aux g�n�raux duBarrait et CharreyronAp es malib�ration,j’ai �t� �tabli six mois �Cholet comme* marchand de mo icho�rs, pute’ j’ai travaill� � Paris dans plusieurs banques et dans nne agence de renseignements. Je ne gagnais rien. C’�tait la mis�re. D. Vous habitez une petite chambre boa* levard Saint-Germain. Vous avez un fr�re,, Georges Richard, qui demeure avec votre m�re, et qui serait le fils du comte du MaisR. Ainsi que moi. niel ? D. Le comte a fait �lever votre fr�re, dont il est le parrain. Il s’est toujours occup� da fui ? R. Tr�s peu. R. Pas du tout. D. Et de vous? D. Vous seriez ne a une �poque ofr ses re� lat�onrs avec votre m�re avaient cess� ? R. Elles duraient encore. Du reste je n’�tais pas l� pour le constater. (Rires). D. Avez-vous jamais vu le comte avant les faits qui vous am�nent ici ? R. Jamais. D. Pourquoi l’ayez-vous laiss� tranquille, depuis que vous avez l’�ge d’homme jusqu’au R. Mes sentimois do d�cembre dernier. ments s’�taient contenus jusque-l�. D. N’est-ce pas plut�t parce que l’affaire Polignac n’existait pas encore? (Mouve-’ ment). C’est le mot du proc�s. M. le pr�sident Delahave a mille fois raison. Le pr�sident donne ensuite lecture de la premi�re lettre de menaces D. Pourquoi avez-vous �crit cette lettre ?"� R. J’�prouvais, le besoin d’un rapprochemettt avec mon pore. Je voulais lui rappeler qaTi allait avoir quatre-vingts ans, qu’il descendait dans la tombe, qu’il n’avait pas fait son’ devoir et qu’Us �tait temps d’assurer le sort de ses enfants. Cette lettre est an cliaa�* M. le pr�sident. Rv Le tribunal appr�ciera. tage. R. D�s le lenD. Que s’en est-il suivi? demain, M. du Maisniel’ �tait chez moi.. H fut affectueux, attendri il me donna un fouis, et me promit merveille; en me r�p�tant qu’il avait des remords cuisants. Le surlendemain il m’apporta le prix de mon loyer,, heureux,, disait-il, "�de me tendre ta � main et de. me faire voir que les vieillards � ont du bon. � II me donna �galement une lettre de recommandation pour le directeur d’une compagnie d’assurances, et i� m’apporta une paire de draps qu’il venait d’acheter pr�tt? moi, parce que les miens �taient us�s. Il faut .ajouter que, d� l’aveu de. fameuse �uirm�me-, le comte du Maisaiel1 ne prenait point l’attitude d’un p�re,- mate � Ne berces d?un a-mi compatissant n point de chim�res, lui r�p�tait-il,: votrt} � pauvre esprit, meulade.� � Les visites amicaJes. se renouviel�T�Bat plusieurs jours; puis, tout � coup, n’&yaral pas obtenu la somme: �normo qiu’i� r�clamai^ Charles Richard* �crivait � l’a comtesse du Maisniel la lettre odieus� <qu’on a lue. M. le pr�sident. Pourquoi avez vous a aussi indignement vis-�-vis d’une sainta femme, bien innneeiife’ de tout ce qui a pu1 se R. Parce’ que te comte m’avait passer? leurr�: D. Mais la comtftssei pouvait tout ignorai- f Elle Lepr�venu favec�ti’ mauvais-rire). a soixante-cinq ans) et &cet �gs-l�, il tf y plus de secret entre raarfc et femme. D. Ces menaces a une femme ne sont-elleSf pas- atroces T J’ai pouc Le pr�venir (avec emphase)! morale (�tumeu�? moi te droit juridique eCla1 violentas.) Si le" comt� m’�va�t- donn� loyalement fes 60,000; fr. que je lui r�clamais tout d’abord po�ii’ me faire une position. il aurait eu mon estime;, � la fin en�me donnant 300,000 fr. il sauvait sa vie, c’est vrai, mais je ne lui dbn1naisen retb ir que mon’ m�pris (Rumeu�s.)’ Si’ on’ ne vous avait pas M. le pr�sident arr�t�, t’auriez-vous tiiii ? (Mouvement)) Es&cfe Le pr�venu1(Haussant’ les �pa d�s). qu’on sait? H se serait peut-�tre ex�cut�^ il aurait peut-�tre song� qu’il avait march�-SH� mon coeur, qu’il avait �t� mauvais p�re p�re f�lon. On pouvait toit attendre de cette suspr�me entrevuel (Se rasseyant) Du rester j/ai pour mot le droit juridique. L’huissier appelle le premier t�mw�si un petit .C’est M. du Maistriet lui-m�me, vieillard’ tout blanc, � peine vo�t�, te resencore vif et l?allure presque; jeun� gard’ en- v�rit�; On veut qu’i� ait un- grand ai* d’e famille avec’ le pr�venu; il faut" y mettre d�’ la*bonne volont�. Le comte d’�pose avec infiniment dfe mod�ration- et de r�serve D�s la fin* dta’ ntois d’octobre� dit-il. gavais re�u une lettre anonyme dans laquelle: on- m� faisait. l-’�pol�gie; d’Emile de Girardiu. La lettre se terminait par Fexpression de ce* Fe�;gret;que jjBusse pei’cttf un fils, parce qnfcs� a ne1 pouvait pasmele tuer�. (Sensation�)! Eftt l reste;,fmtaM-ou, c’est su* moi qu’on se, va*t A� oeated� d�eensis^BGavellft’ lettre; �effi� �rtte-l& portait!� s** mm wus; �snB!M�Re*s, ..tlU1ll’.a.