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LE GAULOIS.

neuf heures et demie, � l’int�rieur de la gare de Joinville-le-Pont, le chef de cette gare, accompagn� du chef de train ; s’est imm�diatement rendu de ce e�t� et a d�couvert dans les cabinets le cadavre d’un individu �tendu sur le sol et baignant dans une mare de sang. Un revolver �tait pr�s de lui, le projectile ; entr� par la bouche, avait travers� le cr�ne. M. Dermighy, commissaire do police de rendu sur ’Vmeennes, s’est imm�diatement IeR lieux pour proc�der aux constatations l�gaies. Bien que l’on ait trouv� dans une des poches du pardessus de cet individu une lettre adress�e � M. Leprieu,’ repr�sentant do commerce, demeuTant 58, rue de Crim�e, � Paris, il a �t� impossible de constater son identit�. H r�sulte toutefois des termes do oette lettre, q M ce suicide doit �tre attribu� � des pM’t~s d’argent faites r�cemment.

SAMEDI 1~ Mars i~3

lement. Au fond, on n’est pas tr�s rassur�. L’arrestation de Digeon pourrait bien �tra accompagn�e de quelques autres. Le citoyen Digeon n’a pas �t� arr�t�, comme on s’y attendait ; mais, il est probable qu’� l’heure o� para�tront ces lignes il partagera le sort des citoyens Allemane et C". J, L. Aucun ouvrage n’est plus int�ressant pour l’histoire contemporaine que le Prince Ai !~e~ ~e~M, joM)*M<tM.X7, bert, <fc~ Mt~moires, etc., communiqu�s par la J~MMeVtC<oWa et publi�s par M. Craven chez E. Plon et C’. fSMMSBE~ BRONCHITES.�P�te pectorale Vt~etMM NBWmE~ etSu-op deNai�,5a,f. 6 LM Ct’t :’M.S’< !6oM)’<u�)iM’de suite toux.branoh}iM,Mtbme.hfr.leHHao.del20gr.3,r.ChoiseuI. PIANOS 30 francs par moit. V~ t LOCATION, Echange. R�parations. MONTI6NY, rue M<msieur-Ie-Prin66, 22. OFFRES ET DEMANDES D’EMPLOIS

Le pr�sident. Ce qui est �tabli, c’est Pardonnez-moi, madame la comtesse, ce r�cit regrettable mais n�cessaire. 1 qu’apr�s. &vc".r demand� 80,000 fr. vous avez r�clame 300,000 fr. Votre respectueux RiGHARO. Le pr�venu. �a a pris des d�veloppements comme dans toutes les affaires. C’est Cette lettre n’ayant pas produit l’effet naturel. Richard se disposa � agir. Le 7 f�Le pr�sident. d�sir�, En&n, le 7 f�vrier, auriez vrier il se pr�senta chez le comte de M. vous tu� M. le comte si vous l’aviez rencontr� ?P arm� d’un revolver et fit parvenir � Le pr�venu. Vous me demandez �a)Je la comtesse une nouvelle lettre o� il �xait ne sais pas. Il y aurait peut-�tre eu chez moi � trois cent mille francs la ran�on du unfaiblissement~tc). comte. 7 f�vrier, 5 heures. Madame, Madame, Votre concierge veut m’emp�cher de monter. Cela ne fait rien. J’attendrai. Je reste en permanence devant votre maison. Qui que ce soit qui sorte sera foudroy�. C’est trois cent mi~le francs � l’haut actuelle. .RICHARD. Le pr� venu se rassied. L’huissier introduit M. du M. C’est un vieillard � cheveux blancs comme neige. Il tr�pigne d’�motion. M. du M. �Ce jeune homme m’a �crit des lettres mena�antes. Et cependant j’essayais de le sortir d’embarras. Je n’agissais ainsi � son �gard qu’� cause de son fr�re, est un galant homme. qui Le �vous connaissiez bien son fr�re pr�sident, P Je suisson parrain. M. du M. Le pr�sident. Pourquoi, � des lettres de menaces, avez-vous r�pondu par des propositions d’arrangement ? M. du M. Je voulais me soustraire � la tyrannie qui pesait sur moi. Je ne suis pas jeune ; la raison m’a fait d�faut un moment. Ce n’est pas un remords de conscience qui m’a fait, agir, mais la peur. M. Dauphin, concierge, d�clare que l� pr�venu est venu le 7 f�vrier, arm� d’un revolver, menacer M. du M. e Je crois, dit le t�moin, que M. Richard ne cherchait, qu’� se faire arr�ter, car il n’ignol’attenrait pas que les agents �taientl�qui daient. m�me caus� avec Le pr�venu.�J’avais l’agent a.ant d’entrer dans la maison. M. Chabanne, banquier, a �t� charg� de s’enMme la comtesse du M. par tretenir avec le pr�venu au sujet des demandes qu’il formulait. Le t�moin a pr�t� quelque argent � Richard et luiaon’ertdes Il lui a en outre subsides alimentaires. � Saintune position sociale. propos� Domingue. M. Gustave Richard, �g� de trente etun ans, est le fr�re du pr�venu. Il est employ� � la Banque de France. Le t�moin est tr�s �mu. M. Richard. Un jour, mon fr�re m’a manifest� le d�sir de conna�tre son p�re. Je l’en ai d�tourn�. Il est revenu � la charge plu sieurs fois Gustave, me disait-il, il faut que mon p�re me fasse une position t Je ne sais comment mon fr�re parvint � d�couvrir l’adresse de M. le comte, rencontrai un que je fait mon de soir et qui me dit Je tiai pas voir envers vous deux ;jem’en repens. Maisje r�parerai ma faute. Une grande dame, qui �l�ve 250 enfants abandonn�s, m’a conseill� de m’accuser de cette faute il confesse. Je suis all� expr�s au tribunal de la p�nitence. Ce soir-l�, M. le comte me remit 200 fr. pour mon fr�re. Un autre jour, il voulut nous faire, a l’un et � l’autre, une donation de 80,000 francs chacun. Nous nous rfndtmes chez M. le notaire Bazin. Et. le comte dit, en pr�sence du notaire < J’ai commis une faute autrefois ; Mais M. du M. je veux la r�parer. ne donna pas suite a son projet de donation. Le pr�sident. M. du M. est votre parP rain ? Et mon p�re. Chaque fois M. Richard. rencontr� M. le comte dans la rue. que j’ai j ai d�sir� lui sauter au cou. Mais M. du M. �tait g�n� par ma pr�sence. Il crai gnait que je ne lui demandasse des secours, et ses conversations roulaient, toujours sur des pertes d’argent qu’il venait de faire et des bateaux � lui appartenant qui venaient de br�ler. Ah) je n’ai jamais demand� qu’une chose � mon p�re, son affection 1 J’aurais �t� ner qu’il voul�t bien se promener � mon bras )1 Le t�moin pleure d’�motion. Tout l’auditoire est profond�ment impressionn�. Le pr�sident. Votre fr�re vous a-tdl de ses demandes d’argent au comte ? P parl� M. Richard. Non, mais j’ai su qu’il vou lait commettre un esclandre, qu’il voulnit tuer M. de M. et se tuer apr�s. Je suis all� trouver le comte, qui m’a fait r�pondre par un valet. Qu’on repasse demain < Bandit ) Alors je me suis �cri�, furieux sc�l�rat t violateur des filles du peuple, je vais vous faire un proc�s) mais ce n’�taient la que des mots. La col�re m’�garait. Le t�moin rappelle alors une conversation qu’il eutunjour avecson p�re. Celui-ci d�clara que si jamais il �tait appel� en devant le christ justice, il proclamerait qu’il avait s�duit Mlle Richard et commis ainsi une grand faute. M. Richard, se tournant vers 1’a.uditoire, et d’une voix tonitruante.� Monsieur le comte du Mesniel, osez me d�mentir M. le comte du M. reste coi � son banc. de M. Apr�s la d�position path�tique Gustave Richard, l’audience est lev�e et renvoy�e � demain pour la plaidoirie de M� D�mange, d�fenseur du pr�venu. On s’attend �. de curieuses r�v�lations. MAtTHE X. COURD’ASSISESDE L’ALLIER Moulina, 16 mars. <SM !<e~e ~a/~re f des co�ec<~M<es. Darmoy comme les accus�s d’hier, fait d�iaut et ne se fait pas repr�senter. L’accusation rel�ve � sa charge des faits analogues � ceux reproch�s � Guesde, Lafargue et Chapoulie. Apr�s les d�positions des t�moins et le r�uiasitoire de l’avocat g�n�ral, Darmoy est condamn� a deux ans de prison et 3,000 francs d’amende.

GAR.DE-CHASSE.a.ncien mititairemedaiU� tTN �ge de 41 ans, mari�, d�lire un emploi de )L) garde-chasse ou de garde particulier ; R�f�rencer. Ecnre, a.ux initialM N. F ;, au bureau du journal. VENT8S ET LOCATIONS ttOUTIQUE A LOUER imm�diatement. D de la Grange-Bateiiere, 16. Rue

LES PREMIERES

OD�on.fofMKM~, rame en quatre actes et d en vers de M. Auguste V&cquerie En tout temps, en tout lieu, sous les costumes les plus divers, dans les palais et dans les bouges, il y a une reine la femme. L’homme s’agite et la femme le m�ne. < Les femmes, il n’y a qu’ �a, chante l’op�rette, et le po�me le redit, d�s la premi�re sc�ne de ~o~MO&a, ar la boup che d’un soudard observateur et philosophe, qui r�pond au nom de Sword, et parle en vers piquants, brillants, solides et richement rimes, en vers de M. Vacquerie, po�te excellent et grand-ma�tre de la forme. C’est que mon oeil, per�ant tes gens et ce qu’ils D�daignela surfaceet regardele fond. [ font, Et le fond, c’est la femme ! Oui,serf ou roi, Sur la terre une place honorable qu’ontienne, ou la tienne L’homme, onvenons-en c avec humilit�, Est le semblant ;la femmeest la r�alit�.

Hier matin,, �. onze heures, chez M.Da.Des agents de police, pr�venus, arr�t�rM Fa.va.rt, au moment ’voine, banquier, 18, rent le ma�tre chanteur, qui fut aussit�t pt :ut � t&Me,d8nx individus se sont transf�r� �� l’on � Mazas. L�, sacripant toujours � la caisse et ont b�illonn� le caispr�sent�s � sa manie d’�crivailler, il adressa l’�plsier. tre suivante En rentrant au bureau, les employ�s ont trouv� le caissier, comme nous le disons Prison de Mazas. Mardi. pTtushaut, b�illonn� et ncel� la. caisse �tait Madame la comte-se du M. 381, rue SaintOuverte. Honor� Au moment o� nous mettons sous presse, !&’justice informe. L’infamie est consomm�e. L’enfant de voWtLL-FURET y~ILL�~URET tre mari a rev�tu les o3ets port�s par des assassins. Je suis mont� dans’la voiture des voleurs/C’en est trop. Si votre mari a oubli� que j’ai les �l�ments pour le d�shonorer, tant pis pour lui. Cet hommen’a plus de m�moire ou a perdu toute notion du sentiment d’honneur. Je vous s.i cependant assez avertie ; je voulais vous lire les lettres que je lui ai adresPouas CORRECTIONNELLE �mule du jeune Un s�es et qu’il s’est bien gard� de livrera la Camille de Polignac. justice. Elle sont dans) sa chambra � coucher. Il y Le jeune Camille de Polignac a comen a cinq. Il t’&ut les lui arracher si vous ne menc� la s�rie des enfants naturels qui se voulez pas � avoir, vous la .fille du marquis en attendant par le scandale vengent d’Audiffret et votre fille, � rougir au tribunal mieux, de l’abandon paternel. Naturelledevant tous, des turpitudes de cet homme. ment, les autres suivent. Si les tribunaux Bien qu’il ait pour lui la pr�fet de police et la magistrature, on n’�touffera pas ma parole. n’y mettent bon ordre, ce va �tre de tous Je sortirai de cette audience comme Ga.m< ;6t�s une lev�e .g�n�rale d’enfants ill�gibettaau proc�s Ba.udin.Lajusticeafa.itfausse times s’effor�ant de battre monnaie avec route chez moi. Je suis clairvoyant. leur qualit� de b�tard. Il est � remarquer substitut trouve tout naturel qu’un .Le en effet que nul, parmi les jeunes gens homme edmme votre mari ach�te ’une jeune qui jugent n�cessaire de commettre ’quelfille de seize ans 18,000 francs. Libre � sa d�lit ou quelque crime pour attirer que conscience.. l’attention publique sur l’indignit� Ni les secret,[11 les menaces, nMa peur. na paterdans un but �lev�. me feront il�chir. Quelques liasses de billets do banque ne peuvent paver cela. Je veux que Il y a toujours sous roche une ’quesneU.e, n’agit le ch�timent Mit � la hauteur de la faute, et tion d’argent : moyennant nuance l’enfant je vise un but moral que j’Obtiendrai parce toute naturel est dispose � abandonner que je suis en force. Dites Lui donc qu’il ait � � taire du revendication patronymique et me faire sortir de prisoh’dans les quarantem�me coup son indignation qui pourhuit heures, ou je n’accepterai m !me pius les rait cependant �tre l�gitime parfois. 300,000 francs que j’ai demand�s. J’irai jusvient Ce chantage, nouvelle m�thode, qu’au scandale le plus a�’reux.Ge que je d’�tre organis� � l’encontre de M. le comte veux, je le veux~bien. Quand cet homme commencera � avoir du remords, et j’ai tradu M. qui a par un sieur Richard, vaill� pour cela, je verrai si je dois parattendu patiemment que sa vingt-neudonner. vi�me ann�e f�t sonn�e pour songer � Quant � vous, madame, je regrette que o� l’avait tirer vengeance de l’abandon vous n’ayez pas �cout� mes conseils ; c’est f�toujours laiss� son p�re naturel. Jusque cheux de c�der � la menace, mais ce n’est pas l� cet honn�te gar�on n’avait pas pens� moi qui l’ai voulu. une minute que la conduite de M. du RICHA.RD. � Maisniel p�t donner prise � la moindre � Richard hier devant la a comparu’ critique. dixi�me chambre de police correctionnelle LeparLi de l’enfant naturel fut bien vite sous l’inculpation~ de < menaces de mort x. par conpris. Luis aussi �tait un b�tard Le pr�venu, un grand individu � figure s�quent lui aussi avait le droit de battre ans. Il s’exbl�me, est �g� de vingt-neuf monnaie avec son titre, et de mettre en M. le comte du M. d’avoir prime avec facilit� et regarde, apr�s chademeure cune de ses phrases s’il a produit, quelque � lui servir une grosse somme d’argent ; effet sur l’auditoire. C’est un com�dien 80,000 francs d’abord, 100,000 francs enson r�le. qui sait parfaitement suite, 300,000 francs entin. Pour mettre � ex�cution son projet, il Apr�s l’avoir interrog� sur son enfance et sa .jeunesse, M. le pr�sident Delahaye commen�a par adresser au comte un long aborde les faits m�mes de la pr�vention. factum r�dig� en un style bien ampoul�. En voici quelques passages Vous reconnaissez 6tr* Le pr�sident. l’auteur de la lettre contenant des menaces Lundi, 18 d�cembre 1882 de mort envers M. le comte de M. ? P Le pr�venu. Parfaitement. Monsieur le comte, Pourquoi vous �tes-vous Le pr�sident. Veuitlez m’excuser de au comte pour obtenir de l’argent ? adresse vie et Ta~’tMmLe pr�venu. �C’est mon p�re. quillit� habituelle de votre d�rangarde venir jeter le trouble dans votre �me au moment o� Le pr�sident. �Le connaissiez-vous avant vous y songez peut �tre le moins, mais des ces temps derniers ? n�cessit�s de toute s�rie, imp�rieuses, m’y Le pr�venu. Non. Ainsi vous ne l’aviez jaobligent. Le pr�sident. lettre n’est pas le r�sultat d’un mouCstte mais inqui�t�, et vous avez attendu d’avoir � ’vement irr�fl�chi, spontan�. Non. IL y a d�j� vingt neuf ans pour vous d�cider � exercer est n� dans plusieurs ann�es que le germe ce que vous appelez vos revendications ? mon cerveau. Vous souvient-il, monsieur le Parce que, jusque-l�, mes Le pr�venu. .comte (retenez ou plut�t laissez agir les batsentiments n’�taient pas encore d�velopp�s. temeBLtsde votre coeur, s’il est encore accessiLe pr�sident. N dst-ce pus l’aS’Hire Poliet lisez religieusement) ble � ces pulsations, gnac qui vous a sugg�r� l’id�e du d�lit qui vous souvient-il, dis-je, d’avoir il y a plus de vous est reproch� ? q .trente ans connu une jeune fille adorableLe pr�venu. Non. Je croyais que Poliment belle ? condamn�. J’ai �crit � mon p�re gnac serait Pardonnez moi de fouiller ainsi dans votre parce que je ressentais certains sentiments. vie priv�e. Cette jeune nUe honn�te dontvous J’avais besoin de me l’approcher de lui. Il f�tes tr�s’�pt’is, vous en f�tes votre ma�tresse avait quatre-vingts ans, je voulais le voir avant qu’il descendit dans la tombe, je vouapr�s mille s�ductions. Vos premiers �panchemehts commenc�rent au Havre. De cette lais lui reprocher son indignit�. liaison naquirent deux enfants, lesquels via-t-ii que des sentiL� pr�sident.�N’y vent et ont. aujourd’hui, l’aine, trente ans et ments �lev�s qui vous aient fait agir ? Et I< second vingt-huit. les menaces do mort, n’est-ce pas du chandouze & treize ans, L’a�n� seul, pondant tage. eut vos soins maternels, c’est-�-dire que plus Le pr�venu. C’est ce que le tribunal "apou moins r�guli�rement vous donniez pour pr�ciera. lui six cents francs par an. Vous �tant comRichard raconte qu’apr�s sa premi�re promis pour lui, le second fut compl�tement un tort. Mais lui, celui-ci lettre adress�e � M. de M. d�laiss� .par vous. Ce fut d�s entendit d�s son plus jeune �ge, se montra tr�s aimable. Il alla le voir, lui qu’il parler de vous, ne vous oublia jamais. remit un louis et < lui fit montre de sentiments tr�s beaux Ah 1monsieur le comte, c’est tr�s facile d’aLe pr�sident. vous l’avez alors revoir le plaisir de faire des enfants et de ne merci� de ses bons Oui, sentiments. jamais penser � eux, de les jeter dans la vie, Le pr�venu, tirant un carnet de sa poche.� les laissant se d�brouiUer comme ils pourront, J’ai l� en �crit toutes les conversations que apr�s avoir d�velopp� dans leur sang des bej’ai eues avec mon p�re ainsi que l’emploi de soins mat�riels et moraux, causant d’affreux mon temps. (Lisant.) 23 d�cembre. Promeravages et qu’ils ne peuvent satisfaire. On nade avec mon p�re de une heure � trois heules jette dans un milieu qui n’est pas le leur res, me suis montr� tr�s s�rieux. Ai quitt� et ils s’y trouvent d�plac�s comme un purmon p�re aux Pompes fun�bres. Puis suis <ang qui, attel� & un tombereau, no retrouve all� chez M. Massenon. < sa place qu’apr�s s’�tre r�volt� et avoir tout Le comte ne vous a-t-il Le pr�sident. r bris�.. pas fait quelques cadeaux ? Le pr�venu. Oui, le 23 d�cembre, mon En un de compte, l’enfant naturel decarnet indique qu’il m’a envoy� une paire de mandait, une entrevue � son < p�re II ne draps et deux louis. H m’�crivait Celui-ci qui, il y a quelque trente-deux ni le Jour de l’An faut pas que le jour de No�l a eu des relations avec une demoians, ~oient des jours de deuil pour vous. Voil� se rendit � la demande qui deux louis. Ne d�sesp�rez pas. Raffermissez selle.Richard, comvotre esprit malade. Que la raison vous goului �tait adress�e, et des rapports verne. Ne vous laissez jamais aller � la d�eurent lieu entre le < p�re et merciaux sesp�rance. y le fils se On ne s’entendit point. Richard Le pr�sident donne lecture de la. lettre montra fort exigeant. Il alla jusqu’� r�o� le pr�venu remercie chaleureusement clamer deux cent mille francs. Pour fraple comte de son petit cadeau, e Je vois un grand coup, il �crivit � Mme la per une �poque, �crivait Richard, o� mon comtesse de M. coeur battra violemment pour vous, mon p�re. Quelle belle �poque alors dans votre 6 f�vrier 1883. vie ) Que vous serez heureux quand je Madame la comtesse, vous dirai d’une voix �trangl�e par les Je vous aime Vous J’ai pr�venu hier votre mari que je lui sanglots go�tedonnais quarante-huit heures pour une der- rez en ce moment des joies int�rieures ni�re d�cision. inconnues. J’aurai des pr�venances pour il ne lui reste plus que votre A l’heure actuelle Je n’aurai pas de secrets pour �ge. dix-huit heures � vivre, et au moment o� ce soir J’irai vous, vous m’aimerez. vous lirez ces lignes, seulement huit heures. prier pour vous � Notre-Dame. Je vous Cet homme a achet� ma m�re � seize ans les mains. baise respectueusement et il en avait cinquante. Il se l’est fait livrer Plusieurs lettres �crites en ce style fuvierge. Apr�s lui avoir fait deux enfants, il rent adress�es � M. le comte du M. l’a laiss�e dans la mis�re. Il a. refus� Puis tout � coup le ton de la corresponfrancs � mon fr�re. Cet homme quinze cents doit mourir. dance changea. Je n’ai peur du scandale ni peur de rien. Le pr�sident. Vous avez donc subitement Ce com�dien a dit, il y a quinze jours, qu’il chang� de sentiment ? voulait s’empoisonner. Qu’� le fasse )Je lui Le pr�venu. Permettez. Proc�dons par pardonnerai sans rien r�clamer. Ma m�re est de ordre. v*nue se jeter � mes pieds, me suppliant Le pr�sident. Non. Laissez-moi diriger ne pas donner suite � ma d�termination. J’ai les d�bats. �t� inflexible. J’accomplirai un grand acte. Le pr�venu. Eh bien, je me suis aper�u Il y a quinze jours cependant, il pouvait m’avait tromp�, m’avait jou�, s’en tirer avec 80,000 fr. que l’homme francs ou la mort ; moi, une bonne nature. Aujourd’hui c’est 200,000 Le pr�sident. Alors vous vous �tes si demain de quatre � cinq heures je n’ai rien adress� � la.comtesse. re�u, je me rendrai chez vous. Votre valet ferai L* pr�venu.� Oui. Mais j’aurais voulu m’ouvrira ou d’un coup de revolver je vous taire conna.j.t.re lo d�tail des choses..Ce donnerai au monstre sauter la serrure. Je ne que cinq minutes, montra en main, pour re- n’est pas comme oa. que se conduit une affaire. Mmmander son ~mo& Dieu.

EAU )a appr~OM ta p !us TOfLETTE. B’HC !J8 !6&MT, pour

crayonner !es use. Noircir, O~tLM’uEajtJ �paissir parlEAU A)f))REA,5fr,rue QM~ifM Lamartine, ~X, et Ph" gcn�r&Ie, 54,Chauss�e-d’Antia cocA MSM MS~S&&S< BBSES ESa ? MS’M Ba jLortusefficaesdM tonique* Mf N tiBN M M as BM H B ~Mcf/t ~Mf~Mt tf Esi E3Etr’9BtBmEtB<t.3n~HtUB !m.am.MF~m" SOH’E AUX

LETTRES

m~M

MS �R !8~AM

Nous recevons communication de la lettre suivante, qui a �t� adress�e � M. Corn�iy, directeur du C~roM en r�ponse � une note parue hier matin dans ce journal Monsieur, Ce matin a paru dans votre journal une note anonyme n’ayant d’autre but que de discr�diter la ~t~MepopM~tfe et ne devant avoir pour r�sultat que de diviser le parti roya�iste. Vous nous permettrez de nous �tonner que le C~MfOM a pass� jusqu’� pr�sent pour un journal qui d�vou� � la cause du roi essaie de cr�er des embarras � un groupe d’honn�tes gens qui ne d�sirent qu’une chose r�unir le plus de bonnes volont�s possible pour lutter contre un gouvernement qui compromet de plus en plus les int�r�ts fran�ais. La Ltf/Mepopulaire a derri�re elle de courageux citoyens que rien ne d�tournera de leur devoir, assur�s qu’il n’y a rien de s�rieux en dehors des hommes �nergiques et actifs qui s’occupent plus des int�r�ts du peuple que des leurs. L’action est aujourd’hui plus que jamais n�cessaire. Si Henri IV vivait, l’ouvrier n’aurait plus &demander du pain. Mais il convient d’ajouter qu’� cette �podu que les charg�s d’affaires � Roi s’appelaient Bt’issac, Crillon et Sully. Veuillez agr�er, messieurs, l’assurance de nos sentiments distingu�s. Pour le Comit� Les jM~M~s, Sign� ~’PiEYRE, d�put�, Ch. NiconLLA.UD, Georges BERRY,comte

et les m�mes passions prennent des noms et portent des habits diff�rents, sous les" quels bat toujours le m�mecoeur humain~ Pour nous m�Rfrer une femme entre deux hommes et aimant celui qui l’aime la moins, le romantisme, auquel M. Vacquerie demeurera Sd�le jusqu’au dernier soupir, �voqu� l’histoire (~Angleterre,des barons, des hommes dermes, d�s rois, d�s ducs. Ijonaturalismemettra.it�nsc�ne la blanchisseuse Gervaise entre Coupeau. et Lantier. La convention classique : Hermione entre Pyrrhus et-Oreste. Au fond, c’est toujours les m�mes ombres "chinoises, qui se dessinent sur un focd’tant�t m~gniSque et tant�t trivial. Je reviens � ~orMMsa, pour rendre justice � la fa�on hautaine et chevaleresque dont M. Paul Mounet a composera ngura’ de Warw~ck, vainqueur de tous et vaincu par l’amour. Comme chante le Henri VIH de M. Saint-Sa�ns < Quidonc commande quand il aime ? M. Porel dit excellemment les quelque~ vers.exeellents dont se compose le r�le du. soldat Sword, .aussi �tranger � l’action que vous et moi. J’ai~d�j� parl� de Mlle Tessandier, actrice in�gale, trop marqu�G’ pour son personnage, mais int�ressante, en somme. M. Chelles est charg� du r�le embarrassant et embarrass� du duc Jean, dans lequel il ne montre gu�re que ses d�fauts mauvaise prononciation, voix canaille~ triste d�gaine. Cet artiste a des qualit�s pourtant. Il les montrera une autrefois. Quant a M. Auguste Vacquerie~ les applaudissements unanimes qui ont salue son nom lui prouveront une fois de plus que sur le terrain litt�raire il n’a que des admirateurs et des amis.. j H..DE.f�NB.

R�UN !OMS

PUBUOUES

AI&aaHeRivoti

C’est le citoyen Digeon qui ouvre la s�ance. < Une femme est venue, ce matin, me dire On a arr�t� mon mari. Citoyens, ce sont les d�nonciations de 1~ presse. a Oa ne laisse pas achever l’orateur. Des hu�es accueillent ces paroles. Il parait que nous ne sommes pas des d�nonciateurs pour L poissa.nt pas, visa~& tout le monde. Ce nous est une consolation. eheur, d’iseipe boutons et rides, soulage irritations Ensuite, on vote � l’unanimit� une proteseitus�es ps.rvent ou t’rotd, fait dispa.raitre ger�uret tation contre les agissements de la pr�fecture des mains et des l�vres, s’emploie avec toutes les de police, qui emp�che la r�union de ci- poudres.�10 fr 11fr.f"Rue Laft)tte~2, Paria. )),)LEU�’"DE SATIN, poudre ra.fraichissanta imtoyens pacinques. Ici se produit un incident. Le citoyen Di- f pa.pa,Me, Tol’lute et satine t~ peau.’Prix : 2 et 5 t’r. H. BORt~L.13. rue LHffitte. Paris. geon est infqrm� qu’on doit l’arr�ter & la sortie. a.t~.tles PoUa ~S’ Qu’on me saisisse dit-il. Je ne baisserai ~�P !LRTC !H� disgracieuxdtiVisage~iu’) !i’t,r~J.-J.&~SM)i, Paris. la t�te duvant la force. Je serai calme, pas HOTELS RECOMMAND�S comme en 1871, devant mes juges. Cette d�claration am�ne la retraite de la T�TE-N�TRE, St-Cloud. H~tel-Restaur&nt de ]& partie prudente des assistants. VERSAILLES.�H �tei-Reata.ur�ntdesR�servoire �De la mod�ration, continue le citoyen ne sommes pas encore pr�ts. Digeon. Nous n~NNRS. GRAND-HO’i'LL, mMson de preOn ne manquerait pas d�dire que nous avons JH nuer ordre. nos violences provoqu� la r�pression. par HOTEL et BAINS FRASOATI, HAVRE Il nous�tait r�serv� (tKtfaM~ dt’c~M.~d’en�j en H E face la mer. Conperts, salons de jeu. � cette r�union, de sages paroles. Un tendre, Ouvert toute l’ann�e. Bains chauds et froids invite les travailleurs ouvrier, nomm�Murat, SERRURERIE dans la mis�re � se soutenir les uns les autres. Si vous n’avez qu’un sou, dit-il, CHASSIS DE COUCHE tout en far, depuie partagez-le. Ce n’est pas en manifestant que t ! 6 fr. Ch&ssia et crom&Utcres perfechonn�s, nous aurons du pain. � ofSree eo bois st en fer pour couchas, de On n’applaudit pas, mais on ne proteste l G : OZANNE, c.~ns~’ucteur de Mrccs, � Paris, rue Marqfoy~tl, donnant rue du Terrage et rue pasbieufort. on sa s�pare assez tranquildea Ecluaea (faubourg S&tnt-M&rttn). Et, l�-dessus,

Nous sommes, au milieu du quinzi�me si�cle, en pleine guerre des DeuxWarRos�s, York contre Lancastre. le faiseur de rois aime, que diswick, aime ? idol�tre Formosa, 611e d ;i je comte d’Essex. Formosa aime le duc Jean, pr�tendant � la succession d’Henri VI, enferm� � la Tour de Londres. Celuil� sera roi d’Angleterre que le tout-puissant arbitre’des couronnes aura d�sign� d’un signe Warwick peut restaurer sur son tr�ne le prisonnier de la tour ou faire sacrer, s’il fui pla�t, Jean, l’ambitieux fianc� de Formosa. Jean n’apourFormosa qu’un amour temp�r� par sa soif du pouvoir royal et, afin de gagner Warwick � sa cause, il n’h�site pas � lui c�der sa maitresse. Il �pousera miss Helen, la ni�ce de Warwick, pour �tre couronn� par son oncle. Le march� convient au comte, mais n’est pas agr�� par Formosa qui, se voyant trahie par celui qu’elle aime d’un incurable amour et ador�e de celui qu’elle ne saurait aimer, se gu�rit du mal de vivre en vidant une fiole de poison. Sur le cadavre de la fille du comte d’Essex, martyre de sa passion d��ue, Warwick fait proclamer pour la seconde fois Henri VI roi d’Angleterre.�On ne badine pas .D. de BEA.UREPA.IRE. avec l’amour. Ce n’est pas une pi�ce, � proprement Nous recevons, avec pri�re de lapublier, parler. C’est une esquisse o� l’artiste acla note suivante qui nous est adress�e au compli montre aussi bien sa valeur que dans des tableaux plus compliqu�s et plus MfMM ~OMS /b ?:C< !OMKC !M’~S ~C~e de <<M <~( savants de Composition. F~r~M~a est un LoMM-Cra~~ morceau d�di� plut�t aux connaisseurs Monsieur, qu’� la foule, o� l’auteur semble avoir traIl ne nous appartient pas d’appr�cier le vaill� pour ses pairs et pour lui-m�me. Il r�le �quivoque de certains organes de la. presse y a pourtant, au troisi�me acte, une sc�ne a propos des d�sordres qui ont eu lieu au si vraie, si path�tique, si humaine que ou. de discuter la reslyc�e Louis-le-Grand, l’enet en doit �tre irr�sistible sur tout le ponsabilit� des coupables, au moment o� le monde : lady Formosa, mise au courant ministre statua sur leur sort. Mais il est de de la trahison du duc et de la passion du notre devoir de d�mentir des r�cits absolucomte, a donn� rendez-vous en sa maison ment inexacts et de repousser des insinua� ce dernier, pour lui faire conna�tre tions calomnieuses dirig�es contre l’administration du lyc�e. quelle r�solution elle a prise. Warwick Pour ne prendre qu’un exemple, on s’apivient chercher son sort. Mais, auparavant, toie sur tes ctM~ o<a~/M(c’est le terme odieux Jean, l’inlid�le, a p�n�tr� chez cellequine dont on s’est servt) qui devaient payer pour passe pour lui qu’apr�s la couronne royale, les autres, et dont deux, malades a l’infirmeet s’est fait cacher par une de ses femmes rie pendant la r�volte, auraient �t� arrach�s derri�re une porti�re d’o� il pourra tout de leur lit pour �tre chass�s. De l�, l’indientendre sans �tre vu. gnation de leurs g�n�reux camarades. Pure Formosa assiste � ce man�ge et, comme juvention. Les otages, monsieur, sont des un noy� se raccroche � la plus fragile innocents qu’on fait payer pour les autres. Les cinq �l�ves d�sign�s avaient provoqu� le �pave, elle s’efforce d’esp�rer que la jamouvement avec celui dont l’expulsion a d� lousie lui ram�nera celui que lui entera �tre prononc�e et s’�taient rendus coupables l’ambition. Warwick arrive tout d�borde r�be)lion. dant de Gamme et se met � faire une cour Un seul des cinq se trouvait � l’infirmerie volcanique � sa dame, qui ne le re�oit et n’a pas �t� expuls� un autre enfin n’est pas m�me compris dans les mesures de s�v�- point trop mal ; elle l’encourage m�me rit� qui ont �t� encourues, parce que sa con- elle lui entreb�ille la porte de l’esp�rance ; duite ant�rieure n’avait donn� lieu � aucun mais ce n’est.pas lui qu’elle �coute, c’est son propre coeur, qui ne bat que pour le reproche. Et il en est de m�me de la plupart des faits qui oui �t� rapport�s, et dont on tire duc Jean les d�clarations passionn�es de les insmuations les plus graves contre les Warwick ne la touchent que comme des hommes Ifs plus honorables, allant jusqu’� �tincelles destin�es � mettre le feu � la h’nr reprocher d’avoir �t� los.p)*ouocM<eMr~ jalousie du duc Jean et � le faire bondir de la. r�volte. hors de la cachette o� il se tient coi, fou(J’est pourquoi, monsieur, <oMSles professeurs, les surveillants et les ma�tres r�p�ti- jours coi, coi quand m�me. teurs du lyc�e Louis-fe-Grand viennent unaLasse de ce jeu qui la torture, Formosa nimement protester contre l’inexactitude des bondit sur la porti�re, la rel�ve d’une r�cits qui ont �t� publi�s, et les accusations main fi�vreuse et force � d�guerpir le ont �t� port�es contre le proviinjustes qui pauvre pr�tendant tout ahuri, qui essaie seur, le censeur et le surveillant g�n�ral. Et de balbutier quelques phrases’sur la rainons, qui connaissons les faits dont il s’agit et bien d’autres que vous ignorez, nous vo- son d’Etat � laquelle il sacrifie son coeur. Warwick renouvelle ses instances amounous vous d�clarer que l’administration du reuses � la dame et ses promesses de d�lyc�e a simplement fait son devoir, avec autant de mod�ration que de fermet�, en pr�vouement au duc, � condition que Forsence d’actes d’indiscipline, de r�bellion et mosa consente � devenir lady Warwick. de sauvagerie, dont les causes r�elles et les Mais, indign�e de tout ce marchandage, vraies excitations doivent malheureusement elle lui d�clare que, s’il veut la m�riter, �tre cherch�es ailleurs qu’au lyc�e. il faut au eontraire qu’il serve Henri VI et que le duc Jean en doit �tre pour ses frais de f�lonie. Cette tr�s belle sc�ne vengeresse des droits de la femme est fort M !fMM�~ M !~ bien rendue par Mlle Tessandier, incompl�te et incorrecte dans les autres parties de son r�le. Mais, ici, elle se transfigure. Elle a tr�s bien dit le beau couplet suiMA :SON8 RECOMMAMD�ES vant est distribu� Le Ctsmtoia Mais non, c’est chaque jour impossible du Grand-H�teL & tous les voyageurs Il na peut pas si vite avoir tout. oubli� f Ses promessessont l�, d’ailleurs il est li�. TOILETTES DB DAMES Qu’il ait ou non changed’avis,j’ai sa parole. Est-ce doncqu’une femmeest un f’bjet frivole Dontons’amuseuneheureet puisqu’onette loin ? g j SOL, haute fantaisie parisienne, jf DONA Un soir, milord,il a pris le ciel&t�moin JU chaussures � jour, 31 &t~ rue du FaubourgQu’il m’aimeraittoujours� oh moi,j’en ai m�Montmartre. au l",au-dassus du paHaae ;eVerdeau. [moire Et le ciel �toileme disait de le croire r’ARP’UM�B.iK Et ce ne serait plusqu’un mensonge effront� dans ma simplicit�, J’ai pens� jusqu’ici, Bentifrioes du D’ PIERRE, place de l’Op�ra. Qu’untel parjure,horrible� traverstouslesvoiles t e COLD-C~KAM LiQUtDE. de H. Boret. ne Foraitdes faux t�moinsde toutesles �toiles donne au bea.ut~ et fraiElle a rappel�, cette maltresse sc�ne, � plus d’un auditeur la table sous laquelle Orgon est cach� pendant qu’Elmire feint der�pondre aux < amoureuses envies de Tartufe, et de laquelle le mari, dont les yeux sont r�fractaires � l’�vidente trahison du cafard,tarde � sortir malgr� les appels et les acc�s de toux de sa femme. La ressemblance entre les deux situations est piquante, mais elle est plus sp�cieuse que r�elle. Deux fioles d’apparence pareille peuvent renfermer des liqueurs tr�s diff�rentes. S’il nous �tait permis, en ces compterendus bacl�s � la diable au sortir des premi�res repr�sentations, entre le rideau qui vient de tomber sur la fin du drame et la vapeur qui chauffe pour le tirage du journal, d’aborder tant soit peu les questions litt�raires, il nous araltrait int�ressant d’expliquer comment, sous l’empire des vicissitudes du go�t et des changements d’�cole, les m�mes personnages

t~e T’er soimM� de t~er&a estle jne dicament par excellencepour gu�rir les tiraillements ~t era.mp.�s ’estomac, auxquels sont d si souvent sujettes les dames et les jeunes ailes. Il combat l’an�mie et rend en peu d& temps la vigueur et la sant�.. Pharmacie Vial, 1, rue Bourdaloue.

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Soir�es Parisiennes

t :, En litt�rature comme en politique, il y a hommes le dont privil�gi�s quelques talent, le caract�re et les qualit�s sont parvenus � se faire appr�cier et applaudir m�me de leurs adversaires les plus acharn�s. M. Auguste Vacquerie fait partie de ces privil�gies. L’auteur de Tragaldabas, des Miettes de de Profils et G~/K~c~, a pouss� ~o< si loin cette coquetterie que bon nombre de ses ennemis politiques les plus d�clar�s se font honneur et gloire d’�tre de ses amis les plus chauds et les plus fervents, dans la vie de tous les jours, je citerai au hasard Camille Doucet, Eug�ne parmi ceux-l� Labiche, Emile Augier. M. Auguste Vacquerie n’est point, en fait d’�ge, ce qu’on peut appeler un jeune. Les dictionnaires le font, en ’effet, na�tre en iSif). Ses soixante-cinq ans ne l’emp�chent point d’�tre un des esprits les plus verts que poss�de notre litt�rature. Pour ce point, comme pour bien d’autres, il semble avoir pris pour mod�)e son grand ma�tre Victor Hugo. Comme lui, il adore et admire la jeunesse. Amour qu’il a bien preuve tout r�cemment encore lorsqu’il. consentit, avec une bonne gr�ce et une d�ticatesse charmantes, � laisser repr�senter avant Formosa, malgr� ses droits ant�rieurs, .y< ! et/~A~w<, deux ouvrages de � qui leur jeunesse ne laissait deux ~M~M, pas le temps d’attendre. Avant d’essayer du th��tre, avant d’�tre directeur d’un des grands journaux r�publicains du matin, M. Vacquerie fut, en 1848, un des r�dacteurs les plus brillants de l’Ft~M.’M~ qui, suivant l’expression m�me de Victor Hugo, son premier inspirateur, ~MMM.M<< dans <<*MFM< ? COW~ MM/Kt~-�, ~M~ �Me COM~y/OH t~OMM.M~, i~CM~ < la /<7<Mn ?. les M< ?M~7/M~ L’j�o~~K~M/, qui avait ses bureaux dans s un entresol � c�t� du passage Jouffroy, au dessus du caf� appel� actuellement caf� des Princes, avait �t� fond� par Froment Meurice, le c�l�bre orf�vre, d�sireux de cr�er une position � son fr�re Paul. C’est le premier journal qui inventa d’�taler aux yeux des passants, � la porte de ses bureaux, le num�ro du jour, mode qua tous ses successeurs ont suivi depuis. Dans ce singulier bureau de r�daction o� on causait, buvait et mangeait, au milieu des nuages de fum�e des cigares ou des pipes, on voyait Fran�ois et Charles Hugo, trpusserunentrefifet politique, L�on Gozlan d�voiler les myst�res de la politi� c�t� de Gaiffe qui, touque �trang�re, jours~ aussi jeune et aussi spirituel aujour* d’hui qu’alors, �crivait un article scientifique, tandis que Paul F�val faisait la ga. zette de la Chambre, que Th�ophile Gau* tier, Banville, un Murger aiguisaient premier-Paris, et que plus loin Vacquerie, FO~AtC~/t