Page:A. Belot - Les Stations de l’Amour.djvu/49

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— Seize ans bientôt… et cette méchante Dora qui dit que je suis pas assez formée !… Je sais bien que je suis femme, et depuis plus de deux ans déjà. Regardez-moi !…

Et sans hésiter, elle ouvrit son peignoir, fendu du haut en bas, fermé seulement par une ceinture qu’elle dénoua en un tour de main.

Je fus éblouis à la vue de ce corps charmant, de proportions admirables, et déjà en effet, formé ; les seins bien ronds, bien accusés, étaient un peu moins gros que ceux de Dora, et la saillie des mignons boutons roses indiquait suffisamment que ses deux amies les avaient bien des fois sucés et fait sortir de leur alvéole. Au bas de tout cela, une jolie toison d’or pâle, déjà abondante, mais frisée, douce et soyeuse comme du duvet de cygne : les cuisses rondes et fortes, les mollets bien fournis complétaient un effet ravissant, et les expressions me manquent pour t’en faire une description exacte, comme pour te dire ce que je ressentis à cette vue.

Je couvris de baisers cette gorge adorable ; je mis ma main sur cette motte rebondie que je caressai, ainsi que les cuisses, qui s’écartèrent, et je plaçai aussitôt mon doigt sur le petit bouton et l’agitant doucement : « Oh !… Flora… comme c’est bon !… viens m’embrasser… viens !… »

Et les gémissements de la charmante enfant témoignaient de la volupté qu’elle ressentait.

Flora, abandonnant le joujou avec lequel elle s’amusait, se précipita sur la bouche de Maud, pendant que celle-ci lui pelotait la gorge, puis portait la main au clitoris de son amie… Je sentis que la mignonne allait fondre : enfonçant alors mes deux doigts dans son conin qui bâillait et qui fit, à cette entrée, un bond de surprise, j’achevai mon œuvre en frottant énergiquement le petit clito, qui fondit en larmes.

Je portai aussitôt ma bouche sur l’endroit que ma main venait de quitter et bus longuement l’âme de la petite,

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