Page:A. Challamel.- Les Clubs contre-révolutionnaires.djvu/120

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représcuLants d’une nation sont assemblés, et qu’ils ont sa conllance, ils ont une puissance absolue pour réprimer les abus et rétablir les droits du peuple dans toute leur étendue. Or, c’était là notre mission, et chacun de nous a tout le courage nécessaire pour la remplir complètement.

« Mais la révolution est faite ; et ce qu’on appelle une contre-révolution est une absurdité en spéculation, et serait un malheur affreux si (juelque imbécille {sic) osait la tenter. « Or, nous vous assurons, amis de la pai, que nous sommes des ij,ens très sensés, et qu’il y en a parmi nous qui savent aussi bien ce ((lie c’est qu’un gouvernement que ceux qui viennent d’en faire un neuf. Il s’agit maintenant de le faire aller, et nous entendons pour cela en raffermir le grand rouage, qui est la royauté. « Nous voulons que le pouvoir exécutif reprenne toute l’énergie dont il est susceptible par la constitution, et que ses agens soient responsables de quelque chose ; car nous ne concevons pas ce qu’on peut leur demander, et ce qu’ils ont à faire dans ce moment-ci. — Il est même extraordinaire que l’honorable membre, qui poursuit le livre rouge, passe sous silence les appointements des secrétaires d’État depuis qu’ils sont en vacance.

(’ Nous voulons que le roi soit plus puissant que le maire de Paris ; (juc les municipalités et les gardes nationales lui obéissent, ainsi (juc l’armée de terre et celle de mer.

« Nous réprouvons le gouvernement fédératif et tout ce qui ressemblerait à la ligue Âchéenne et Ionienne dont le roi de Macédoine vint aisément à bout.

« Nous empêcherons que le portefeuille des affaires étrangères soit mis, comme le Journal de Paris, à la discrétion des tribunes et des galeries.

« Nous voulons ((ue toutes les assemblées administratives soient dans la dépendance du roi, et ([u’elles ne puissent rien sans son consentement.

« Nous voulons que toute désobéissance à ses ordres, quand les ordres du roi ne contrarient point la loi, soit punie comme forfaiture. « Nous voulons que la splendeur du trône soit rétablie, et que le roi ait toutes les jouissances qui peuvent contribuer à son bonheur personnel et au maintien de la dignité de la famille royale ; qu’en conséquence, il ordonne et règle sa maison militaire, ainsi que bon lui semblera, sans qu’aucun district puisse le trouver mauvais. « Nous nous opposons à la liberté de lous les cultes publics. — P’après les divisions qu’ont produit {sic) parmi nous la diversité