Page:A. Challamel.- Les Clubs contre-révolutionnaires.djvu/274

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homme se nomme du Rocher ; il ne m’a point quitté qu"il ne m’ait reconduit chez moi.

« Au même moment un autre Citoyen m’a fait une offre semblable, s’est de même attaché à mes pas et m’a conduit chez moi : j’ignore son nom ; il m’a quitté dès que je n’ai plus eu besoin de lui, en me disant seulement qu’il étoit domestique chez une personne dont je n’ai pas bien entendu le nom. Je désire que cet honnête Citoyen veuille bien se faire connoitre à moi. En tout j’ai à rendre à la Garde Nationale l’hommage de reconnoissance le plus mérité : six Cavaliers ont sauvé ma personne et ma maison de la foule qui, ayant brisé ma porte, a pénétré dans ma cour. (( J’ai l’honneur d’être, etc.

« Stanislas Clermont-Tonnerre. »

Le 21 juin 1791, il annonça à plusieurs de ses collègues de l’Assemblée nationale qu’il avait été arrêté par le peuple dans les Tuileries.

Le journal du Club avait reçu du même cette réclamation : « Au Rédacteur.

« Monsieur,

« Quelques journaux, et notamment le Journal général de France, dans son n° 133, paroissent m’attribuer un ouvrage intitulé : Heureux effets de la Révolution et de la Constitution ^ chez Gattey (1). « Je ne suis point l’auteur de cet ouvrage, que je n’ai pas même lu, et que je ne connois que par la note de ce journal. « Je vous prie d’insérer ce désaveu dans votre feuille. « Je suis, monsieur,

« Votre très humble et très obéissant serviteur, « Stanislas Clermont-Tonnerre.

« Ce n mai 1791 (2). >-

XXXII

Ajoutons aux événements les écrits pour ou contre la Révolution. Dans le cours de l’année 1791, la polémique entre les patriotes et (1) Voir plus bas, Librairies.

(2) Journal de la Société des A7nis de la Constitution monarchique, du sameili 31 mai 1791, u» 23, t. III, p. 1 et 2.