Page:A. Challamel.- Les Clubs contre-révolutionnaires.djvu/478

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dins succombaient ; les modérés furent compris dans le grand nombre des suspects.

Peu après, aux Cordeliers, un membre « demanda qu’on fit lecture d’une liste des signataires et des clubistes de la Sainte-Chapelle, parce que, disait-il, s’il faut sonner le tocsin et frapper, il est bon de les connaître. La Société improuva par de violens murmures cette proposition qui n’eut pas de suite (1). » Inutile de dire que le Club de la Sainte-Chapelle cessait de se réunir, depuis qu’une loi, du 12 août 1793, décrétait l’arrestation des suspects. Il convient de le ranger parmi les Sociétés éphémères, nées à propos d’incidents politiques où les ambitions personnelles étaient en jeu.

(1) Moniteur universel, n" 179, an II. I