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50 LES CLUBS CONTRE RKVOLUTIONNAIRES

.UuGE (M.), banquier, Chaussée d’Antin, 6. Arrêté sous la Terreur comme complice de l’étranger. Guillotiné le 29 prairial an II (1). JouTts (VL le chevalier de), rue de Provence. Jc’MiLiiAC (M. le marquis de), rue Saint Marc. Devint lieutenant-colonel de la garde constitutionnelle de Louis XVL Émigré. K

Kéary (M.), médecin, Hôtel de Vendôme, rue des P(>tils Auguslins. Kek (M.), banquier, rue de Grammont, 9.

KersaTiNT (M. le comte de), boulevard Italien, 17 (2). Kery (le lord), rue des Champs-Elysées.

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Lardan (M. l’abbé), au Palais-Bourbon.

La Blache (M. le comte de), député du Dauphiné aux Ëtats gén(raux. Chaussée d’Antin, 51. A fait partie du Clah monarrltùjuc ? La Borde de Wéréville (M. de), rue d’Artois, 0. Garde du trésor royal. A été membre du Cbib des Feuillants (3).

La Bourdonnaye (M. le vicomte de). Hôtel d’Orléans, rue des Petits Augustins. Émigra en 1792, puis combattit parmi les Vendéens. La Bourdonnaye (M. le marquis de), rue Boudereau, Chaussée d’Antin (4).

La BussiÈRE (M. de), aux Écuries d’Orléans, rue Saint-Thomas du Louvre. A fait partie du Club monarchique. La Calprenède (M. le chevalier de), rue et Chauss.^e d’Antin, 00. (1) Il existe aux Archives, à la date du 2i août 1789, une « Reconnaissance du Comité provisoire de l’Hôtel de Ville, portant que le sieur Jauge, banquier, a mis à la disposition de la Ville un crédit de 200,000 écus pour la préserver de la famine. » (Arch. Nat., copie, W.389.) 11 a fait partie du club des Feuillants. (2) A fait partie du club des Amis de la Constitution ; a présidé, en 1780, l’assemblée électorale du département de Paris ; le 1" janvier 1793, à la Convention, il demanda et fit adopter l’établissement d’un Comité de Défense générale. Guillotiné le 4 décembre 1793 : les Montagnards ne lui pardonnèrent pas d’avoir voté la réclusion de Louis XVI jusqu’à la paix, et d’avoir envoyé sa démission au président de la Convention^ le jour de la condamnation du roi. En outre, il se montrait partisan des Girondins.

(3) Il fut député d’Etampes à l’Assemblée nationale. Il existe un Compte rendu de l’emploi d’une somme de 30,000 livres offerte par lui à litre de don patriotique, pour frais de recherches des crimes de lèse-nation. (Minute, Arch. Nat., D.XXiX40, n» 410,27 septembre 1791.) Fils de Laborde de Méréville, ancien banquier de la cour, guillotiné en 179’t.

(4) Un La Bourdonnaie a été accusé d’avoir participé à l’affaire des C/ievaliers (ht poignard.

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