doivent en bonne justice jouir des mêmes avantages ; comme eux elles doivent pouvoir être « courtier, agent de change, agent d’assurance[1] » ; comme eux surtout, elles doivent avoir (ce qui sous Louis-Philippe comme aujourd’hui[2] leur était interdit) le droit d’entrer librement dans l’intérieur de la Bourse ou plutôt des Bourses (Bourse proprement dite et Bourse de commerce). Ce droit est, pour toute commerçante comme pour tout commerçant, de première importance, puisque c’est à la Bourse de commerce que « s’opèrent les transitions et les négociations qui déterminent les cours et prix des marchandises[3] ». D’ailleurs les femmes ayant comme les hommes payé un impôt pour la construction de la Bourse, et continuant d’en payer un pour son entretien, l’édifice leur appartient comme aux hommes, et elles ont légalement le droit d’y entrer.