mâles que toute représentation nationale est incomplète tant qu’elle n’est que mâle… que… les hommes… sont totalement impuissants à représenter les droits et les vœux des citoyennes[1]. » La Société « réclamera le droit de voter pour son sexe dans des collèges électoraux, comme les femmes des États-Unis », le droit de fonder des collèges, des écoles de droit et de médecine pour les femmes, des gymnases pour la culture physique. La Société aura un journal et réclamera justice pour toute femme ayant à se plaindre d’un homme. Enfin, cette association a un caractère international ; elle se renseignera sur la condition des femmes dans tous les pays, poursuivra partout la séduction, réclamera partout le divorce. Pour réaliser tout cela, il fallait évidemment beaucoup d’argent. Aussi la fondatrice fait-elle un éloquent appel aux femmes riches ; mais les femmes riches restèrent sourdes à son appel, et la Société des droits de la femme « mourut dans l’œuf[2] ».