ront divorcer, lorsque leurs deux personnalités, s’étant développées d’une façon différente, entreront en conflit, détruisant le bonheur conjugal. Aux mobiles conviennent les mariages successifs, sans aucune règle, sans aucune limite. Enfin les calmes, qui réunissent la nature du « constant et celle du mobile », joindront « à un mariage permanent une série d’unions passagères[1] ». Ces deux dernières catégories d’individus pratiqueront donc l’union libre, mais, on le voit, une union libre très différente de celle que nous concevons aujourd’hui, puisque d’une part elle serait restreinte à certaines catégories d’individus et que, d’autre part, ces unions sont envisagées comme étant essentiellement très courtes. Il s’en faut même de peu qu’elles ne conduisent à la communauté des femmes, tant reprochée à Enfantin par des saint-simoniens même[2] et dont il s’est toujours véhémentement défendu[3]. Enfantin déclare