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L’ASSASSIN

VOIX, à la cantonade.

Ouvrez, monsieur ! C’est moi : Angélique !

ALFRED, se levant.

Angélique ! Ah ! c’est vrai ! ma providence en jupons. (Criant.) Attendez !

VOIX, à la cantonade.

Mais ouvrez donc ! ça presse.

ALFRED, ouvrant la porte de droite.

Bonjour, Ange… élique.



Scène II


ALFRED, ANGÉLIQUE.
ANGÉLIQUE, entrant à droite, descend à l’avant-scène, même côté.

Bonjour, monsieur Philippe Roquet !

ALFRED, descend à l’avant-scène, milieu.

C’est bien ! bonjour !

ANGÉLIQUE

Comment avez-vous passé la nuit, monsieur Philippe Roquet ?

ALFRED

Comme toutes les autres, mademoiselle Angélique. Depuis trois semaines que je dors là, mes os se sont endurcis au canapé.

ANGÉLIQUE

Je vous ai donné ce que j’avais. Il est certain que vous seriez mieux au château, dans un bon lit. Mais dans ce