Page:About - L’Assassin, 1890.djvu/25

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
15
SCÈNE TROISIÈME

LE BRIGADIER.

Oui, monsieur le procureur du roi.

LECOINCHEUX.

Si l’on dit vrai, il a peut-être des intelligences dans la place. Vous surveillerez les domestiques.

LE BRIGADIER.

Oui, monsieur le procureur du roi.

LECOINCHEUX.

Chut !

Il tend l’oreille vers la conversation de Jean et d’Angélique.

JEAN.

Je vous dis, moi, que ça n’est pas clair !

Lecoincheux remonte derrière la table.
ANGÉLIQUE.

Taisez-vous donc ! puisque je vous expliquerai tout !

JEAN.

Mais enfin, qu’est-ce qu’il y a ?

LECOINCHEUX, s’approchant.

Oui, qu’y a-t-il, Angélique ?

ANGÉLIQUE, effrayée, se recule vers la droite en descendant un peu, et Jean descend à l’avant-scène, au milieu.

Rien du tout, monsieur le procureur du roi ; c’était Jean qui… Dites donc qu’il n’y a rien, m’sieu Jean !

JEAN.

Je dis… je dis… c’est possible qu’y n’y a rien, et c’est possible que si…

Lecoincheux descend à l’avant-scène, milieu, et Jean remonte au premier plan, un peu à gauche près du canapé.