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SCÈNE SEPTIÈME

faudrait pas aller bien loin pour en trouver un plus jeune et un plus joli.

MADAME PÉRARD.

Laissez-moi ! vous me rompez la tête.

ANGÉLIQUE, remonte derrière la table.

J’m’en vas, madame. C’est égal… un plus jeune et un plus joli !…

Elle sort par la porte de droite.



Scène VII


MADAME PÉRARD, JEAN caché, ALFRED.
MADAME PÉRARD, mélancoliquement assise sur le canapé.

Le monde est un étrange pays. On suit machinalement une route battue, une ornière tracée. On rencontre à droite ou à gauche quelques sentiers couverts où l’ombre et la fraîcheur vous appellent. Mais non : l’usage, les convenances, la régularité de l’ordre établi, tout nous défend d’entrer dans ces chemins de traverse. Et cependant le bonheur est peut-être au bout.

JEAN, entr’ouvrant la porte de gauche, premier plan.

Qu’est-ce qu’elle fait donc là toute seule ? Ah ! elle se gratte les yeux avec son mouchoir.

ALFRED, en dehors.

Qu’on nous ferme la porte au nez,
Nous entrerons par la fenêtre !

MADAME PÉRARD.

Qu’est-ce encore ?