Page:About - Le Nez d’un notaire, coll. Nelson.djvu/126

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faute de nos parents, qui nous ont élevés dans le coton.

Quelques minutes plus tard, ce jeune homme, imbu des principes les plus religieux, se prit à blasphémer la Providence.

— En vérité, s’écria-t-il, le monde est une belle pétaudière, et j’en fais compliment au Créateur ! J’ai deux cent mille francs de rente, et je resterai aussi camus qu’une tête de mort, tandis que mon portier, qui n’a pas dix écus devant lui, aura le nez de l’Apollon du Belvédère ! La Sagesse qui a prévu tant de choses, n’a pas prévu que j’aurais le nez coupé par un Turc pour avoir salué mademoiselle Victorine Tompain ! Il